Bernard Javerliat commet un article où il exprime un point de vue sur les éoliennes. Il récolte des réponses lapidaires : Anonyme : « Malgré ce tissu d’approximations délibérément à charge, je continue d’aimer les éoliennes, na !!! » Anonyme : « Un joli tissu d’idioties » Pingouin : « je veux bien un extrait du cv (surtout la rubrique formation) de l’auteur ». On n’est plus dans le rationnel, on est bel et bien dans le miroir aux écolos-alouettes, refusant d’étudier tout argument contre ces éoliennes dont ils se sont entichés. Si on touche à ça, ça les fout en rogne. Le "miroir aux écolos" semble encore plus vrai ! Alouette !
Une réponse moins succincte mais tout aussi définitive est celle de Ecolo-Prout : « On a ici la bêtise berrichone dans toute sa splendeur ! » L’article de Bernard Javerliat l’a rendu « furax ». Il ne répond pas à l’article puisque il se lance dans un diatribe anti-nucléaire - jusqu’à la mauvaise foi, d’ailleurs. EcoloProut : « la centrale de Belleville/Loire à proximité du joli village de Sancerre ! » N’oublions pas l’adjectif "joli" pour bien faire sentir à quel point Sancerre pâtit de cette proximité. Une proximité relative : Belleville-sur-Loire est à 20 km à vol d’oiseau de Sancerre. On peut tourner autour de Sancerre, mater le monotone paysage de vignobles, aller de Sancerre à Chavignol sans se rendre compte que y’a une centrale à 20 bornes. Faut pas marcher sur la tête et faire croire que la centrale nucléaire est posée au pied du piton de Sancerre.
Pourtant, il ne semble pas y avoir consensus dans le monde vert-écolo-développement-durable sur ce sujet.
Y’a d’abord une première question toute simple : l’éolien, par sa nature, ne peut produire que de l’énergie intermittente. Que faire lorsqu’il n’y a plus de vent ou qu’il y en a trop ? Par quoi remplace-t-on cette énergie qui soudainement fait défaut ? De deux choses l’une : soit l’énergie produite par les éoliennes ne servait à rien - et on ne fait rien, on peut même les démonter ; soit l’énergie produite par les éoliennes étaient utilisée - mais alors il faut obligatoirement compléter un parc d’éoliennes par des centrales thermiques qui doivent monter rapidement en puissance pour combler l’arrêt des éoliennes.
Il y a plein d’autres questions : baladez-vous sur internet, vous y trouverez plein d’exemples de la bêtise berrichonne. J’avoue : sur ce sujet, j’ai fait la girouette - en abandonnant ce mirage des éoliennes, en revenant au monde réel.
La dernière question, bien sûr, c’est l’esthétisme... Là, que dire ? Lorsque je vois une éolienne, j’me dis : « Putain, ça alors ! y’a des cons qu’on chouré le moulin, ils ont laissé que les arêtes. » Mais bah, on est hors-sujet...