Dans son papier sur Bourges, notre force, paru le 06 mars, Bertrand Philippe commet une jolie coquille : au lieu de Romain Girouille, il écrit Romain Goupille, confondant sans doute le jeune champion de tir à l’arc, « mascotte » de la liste Lepeltier, avec Romain Goupil le cinéaste.
Pour sûr voilà un candidat qui semble motivé. Pendant la campagne, apprend-t-on, le maire-candidat l’aura « intéressé » par « sa passion de Bourges et de l’écologie ». Bigre, que c’est intéressant ! Tu veux d’l’info en v’là !
Le tireur à l’arc n’a pas grand chose de plus à dire. Romain, c’est pas une flèche... Qu’importe au fond ? Faire une campagne électorale aujourd’hui, c’est d’abord maîtriser l’art de la communication. La présence du jeune Girouille sur la liste « Bourges, notre force » l’atteste : on choisit parfois davantage les membres d’une équipe municipale sur des critères d’image (c’est porteur, coco, un champion !) que pour leur compétence et leur engagement politique.
Bref, faire de la politique, c’est un peu faire du cinéma, comme le rappelle malgré elle l’erreur plaisante du journaliste du Berry Républicain.