Alors, on peut dire qu’il y avait du panache et de l’audace dans la candidature de la ville de Bourges à partir du moment où cette candidature n’était pas évidente et que Bourges n’a ni la taille ni la renommée ni les accès en transports comparables aux précédentes villes françaises qui ont été élues : Paris, Avignon, Lille, Marseille...et désormais Bourges. Sur le papier, ce n’était donc pas gagné et même un peu prétentieux si on veut aller par là. Après, l’audace est toute relative mais quand même.

Sinon, des politiques et des professionnels "payés pour cela" qui ne font rien, il y en a plein. On peut saluer quand même ceux qui essaient...et même réussissent. Avec Pascal Blanc par exemple, il ne se serait rien passé et pourtant, il aurait pu le faire. Après, le dossier de candidature a essayé d’avancer des atouts ou des volontés, c’est le jeu. Seul le Jury sait ce qui a fait la différence. Étant européen (deux représentants français il me semble), le jury n’avait a priori que peu d’enjeux politiques franco-français en tête autres que ceux exposés dans les différents dossiers de candidature.

Sinon, bien sûr, comme dit, rien n’est fait. On doit passer de la communication à l’action. Et les bienfaits supposés de cette exposition sont a démontrer. Mais une chose est certaine, il n’y a aucun risque à tenter. Ça ne peut pas être pire ou difficilement. On peut être septique mais il faut savoir parfois faire vivre l’espoir car nous ne sommes pas à l’abri que ce soit positif. Après, on peut être partisan de ne rien faire. Là au moins, le résultat est garantie.