La revue Capital propose dans son numéro de février un dossier intitulé « Votre ville est-elle bien gérée ? » dans lequel il apparait que Bourges serait plutôt bien gérée, avec ce commentaire :
« De lourds investissements de rénovation dans les quartiers populaires, la création d’un conservatoire et d’une salle de spectacles n’ont pesé ni sur l’endettement ni sur la fiscalité. »
A première vue, il est champion, notre bon maire !
Mais si on regarde de plus les résultats, on peut lire :
– Evolution entre 2001 et 2006 et par habitant du montant de la taxe d’habitation : + 17,91%
– Evolution entre 2001 et 2006 et par habitant du montant de la taxe sur le foncier bâti : +19,10%
18 à 19 % d’augmentation [1] ! A part ça, la fiscalité n’a pas augmenté !
A "seconde" vue, et avec l’aide de Capital, il se moquerait pas un peu de nous, notre bon maire ?
PS : Sur le site de Capital, seules 11 villes de province sont mentionnées ; Si vous voulez voir Bourges, il faut acheter la revue pour la modique somme de 2,80 € ...
Quand le Capital soutient Serge Lepeltier
- Nicolas A.
- 10 février 2008 à 20:17
D’autre villes de la taille de Bourges (de droite et de GAUCHE !!??) ont une fiscalité supérieure à l’inflation. Elles n’ont pas (ou presque) de taxe d’habitation et de foncier bâti inférieure à l’inflation. Prenons l’exemple d’Aubervilliers (62 000 habitants) : L’évolution des taxes d’habitation et de foncier bâti sont de + 41,59 % et de +39,13%. Mais là, peut être est-ce normal ? Il faut lire l’intégralité de l’article et donner l’intégralité des chiffres. Alors Monsieur Lepeltier est soutenu par Capital. Et les autres maire qui ont un bon bilan, notamment les maires de gauche comme ceux de Brest, d’Angers, Pessac... Si monsieur Lepeltier n’est pas un bon maire, je ne pense pas que les autres prétendants (Mme Félix, conseillère municipale et générales qui ne propose pas beaucoup de solutions (vote contre les cinémas, le centre commercial avaricum...) à part montrer qu’elle a beaucoup d’ambitions (personnelles).
P.S. : La démagogie ne sert à rien, mais la vérité est nécessaire dans certains cas, notamment en période d’élections municipales.