SIVOTU / CTB

Bourges, le bus à l’arrêt

lundi 13 octobre 2008 à 08:46, par Mister K

S’il y a un domaine où depuis une dizaine d’années de nombreuses villes ont beaucoup progressé, c’est bien celui des transports urbains. Les mentalités ont beaucoup évolué et, la mode de l’écologie aidant, ce secteur est même devenu un facteur de croissance, d’innovation et une source d’attractivité pour de nombreuses villes. A Bourges, rien de tout cela. Les transports en commun stagnent depuis 1995, aussi bien dans les services qu’ils rendent que dans leur utilisation par la population. Pourtant, dans ce domaine, ce ne sont pas les idées qui manquent pour les faire évoluer. Mais la volonté politique de développer véritablement les transports urbains à Bourges semble inexistante. Là comme ailleurs, ça roupille sec à la mairie.

Le bus à Bourges, comment ça marche ?

Bourges, le bus à l'arrêt

Le réseau de transports urbains de Bourges, qui avant les années 80 était préhistorique, a été modernisé sous l’impulsion du maire communiste Jacques Rimbault. C’est ainsi qu’est né le SIVOTU [1] qui est constitué à ce jour de 17 communes [2]. Dès 1983, le SIVOTU a délégué l’exploitation des transports urbains à la CGFTE [3] société privée filiale du groupe Veolia Transport
qui est la division transport du groupe Veolia Environnement. La CGFTE exploite la marque commerciale CTB [4]. Le partage des rôles est donc clair : le SIVOTU, actuellement présidé par Serge Lepeltier maire de Bourges, décide et finance ; la CGFTE/CTB exploite le réseau.

Un contexte local paralysant

La mise en place du SIVOTU et de la CTB a permis au cours des années 80, une amélioration sensible du service rendu à la population [5] qui a entraîné une croissance importante du nombre de voyageurs pour la CTB. Des investissements et études ont été menées afin d’améliorer le confort des voyageurs et de faire correspondre le service rendu aux besoins. Le gros du tracé des principales lignes de bus que l’on connaît aujourd’hui date donc du milieu des années 80. Cette croissance n’a pas été sans problèmes, notamment de gestion et de financements. A son arrivée à la mairie de Bourges en 1995, Serge Lepeltier, qui ne s’était pas alors encore approprié l’étiquette d’écologiste, a commencé avant tout à considérer les transports urbains comme un coût. Ce pilotage par les coûts a entraîné depuis une stagnation voir une régression du service proposé par la CTB et par conséquent, une stagnation de l’utilisation des transports en commun par les Berruyers et des habitants des communes du SIVOTU. La mairie avance, encore et toujours, l’argument budgétaire afin se justifier. Et de fait, il est vrai que le SIVOTU a une santé financière précaire et ce depuis de nombreuses années. Cet argument a paralysé l’évolution du service de bus dans l’agglomération de Bourges.

La situation en 2008

Pourtant, des investissements ont bien sûr été réalisés depuis 1995. Mais ces investissements se sont bornés à du renouvellement de matériel et assez peu à l’amélioration concrète du service. De gros investissements ont notamment été réalisés dans la mise en place de bus au gaz naturel et des équipements liés. Si ces investissements ont pu être positifs pour l’image d’écologiste que Serge Lepeltier voulait se donner, on peut douter de l’intérêt pour les clients de la CTB...et même de l’impact réel de cette décision sur l’environnement local. Autres innovations et investissements réalisés depuis 1995, la mise en place d’une navette gratuite en centre-ville et de transport à la demande.

Au final, la ville de Bourges et les communes du SIVOTU bénéficient de 20 lignes d’une navette en centre-ville et d’une ligne à la demande à St Doulchard. Et ce du lundi au samedi de 6h00 à 20h00 environ. Sur ces lignes, seules la ligne 1[Foulonne] et la navette du centre-ville peuvent être considérées comme fournissant un service correct, avec une fréquence suffisante. Quatre autres lignes fournissent une service plus que médiocre. Quant aux autres lignes, on peut considérer qu’il s’agit là de service minimum et qu’elles sont très peu utilisables concrètement. A cela, s’ajoutent quatre lignes fonctionnant le dimanche après-midi et une ligne fonctionnant le dimanche matin. Là aussi, on est en plein dans un service très minimum.

Pourquoi a-t-on intérêt à investir dans les transports urbains ?

Tout simplement parce que c’est une source d’attractivité pour la population et pour les entreprises. Pouvoir se déplacer facilement avoir un accès facile à l’ensemble des infrastructures disponibles, aux entreprises de la ville et des communes alentours, et ce, en utilisant les transports en commun, c’est désormais une attente standard. Et ne pas avoir cet argument de vente, c’est bien sûr partir avec un handicap non négligeable face à la concurrence acharnée que se livrent désormais les communes pour attirer entreprises et infrastructures.

De plus, en cette période particulière où crise financière, crise énergétique et crise du pouvoir d’achat se mêlent à une prise de conscience écologique de la part de la population, ne pas en profiter pour faire progresser les transports en commun est une faute lourde. Car même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, mieux vaut être les premiers, être innovant et audacieux que l’inverse. Les gains seront multiples en terme d’image, en terme de qualité de vie pour la population et en terme d’écologie puisque de bons transports en commun, c’est forcément une diminution non négligeable du nombre d’automobilistes [6].

En dépit du bon sens

Depuis son arrivée à la mairie de Bourges en 1995, la politique de Serge Lepeltier en matière de transports dans la ville marche sur la tête. Après avoir voulu créer - sans succès - un parking souterrain place Cujas, en plein centre-ville, il va faire réaliser un parking souterrain, guère plus loin, place Avaricum. Son complexe commercial ne manquera pas d’attirer des centaines de voitures en plein centre-ville. Et pour l’instant, rien n’est prévu au niveau des bus, rien qui pourrait encourager les habitants de Bourges et des environs à utiliser le bus plutôt que la voiture. Son génie, c’est quand même, après cela, de se faire passer pour un écologiste alors que de toute évidence, il protège des intérêts éloignés de l’écologie et que ses bus au gaz naturel ne sont finalement qu’un rideau de fumée qui ne trompe que ceux qui auraient un peu trop fumé la pelouse de la rue Moyenne. Alors, comment faire dans ces conditions pour rendre le bus attractif ? Car là est bien la question. Le bus ne doit pas servir uniquement à ceux qui n’ont pas d’autres solutions, mais bien devenir un réflexe, une évidence, pour un maximum de déplacements urbains.

De multiples améliorations à apporter

Lors de la campagne municipale 2008, le maire de Bourges, Serge Lepeltier, a reconnu que les transports urbains de Bourges nécessitent des améliorations sans véritablement s’engager à investir dans le SIVOTU rappelant que 16 autres communes ont également leur mot à dire. Lors de cette campagne, des projets de tramway ont été évoqués par tous, l’équipe Lepeltier (à quelques enthousiastes près...) ne jugeant pas cette option très réaliste pour Bourges. Quoi qu’il en soit, avant de réaliser un tramway forcément coûteux, il faudrait déjà posséder un système de bus performant. Comme on l’a vu, on en est très loin. Or, la qualité de l’offre des transports est déterminante pour l’intensité de son usage.

La fréquence. La première amélioration serait d’augmenter les fréquences de la plupart des lignes qui s’avèrent très nettement insuffisantes. Avoir des bus avec des fréquences supérieures à 20 minutes (donc moins de 3 bus par heure), c’est décourager la plupart des utilisateurs potentiels. Or, actuellement, seules 2 lignes arrivent en dessous de fréquences moyennes inférieures à 20 minutes. Par exemple, si vous loupez le bus de 12h01 à Alain-Fournier [7] en direction de la base de voile [8], vous êtes bon pour attendre celui de 12h36...35 minutes d’attente en plein midi ! La conséquence de ces fréquences faibles, c’est que le taux de remplissage des bus est plus qu’important et que le confort des clients en est tristement impacté, le bus devenant une énorme boite de sardines roulante [9]. C’est dans ces moments là que l’on ressent que la ville de Bourges à envie de vous faire aimer le bus et que Serge Lepeltier est un véritable écologiste...

Fréquence des bus à Bourges pour 2008 / 2009
Chiffres arrondis
Ligne
Fréquence moyenne
(lundi au vendredi)
Nbre de bus / jour
1 - Foulonne <-> La Rottée / Golf
14 mn
59
2 - Asnières <-> Hôpital
30 mn
28
3 - Foulonne <-> Base de voile
24 mn
35
4 - Nation <-> St Germain/ Gare
20 mn
41
5 - Sablonnières <-> Villeneuve
24 mn
35
6 - Nation <-> La Chapelle
50 mn
17
7 - Bigarelles <-> Alain Fournier / Jules Verne
-
5
8 - Nation <-> St Florent
36 mn
23
9 - Nation <-> Pigny
-
7
10 - Nation <-> Fussy
1h30
9
11 - Nation <-> St Doul. / Détour du Pavé
35 mn
24
12 - Nation <-> St Doulchard / Varye
1h30
9
13 - Nation <-> Trouy
52 mn
16
14 - Hôpital <-> Pierrelay / Zones d’activités
42 mn
20
15 - Nation <-> La Rottée / Golf
1h24
10
16 - Nation <-> Plaimpied
-
6
17 - Gare SNCF <-> Zone Echangeur
-
3
18 - Gare SNCF <-> DGA / ETBS
-
1
19 - Nation <-> DGA / ETBS
-
1
20 - Nation <-> Berry-Bouy / Marmagne
-
3

Des aménagements adaptés au bus. Multiplier les couloirs de bus, voilà une bonne façon d’améliorer le service de bus et d’encourager les automobilistes à utiliser un service qui leur permettra alors d’éviter les embouteillages [10].

Des lignes supplémentaires. Pour les étudiants par exemple. Il n’existe pas à Bourges de bus qui vont simplement de la gare de Bourges à, par exemple, la cité universitaire du Crous le dimanche soir. L’alternative ? La marche à pied avec son sac de 10 kilos ou la voiture depuis son lieu de résidence. Merci Sergio. Des lignes transversales manquent également cruellement : la plupart des lignes de bus passent par le centre-ville. A Bourges, on en parle depuis bien longtemps de ces lignes transversales, mais on n’en a pas encore vu la couleur.

Une amplitude trop réduite, qui ne prend pas en compte la vie locale. Le samedi soir, pas de bus pour aller au Prado encourager les filles du CJMBB, pas de bus pour aller à la Maison de la Culture ou au Hublot à la Chancellerie. Le dimanche, très peu de bus pour aller au cinéma. Pendant le Printemps de Bourges, pas de bus le soir après les concerts [11]]. Bien sûr, ce qui est invoqué, c’est le coût de telles opérations. Pourtant, d’autres villes, notamment de droite, mettent en place des navettes pour ce type d’évènements. Un des plus beaux exemples est celui d’Avignon qui met en place des navettes toutes les nuits de juillet jusqu’à 1h00 du matin pendant le célèbre festival de théâtre de la ville. Une tentative de bus le soir avait été mis en place (avec l’aide de subventions externes) mais rapidement abandonnée : il faut dire que la communication n’avait pas été bonne sur le sujet, mais en plus, le service rendu sans horaires définis était plus que mauvais. Quand on ne fait rien pour réussir, on se plante à coup sûr. CQFD.

Améliorer la communication et l’information des usagers du bus.

Un des soucis du bus, c’est les encombrements de la circulation. Rien ne permet de garantir les horaires prévus. Les voies réservées au bus sont une des pistes de solution. Mais cet inconvénient des aléas de la circulation a, dans de nombreuses villes, été contourné en mettant en place un système de radiolocalisation qui permet un affichage en temps réel, du temps restant avant le passage du prochain bus. Les clients, mieux informés, sont ainsi plus prompts à faire les bons choix [12]. Bourges aurait dû être une des premières villes à mettre en place ce système. Mais cela n’a jamais fonctionné et a été installé uniquement dans l’hyper centre de Bourges. Pourtant, ce type d’équipement parait indispensable à qui veut offrir un système de transport de qualité. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour mettre en place ce type de système dans l’agglomération de Bourges ?

On n’ose suggérer un système d’annonce du nom du prochain arrêt de bus (qui habituellement va de pair avec les systèmes de radiolocalisation/géolocalisation et d’horaire en temps réel), mais bon, on se dit que ce serait bien pratique et permettrait de rendre le bus accessible aux non-voyants.

Enfin, dernier point, alors que Serge Lepeltier se gargarise des documents d’information de la CTB, imprimés "sur papier recyclé et avec des encres végétales" [13], on suggérera la mise en place d’un véritable site web dédié à la CTB qui pourrait permettre d’informer en temps réel des évènements qui se passent sur le réseau et, soyons fous, fournir aux utilisateurs l’horaire du prochain bus prévu à un arrêt et dans une direction déterminée. Dans quelques années, tout le monde sera équipé de téléphones portables avec accès internet illimité...autant anticiper.

La gratuité des transports

Il parait peu réaliste de concilier une période de forts investissements avec une gratuité des transports. Les Berruyers et habitants des communes environnantes sont prêts (quand ils en ont les moyens) à payer à condition d’avoir un service de qualité. Pourtant, on ne doit pas perdre de vu que la gratuité peut-être un moyen d’attirer des utilisateurs vers les transports en commun. Les villes de Castres ou plus près de nous Châteauroux, gérées par des maires UMP, se sont lancées dans une telle opération. Alors, pourquoi pas Bourges ? La question mérite au minimum d’être étudiée.

Conclusions

On le voit, pour que Bourges et les communes environnantes aient un service de transport en commun digne du XXIème siècle, il y a encore du chemin. Pour l’instant, aucune volonté politique va dans ce sens. D’autant qu’il faudrait réfléchir au niveau de l’agglomération de Bourges bien sûr, mais aussi à l’échelle du département du Cher. Tout cela est pour l’instant embryonnaire. Il est clair que cela demande un travail d’étude rigoureux, des investissements potentiellement lourds et que cela prend forcément du temps. Mais le retard pris depuis une dizaine d’années peut être rattrapé, il suffit de le vouloir. Serge Lepeltier doit passer de l’écologie de communication à l’écologie réelle. Et il doit savoir mieux que quiconque que l’écologie a un coût. Il faut savoir ce que l’on veut.
D’autant que les retours sur investissements sont possibles en terme d’image et de dynamisme économique. Pour l’agglomération de Bourges, Serge Lepeltier a quasiment toute les cartes en main ; après 13 ans de quasi-immobilisme dans le domaine des transports urbains, il lui reste 6 ans pour bien faire et démontrer que derrière son image d’écologiste se cache de véritables convictions. Alors, "il n’y a plus qu’à !" comme on dit ?

[1Syndicat Intercommunal à Vocation Transports Urbains

[2Annoix, Arcay, Berry-Bouy, Bourges, Fussy, La Chapelle St Ursin, Le Subdray, Marmagne, Morthomiers, Pigny, Plaimpied, St Doulchard, St Florent, St Germain-du-Puy, St-Michel-de-Volangis, St Just, Trouy

[3Compagnie Générale Française de Transports et d’Entreprises

[4Compagnie des Transports de Bourges

[5Il faut dire que l’on partait de très bas

[7Un collège et un lycée se trouvent à proximité de cet arrêt pour ceux qui ne connaissent pas

[8Vers le centre-ville

[9Et vous, vous pouvez profiter de la douce senteur des aisselles de vos voisin(e)s...

[10Qui sont quand même minuscules à Bourges….

[11Fût un temps où cela existait...

[12Actuellement, c’est du genre j’attends 25mn ou je rentre à pied…

[13C’est cela la communication sur l’écologie...

commentaires
Un transport en commun performant ! - M franck - 6 août 2009 à 09:12

Bourges doit devenir une ville écologique et l’amélioration des transports en commun est primordiales.

Un tramway n’est pas adapté à la physionomie de la ville et de toute manière n’a pas que des avantages (bruit, cout, manque de souplesse).

Pour Bourges existe une solution optimale, c’est le BHNS (bus à haut niveau de services), expérimenté avec réussite à Lorient,Rouen ou Nantes.

Le BHNS pour Bourges cela peut être :
 des voies réservés protégés et franchissables (bidirectionnelles ou pas) et partagés avec ligne 18, les vélos et taxis.
 des stations modernes et identifiables style tramway.
 des bus traditionnels avec à terme des bus à guidage et à énergies renouvelables.
 des priorités aux feux ou par cédez le passage (et compléter par un système de rond point percé par la voie réservé).

Le BHNS peut être envisagé à Bourges pour un tronc commun de lignes sur une section entre la gare et la place Séraucourt (section totale de 2,8km avec globalement 2,4km en site propre et dont 1,8km de voies bidirectionnelles).


#23537
Bourges, le bus à l’arrêt - B. Javerliat - 20 octobre 2008 à 20:26

Un site est interessant à propos du parc de bus de la CTB. En gros, deux catégories : les bus au gas oil (GO) pour 60% et les bus au gaz naturel de ville (GNV) pour 40%. Si les bus au GNV sont plutôt récents (5 ans en moyenne) les bus au GO ont plus de 15 ans ! Quand on sait les progrès réalisés* sur les moteurs diesel, on se dit qu’une grosse source d’économie d’énergie et de pollution passe sûrement par le renouvellement du parc de bus au gas oil (qui, rappelons-le, consomment moins et donc polluent moins que les bus au GNV)

* On arrive actuellement à des consommations de l’ordre de 1 l/100 km par tonne. Voir ici.


Voir en ligne : Site non officiel de la CTB
#14459
Bourges, le bus à l’arrêt - Cyrano - 18 octobre 2008 à 13:00

Vous êtes des médisants.

Vous oubliez la Navette, "Service gratuit", c’est affiché dessus.

C’est pratique pour se rendre au centre ville. Par exemple, vous déposez votre voiture place Seraucourt. Vous attendez cinq minutes (la navette est à l’arrêt pour la régulation des passages). Vous embarquez, ça démarre. Vite, vous vous précipitez vers le chauffeur, elle part dans l’autre sens ? ouf, fausse alerte, elle va juste tourner au rond-point, demi-tour, on revient vers la place André Malraux (cool, on peut voir que son véhicule personnel est toujours bien garé). Puis on prend le toboggan de la rampe Marceau, on longe la médiathèque, on se fait le boulevard Lamarck, le boulevard d’Auron, hop, on vire, on remonte la rue du même nom (bling-bling ! gaffe ! les ralentisseurs ne.. ralentissent pas la Navette). Vrouuummm, rue des Arènes, place Planchat (des jeunes montent dans la navette). On remonte la rue Moyenne, arrêt FNAC (les jeunes redescendent...), vous descendez devant l’Euro-café.. .et voilà ! Z’êtes en centre-ville... à 200 mètres de votre bagnole.

Y’a pas à dire, c’est étudié. Attention, le lundi, comme y’a des travaux, la navette ne passe pas rue Moyenne. C’est écrit, y’a une belle affichette imprimée dans la navette. Mais pour les autres jours, sur la même affichette, c’est imprimé noir sur blanc : « La navette effectuera sont trajet normal les autres jours de la semaine. »

« sont »... oui, oui, c’est écrit comme ça...


#14437
Bourges, le bus à l’arrêt - Mister K - 18 octobre 2008 à  13:20

Vous êtes des médisants.

Vous oubliez la Navette, "Service gratuit", c’est affiché dessus.

Ben non, je ne l’oublie pas, je me cite : "Autres innovations et investissements réalisés depuis 1995, la mise en place d’une navette gratuite". J’aurai dû préciser "en centre-ville" (je vais l’ajouter). C’est une des deux lignes de Bus à Bourges dont la fréquence est acceptable (enfin, vous pouvez me contrarier...je ne l’ai jamais utilisée !)

Sinon, effectivement, avec la navette vous faites le tour du centre-ville...ce qui doit dissuader pas mal de gens de l’utiliser. Mais pour faire autrement, il faudrait changer le sens de circulation de la rue Moyenne...

Bon, en même temps, pour votre exemple, la marche à pied est conseillée ;-)

#14439 | Répond au message #14437
Bourges, le bus à l’arrêt - B. Javerliat - 15 octobre 2008 à 19:40

De gros investissements ont notamment été réalisés dans la mise en place de bus au gaz naturel et des équipements liés. Si ces investissements ont pu être positifs pour l’image d’écologiste que Serge Lepeltier voulait se donner, on peut douter de l’intérêt pour les clients de la CTB...et même de l’impact réel de cette décision sur l’environnement local.

De toutes façons, un véhicule au gaz consomme plus et emet plus de co2 qu’un véhicule diesel (10 à 20% de plus, à puissance égale, évidemment). L’impact écologique avec les bus au gaz est donc négatif. Inutile donc de dessiner des papillons ou des petites fleurs sur les bus au gaz, c’est un attrape-couillon, ils polluent plus.


#14375
Bourges, le bus à l’arrêt - Marcheur 2418 - 14 octobre 2008 à 11:31

C’est certain qu’il y a des améliorations à réaliser au niveau des transports en commun sur Bourges.

Concernant la disposition des lignes dans l’agglomération cela semble bien fait mais il faut les intensifier niveau horaire (quite à réduire la taille des bus pour économiser).

Cependant il manque une ligne circulaire desservant les quartiers directement entre eux.
A Poitiers, deux lignes circulaires existent (une dans un sens, une dans l’autre et passant les deux au même endroit). A Bourges cela peut être mise en place ; elle passerait par Chancellerie,Gibjoncs(et facultés),Hopital,Esam (et lycées),Val d’Auron,Aéroport,Prado,Nation,Gare,Saint-Doulchard,Prospective et Chancellerie.

Concernant le plan vélo il y a de gros progrés à faire pour de vrais pistes cyclables et encourager cette pratique.
Au passage, il faudrait éviter que les voitures passent en hyper centre (Gordaine et Moyenne).
Enfin, une gare routière prés de la gare serait peut être plus efficiant.


#14345