La polémique bat son plein depuis jeudi 20 mars dernier, après les déclarations fracassantes de J.M. Guérineau faisant porter la responsabilité de la défaite de la gauche aux municipales sur les épaules d’I. Félix.
Alors, maladresse, exagération des journalistes ? Yannick Bedin sur son blog tente d’apaiser les choses, et se dit « écœuré par le côté sensationnaliste de l’accroche, injuste voire insupportable humainement pour la tête de liste de la Gauche unie. » Et quelques ligne plus loin, il ajoute « Comme beaucoup, je souhaitais ardemment la victoire de la gauche aux élections municipales. »
Yannick Bedin peut-être. En va-t-il autant pour l’ensemble de l’appareil du PCF sur Bourges. Irène Félix, violemment mise en cause n’hésite pas à écrire : « Pendant que ces derniers [elle parle des communistes] s’impliquaient avec coeur dans la campagne, d’autres attendaient la défaite et la désiraient. »
Une partie des communistes sur Bourges a-t-elle désiré la défaite de la Gauche Unie, en représailles vis à vis du départ en cavalier seul de la tête de liste socialiste ?
L’accusation est très grave. On n’imagine pas qu’Irène Félix puisse la prononcer à la légère. Bien sûr, on ne pourra rien prouver. Mais l’examen du scrutin montre néanmoins la mauvaise performance de la Gauche Unie sur Bourges-Nord, fief normalement acquis à la gauche, et qui aurait dû faire la différence. Certains disent d’ailleurs que la campagne dans ces quartiers fut menée par les communistes sans zèle excessif...
En tous cas, de tels soupçons pèseront durablement sur la gauche berruyère qui ne peut pas se payer le luxe de la désunion.
En Septembre 2007, Yannick Bedin titrait "Des coups" le billet de son blog où il commentait la décision d’Irène Félix de se présenter aux municipales.
Espérons qu’un jour la gauche berruyère utilisera son énergie pour mettre des coups au seul adversaire qui mérite d’en recevoir, la droite locale.
Vue l’ambiance, celle-ci a encore quelques beaux jours devant elle ...