Manque pas d’air, Irène !

lundi 19 septembre 2011 à 19:10

A propos de la primaire socialiste, Irène Félix déclare sur son blog qu’elle approuve la position de Martine Aubry, « selon laquelle la crise ne remet en cause le projet socialiste mais au contraire lui donne crédit. Car ce que nous proposons, qui diffère fondamentalement de ce que la droite propose en matière de répartition des efforts entre riches et pauvres, est une condition de sortie de la crise. Il suffit de regarder la Grèce pour le comprendre. »

Manque pas d’air, Irène. Que l’on sache, c’est bien Georges Papandréou, Premier ministre de la Grèce, président du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), Président de l’Internationale socialiste qui a conduit le peuple grec dans la situation que l’on sait, en déposant sans combattre les armes devant les attaques du FMI et des spéculateurs, non ? Les millions de grecs dans les rues, c’est bien à cause de la politique du socialiste Papandréou, non ?

Sans rire, il y a encore des militants pour gober de telles fadaises ?


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commentaires
Manque pas d’air, Irène ! - Mister K - 21 septembre 2011 à 08:58

« la crise ne remet en cause le projet socialiste mais au contraire lui donne crédit »

Bon, c’est vrai que l’on peut comprendre la phrase de façon stricte, mais on peut aussi la replacer dans son contexte, l’élection présidentielle française. Et le projet socialiste dont il est question est bien entendu le projet socialiste à cette élection. D’ailleurs, peut-on réellement dire qu’il y a un projet socialiste au-delà des frontières ? Je ne pense pas. Des valeurs communes, certes. Des projets communs dans le cadre de l’Europe, certes. Un projet commun, non. Les socialistes espagnols sont différents des travaillistes anglais qui sont eux-mêmes différents des socialistes français.

Pour Papandréou, il n’est pas responsable de la crise comme on pourrait éventuellement le comprendre ici. Il est responsable de sa gestion qui s’effectue sous la tutelle du FMI et de l’Europe (et donc principalement sous la tutelle de Sarkozy et de Merkel qui sont de droite...). Sa gestion est effectivement critiquable. Mais de mon coté, je paierai cher pour voir ce qu’un Mélenchon ferait ***vraiment*** dans une situation équivalente. Car du discours à l’action politique, il y a parfois un gouffre...


#33370
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 21 septembre 2011 à  09:38

Les socialistes espagnols sont différents des travaillistes anglais qui sont eux-mêmes différents des socialistes français.

Bien sûr.

Ce ne sont pas les socialistes en France qui ont réalisé le plus grand nombre de privatisations .
Ca n’est pas grace aux voix des socialistes qu’à été possible la forfaiture du traité de Lisbonne en France.
Ca n’est pas un socialiste français qui est patron de l’OMC
Ca n’est pas un socialiste français qui a été patron du FMI et qui a ordonné la cure d’austérité de la Grèce
Ca n’est pas un socialiste portugais qui est président de la commission européenne.
Ce ne sont pas des socialistes en Espagne qui ont voté dernièrement la "regle d’or" constitutionnelle.

C’est bon, faut que j’en rajoute ? Faudrait peut-etre voir la réalité en face, au bout d’un moment : les socialistes en Europe agissent exactement comme les néolibéraux. En France comme ailleurs.

Mais de mon coté, je paierai cher pour voir ce qu’un Mélenchon ferait ***vraiment*** dans une situation équivalente

Y’a même pas à payer, y’a qu’a l’élire ;-)

#33371 | Répond au message #33370
Manque pas d’air, Irène ! - bombix - 21 septembre 2011 à  10:14

Y’a même pas à payer, y’a qu’a l’élire

D’autant que Mélenchon n’a jamais fait partie du Parti Socialiste, n’a pas participé au gouvernement de la gauche plurielle, et a fait son deuil de l’héritage Mitterrand, auquel il ne voue pas un culte suspect. Pour finir, il ne fait pas alliance avec un PCF qui depuis la guerre, en 1947, en 1968, et jusqu’au mouvement des retraites de l’année dernière, a étouffé (ou fait étouffer par ses relais dans les appareils syndicaux) les mouvements sociaux qu’il ne pouvait pas récupérer et recycler dans le chaudron de sa cuisine politicienne.

En somme, M. Mélenchon nous demande de croire à une stratégie politique qui n’a produit que des échecs ou des catastrophes depuis des décennies. Avec, en plus, un culte du chef et du leader tout à fait problématique. « Il n’est point de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni tribun ». A t on le droit de ne pas être convaincu ? Peut-on — sans risque de se faire lyncher — poser quelques petites questions blasphèmatoires dans l’assemblée des vieux croyants ?

#33372 | Répond au message #33371
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 21 septembre 2011 à  11:34

Peut-on — sans risque de se faire lyncher — poser quelques petites questions blasphèmatoires dans l’assemblée des vieux croyants ?

Oui, on peut. Mais on peut pas dire n’importe quoi, comme par exemple que le PS français serait vraiment socialiste et différent des autres partis sociaux-démocrates européens. L’expérience prouve - depuis 30 ans quand même - que c’est faux, et qu’en conséquence, les remettre au pouvoir n’aurait aucune influence sur la direction que prend le pays. On ne peut pas non plus dire « j’aimerais l’y voir » et faire comprendre qu’on ne trouve pas raisonnable de voter pour lui.

Cela mis à part, on peut donc critiquer Mélenchon.

Sur son parcours.
Il a en effet été membre du PS. Mais il a fini par en partir quand ce n’était plus tenable, au contraire d’autres - Montebourg par ex - qui epèrent encore changer le PS de l’intérieur Y’en a qui essayent depuis longtemps sans aucun succès !.

Son alliance avec le PC.
La politique demande de l’intendance, et le PC, s’il ne représente plus grand chose lors d’une présidentielle, dispose encore de nombreux militants. Si l’on peut douter de la sincérité de l’appareil, il semble que les militants souhaitent la candidature de Mélenchon. (J’ai cru comprendre qu’ils l’avaient choisi comme candidat pour 2012)

Le culte de la personnalité et ses qualités de tribun.
En 2007, Marie-Georges Buffet, sans culte de la personnalité ni grandes qualités de tribun a fait moins de 2% ! J’ai bien peur que ce soit l’élection présidentielle qui exige ces "défauts", non ?

Voila. Mélenchon a surement plein de défauts, et si ça se trouve, ça serait même un Mitterand bis (ou p’tet’ même un nouveau Staline). Mais on peut aussi regarder ses passages à la télé et à la radio, on peut écouter ses discours, et pas seulement les extraits diffusés par BFM. On peut aussi lire son blog pour essayer de se faire une idée.

On peut être victime du syndrome de 2002, et par conséquent voter “utile”. On peut aussi ne pas voter. Mais on ne viendra pas, dans les deux cas, se plaindre que rien ne change.

PS : les détracteurs “à priori” de Mélenchon n’ont pas de soucis à se faire puisque les sondages ne lui donnent aucune chance. Laissez donc les imbéciles qui l’écoutent délirer dans leur coin ! Ces mêmes sondages prévoient que Hollande fera un très bon Président “normal” et que le FN fera 20 pions.

#33373 | Répond au message #33372
Manque pas d’air, Irène ! - bombix - 21 septembre 2011 à  13:33

Ah mais moi je trouve Mélenchon intéressant. Et puis, bon point pour lui, il parle bien. Et puis je crois qu’il a une logique politique. Mais je ne suis pas convaincu. C’est tout.

J’ai bien peur que ce soit l’élection présidentielle qui exige ces "défauts", non ?

C’est toute la question, parce que c’est toute l’ambiguïté. On n’est pas obligé de penser que l’action politique doit se satisfaire des rôles et des institutions dont on hérite. Mélenchon, depuis le départ, accepte les règles du jeu en disant qu’il va les bouleverser. On n’est pas obligé de le croire sur parole. J’aurais préféré qu’il perde un peu de temps et qu’il construise un vrai mouvement qui parte de la base, plutôt qu’un bricolage avec d’anciens aigris du PS et des Verts en mal de fauteuils, avec une stratégie d’abord et avant tout électoraliste. Il est hanté par l’inefficacité. Parfois, la plus sûre manière d’être inefficace, c’est de vouloir à tout prix l’être. Tiens, en parlant de Vert, je voudrais bien savoir ce que les écologistes du PG pensent de la déclaration du PCF à propos de Marcoule. Alors, tout sera résolu dans le nucléaire quand on l’aura réintégré dans le secteur public, quand la puissance publique aura la responsabilité et le contrôle de la sécurité des installations ? C’est ça, ça se réduit à ça le problème du nucléaire ? A Tchernobyl, on était dans une logique de marché ? Et ça a empêché quoi que ce soit ? Et on dit dans le même temps qu’on prend en compte les problèmes liés à la « protection de l’environnement » (je n’aime pas trop cette expression, mais bon ...) ? Quelle foutaise !

#33375 | Répond au message #33373
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 21 septembre 2011 à  14:11

« Tiens, en parlant de Vert, je voudrais bien savoir ce que les écologistes du PG pensent de la déclaration du PCF à propos de Marcoule »
A propos de Marcoule, je sais pas. A propos du nucléaire, je sais :

Question de "Direct Matin" : Cela ne va pas sans paradoxe : votre Parti de Gauche prône la sortie du nucléaire, le PCF hésite…
Réponse de Mélenchon :
C’est un débat qui touche toute la gauche, et peut-être toute la société. Il y a de vrais arguments d’un côté et de l’autre. En tant que candidat commun, je porterai la parole commune fixée par le Front de Gauche qui consiste à donner la parole au peuple souverain. Donc, un, il faudra un débat, deux il faudra un référendum. A l’occasion de ce referendum, chacun sera libre de défendre sa propre opinion, le Parti de Gauche de son côté, le PCF du sien. Seul le PS et l’Ump refusent ce référendum.

C’est d’ailleurs dans le programme du Front de Gauche

#33376 | Répond au message #33375
Manque pas d’air, Irène ! - Mister K - 21 septembre 2011 à  19:23

Mais on peut pas dire n’importe quoi, comme par exemple que le PS français serait vraiment socialiste et différent des autres partis sociaux-démocrates européens.

Et pourtant...c’est quand même le cas. Donc je le dis ;-) M’enfin, bon, j’vais pas me mettre à défendre les socialistes (français ou pas), ils sont assez grand pour le faire eux-mêmes. On peut même remarquer, si on observe bien, que tous les socialistes français ne sont déjà pas d’accord sur tout entre eux. Entre Valls et Montebourg, il y a quand même un écart. M’enfin, bon, c’est toujours plus facile de simplifier et caricaturer que de nuancer. Les socialistes sont effectivement la risée du reste de la gauche et c’est assez facile de leur taper dessus. Mais je ne suis pas persuadé que c’est comme cela qu’on les fera changer d’avis. C’est peut-être même une des sources inconsciente du virage à droite assumé ou non d’une partie du PS...

#33381 | Répond au message #33373
Manque pas d’air, Irène ! - bombix - 21 septembre 2011 à  20:26

Mais on peut aussi regarder ses passages à la télé et à la radio, on peut écouter ses discours, et pas seulement les extraits diffusés par BFM. On peut aussi lire son blog pour essayer de se faire une idée.

Oui, enfin, si tu veux te faire une idée de ce que vaut une Peugeot, tu ne lis pas que la pub pour les Peugeot ... hein. Tu va voir un peu ce que disent les gens qui n’ont aucun intérêt à défendre Peugeot, et qui en ont une certaine expérience, par exemple des utilisateurs. Et même la concurrence, qui peut avoir quelques arguments.
Par exemple on peut aller voir la fiche de Mélenchon. On y apprend qu’il a soutenu Royal en 2006 dans la primaire. C’est quand même pas mal ça. Pour la casser sur son blog en octobre 2007 (au passage, je n’ai pas retrouvé le billet sur le blog de Mélenchon). Et aujourd’hui, c’est de nouveau glamour : « Nous commençons à avoir un vocabulaire commun contre l’oligarchie et pour affronter la finance. Un front de résistance se dessine qui va du Front de gauche à certaines positions d’Éva Joly et de socialistes comme Arnaud Montebourg mais aussi Ségolène Royal qui se montre parfois plus proche de mon discours que de celui de François Hollande ».

« C’est "formidable que tu sois venue", "tu comprends notre démarche de la radicalité concrète", a ajouté tout sourire celui qui avait quitté le PS en novembre 2008, dénonçant son orientation vers "le centre-gauche" après la victoire de la motion de Ségolène Royal en vue du congrès de Reims. Il lui a également souhaité "bonne chance". » Source.

pfff...

C’est pas un élève de Mitterrand pour rien celui-là.

#33383 | Répond au message #33373
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 21 septembre 2011 à  21:11

au passage, je n’ai pas retrouvé le billet sur le blog de Mélenchon

Il est ici : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2007/10/23/au-chili-perplexe/comment-page-2/

Que Mélenchon ait changé d’avis sur Royal entre le début de son hold-up sur le PS et la fin de la campagne, où elle voulait envoyer les galopins à l’armée, ou elle avouait qu’elle ne croyait pas une seconde aux propositions qu’elle défendait (smic à 1500 euro par ex) ne me gène pas. D’autant qu’il y en a un paquet qui ont fait pareil, les électeurs en premier.

Bon j’arrête ce petit jeu qui consiste à trouver coûte que coûte des travers au personnage. Il ne vous plait pas, c’est votre droit. Mais les procès d’intention m’ennuient. A l’occasion vous m’expliquerez pour qui vous voterez en 2012. Je ne sais pas si je voterai Mélenchon, mais une chose est sûre je ne voterai pas socialiste. Pas parce que leur tronche ne me revient pas, mais en me basant sur des faits quand ils sont au pouvoir. Ici et ailleurs en Europe.

#33385 | Répond au message #33383
Manque pas d’air, Irène ! - bombix - 21 septembre 2011 à  22:23

Mais les procès d’intention m’ennuient.

Euh ... tu pousses pas un peu, là ? Il ne s’agit pas de procès d’intention. On est quand même en droit d’exiger des politiques un minimum de cohérence, de Mélenchon comme de tous les autres. Je ne vois pas pourquoi, tout d’un coup, on devrait croire Mélenchon sur parole. Et je persiste, et je signe, pour dire que ses petits jeux de yoyos avec ses anciens camarades socialistes sont agaçants.
Mais je ne sais pas si tu l’as écouté si bien que ça. Par exemple, dans son discours sur Mitterrand, il dit haut et fort que Mitterrand a mené une politique de gauche, ce que tu nies formellement. C’est même par référence à cette expérience qu’il se situe. Ils parlent des militants trotskistes de l’époque qui n’ont pas suivi le PS., de ces 25.000 jeunes gens "cultivés et éduqués politiquement", qui ont perdu une occasion d’emmener le pays vers le socialisme. Donc Mélenchon identifie bien Mitterrand et le socialisme. C’est son droit. C’est notre droit de nous interroger. Il est vraiment très intéressant ce discours. Un observateur et un penseur politique aussi fin que J.C. Milner produit une analyse symétriquement opposée. Pour lui, la cérémonie de Mitterrand au Panthéon (1981, pas 1983), c’est une clôture : le peuple qui a fait toutes les révolutions, le peuple de Paris, en 89, en 48, en 70 et même, même en 68 sort de la scène de l’histoire avec cette cérémonie. C’est un symbole et une revanche de la bourgeoisie sur le peuple. Voilà. Il y a des thèses bien identifiées. Pour croire en Mélenchon, il faut croire un tout petit peu en Mitterrand. On a des arguments pour ne pas croire en Mitterrand.

#33386 | Répond au message #33385
Curieux quand même, Mélenchon - bombix - 25 septembre 2011 à  10:37

Bien curieux ce Mélenchon tout de même : "Le coeur du programme ne sera jamais autre chose que la question du partage des richesses" ... "même la question écologique se ramène à cette question du partage des richesses". (Conférence, à 1h31). Ca c’est la conception mélenchonienne du socialisme. La question politique a pourtant toujours été la question de la liberté. On est bien d’accord qu’il n’y a pas de liberté sans puissance, ou alors il s’agirait d’une liberté impuissante. Mais quand même, drôle de perversion d’imaginer que puisqu’on aura la richesse, on sera libre (1). Enfin assimiler la question écologique au partage de la richesse, c’est ne pas sortir de l’idéologie d’un monde dont nous serions maîtres et possesseurs, qu’on peut dépecer et qu’il faut se partager.
Il faudrait presque commenter chaque phrase, chaque séquence de cette conférence. Mitterrand y commence sa carrière en 1965, et la finit en ... 1983 !

(1) C’était si peu l’idée des communards en 1870 qu’ils négligèrent de s’emparer de la Banque de France. En quoi ils eurent peut être tort, mais au moins cela témoigne de la hiérarchie des valeurs qui les inspiraient. Qui guide le Peuple ?

#33419 | Répond au message #33386
Manque pas d’air, Irène ! - Thomas R - 25 septembre 2011 à  16:40

Etonnant mon cher bernard de vous voir admirateur de Mélenchon, qui a certe rendu sa carte u ps pour mieux fonder un pg, 1 mois juste avant la création du NPA, hasard du calendrier ou tactique, qui dans beaucoup d’endroit (ville, conseil régionaux, généraux) gere du plus tranquilement possible avec ce ps qu’ils désapprouvent à longueur d’interview, communiqué.

Certe beaucoup d’adhérent du pg ne sont pas des "sociaux traitres" en puissance, voir de bons camarades mais permettez moi, permettez nous d’avoir de grand doute sur la suite...

#33425 | Répond au message #33385
Manque pas d’air, Irène ! - DD - 21 septembre 2011 à  17:20
#33377 | Répond au message #33372
Manque pas d’air, Irène ! - bombix - 21 septembre 2011 à  17:50

 ;-) C’est quand même cruel internet ...

#33378 | Répond au message #33377
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 21 septembre 2011 à  18:37

C’est vrai que la barbichette, ça en jette !

#33380 | Répond au message #33378
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 21 septembre 2011 à  18:36

d’autant qu’il n’a pas fait campagne pour Maastricht ...

Exact. Et si vous remontez encore plus dans le temps, vous verrez qu’il a fait partie de l’OCI. Mélenchon s’est expliqué sur sa position à l’époque de Maastricht dans son livre « Qu’ils s’en aillent tous ! » Vous pouvez vous y référer. A moins que, comme le dit cette image de la page d’accueil votre site, vous ne souhaitiez que proner l’abstention :

avantdevoter.JPG

 
Tous pourris, dites-vous ? Sauf Marine Lepen, si l’on regarde bien votre site...

Don’t feed the troll !

#33379 | Répond au message #33377
Manque pas d’air, Irène ! - DD - 22 septembre 2011 à  10:11

Mon site ? D’où vous vient cette idée saugrenue ? Je n’ai rien à voir avec ça et refuse d’y être mêlé. Je suis très surpris. Limite méfiant même : cette façon de sortir un blog du bois pour me le coller sous le nez avant de me montrer le chemin de la litière a quelque chose de très curieux .... On dirait la provocation d’un Maigret à court d’idées. Est-ce que je fais l’objet d’une enquête ?

Pour dissiper tous les doutes : je ne connais pas ce blog et je suis assez vexé qu’on puisse me l’attribuer. La forme comme le fond ne me correspondent pas du tout.

Don’t feed the godwin !

#33388 | Répond au message #33379
Manque pas d’air, Irène ! - B. Javerliat - 22 septembre 2011 à  11:12

Ce site n’est pas le votre ? Donc soit, acceptons-le. Mais si vous aviez fait la démarche qui a été la mienne, vous ne vous seriez pas contenté de regarder cette archive de l’INA, mais vous auriez cliqué sur le lien qui renvoie vers celui qui a publié cette vidéo. Et vous seriez tombé comme moi sur ce site qui trouve des défauts impardonnables à tous les candidats à la future présidentielle sauf... M. Lepen. Peut-etre alors vous seriez-vous interrogé sur le “pourquoi du comment” de la mise en ligne de cette vidéo. On trouve aussi cette vidéo postée par prechi-precha.fr dont je vous recommande la lecture

A propos, qu’avez-vous voté au referendum de Maastricht ? Moi, je me suis abstenu, n’arrivant pas a comprendre les tenants et les aboutissants du projet. Mais je ne jette pas la pierre à ceux qui ont voté “oui” et qui, pour une grande majorité, y voyaient - naïvement peut-être - un moyen de prévenir les générations futures des désastres qu’a connu l’Europe au 20è siecle.

Pour en revenir à Mélenchon, s’il a voté oui pour Maastricht en 1992, il a ensuite voté contre le passage à l’Euro[1], contre le Traité d’Amsterdam en 1998, contre le traité de Nice en 2001 et contre le TCE en 2005. On retient quoi ? Le seul vote favorable à l’Europe de Mélenchon il y a 20 ans, ou tous les autres qui ont suivi ?

[1] Comme Yann Galut, tiens !

#33389 | Répond au message #33388
Manque pas d’air, Irène ! - DD - 22 septembre 2011 à  12:06

Mais si vous aviez fait la démarche qui a été la mienne, vous ne vous seriez pas contenté de regarder cette archive de l’INA, mais vous auriez cliqué sur le lien qui renvoie vers celui qui a publié cette vidéo.

je vois vraiment pas l’intérêt : c’est une video de l’INA, elle perd pas son intérêt parce que la source de la source de la source est un con... Ça me paraît tout à fait hors de propos. J’ai recherché cette vidéo que je connaissais et j’ai balancé le premier lien proposé sans faire attention au pédigré de celui qui l’a postée.

Et je recommencerais ... !

On retient quoi ? Le seul vote favorable à l’Europe de Mélenchon il y a 20 ans, ou tous les autres qui ont suivi ?

On retient ce qu’on veut et chacun se fait son idée, au vu des discours d’aujourd’hui et d’hier, au vu de ce qu’il sait de la façon dont on construit une carrière quand on fait de la politique un métier et qu’on en a besoin pour manger et au vu de ce que bon lui semble

#33390 | Répond au message #33389