Le terrorisme d’Etat de l’ultra droite vient de frapper le CREPS de la Région Centre inauguré à Bourges il y a seulement quatre ans. L’Etat a décidé de sa fermeture avec dix autres CREPS dont Poitiers et Vichy. Le ministère des sports a confirmé hier l’information qui n’était jusqu’à présent qu’une rumeur au caractère rocambolesque.
L’annonce officielle de cette fermeture sera faite mardi prochain. Elle est prévue pour septembre 2010 avec un désengagement de l’Etat qui serait effectif au 1er janvier 2010. Le CREPS du Centre a coûté la modique somme de 40 millions d’euros. La presse locale, souligne qu’au mois de septembre, le ministre des sports était venu en visite pour exprimer toute son admiration face à un tel équipement.
Le gentil communiqué du Parti Socialiste du Cher qui faisait part de « sa grande inquiétude concernant les rumeurs persistantes sur les projets de fermeture par le gouvernement de la moitié des Centres d’éducation populaire et de sport (CREPS) (dont celui de Bourges) », est déjà obsolète. Il va falloir se battre et descendre dans la rue. N’en déplaise à Julien Dray qui estimait récemment dans la presse institutionnelle (ici) que le rôle de l’opposition n’était pas « d’accompagner les manifestants » en étant des « agitateurs » mais des « responsables politiques sérieux ».
Rappelons que le maire de Bourges, Serge Lepeltier - présenté par Philippe Bensac comme le seul supporter crédible à Nicolas Sarkozy - a annoncé dans son programme électoral que Bourges passerait avec lui le cap des 5000 étudiants. C’est mal parti.
Il nous reste encore l’espoir du TGV à Bourges pour 2040 ou l’installation d’usine de traitement de déchets nucléaires. Ne dramatisons pas. Donc.