Narboux s’indigne aussi

mardi 4 janvier 2011 à 12:00

Encore un déçu du libéralisme ! Après papy Hessel, c’est au tour de papy Narboux de s’indigner :

« Il faut à mon sens revoir la répartition économque au niveau des territoires et comme dans les années 1970, favoriser la décentralisation massive, faire une vraie révolution et cesser de ne penser qu’à paris et à l’Ile de France.
mais il n’y a pas de volonté politique, et surtout avec la mondialisation et le libéralisme, c’est une culture qui s’en va, une manière de vivre et de bien vivre.
 »

On vous le laisse avec les fautes, c’est plus joli. Les conséquences du libéralisme de ses amis UMP commencent à parvenir au cerveau de Roland Narboux. Ça progresse. Encore un peu, et il va nous dire de voter Socialiste aux Cantonales !

Sinon, - mais on n’est pas des historiens, nous, hein ? - il semble que la « décentralisation massive », c’est plutôt dans les années 80 et sous un gouvernement socialiste, que ça s’est fait.


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commentaires
Narboux, des plumes et du goudron - Mister K - 5 janvier 2011 à 14:17

faire une vraie révolution et cesser de ne penser qu’à paris et à l’Ile de France.

Bon, déjà, ce n’est pas vrai. Depuis quelques temps, beaucoup de villes de province ont le vent en poupe, je pense notamment à Nantes, Rennes, Lille, Toulouse ou Lyon où il se passe vraiment des choses à tous les niveaux (culturels ou économiques).

Maintenant, il attend quoi le Narboux ? Des miracles ? Venant des autres ?
Le mec est quand même gonflé : il est depuis un bon moment (1995 ?) maire-adjoint à la ville de Bourges et il aimerait une révolution, il parle comme une victime. Si Bourges, par exemple, est une ville qui s’encroute et qui vieillit, ce n’est pas la faute de Paris, mais bien de celles et ceux qui gère la ville...donc, en partie de sa faute. En 1995, Lepeltier nous promettait monts et merveilles. Il insistait, dans mes souvenirs, sur l’économie. Avec lui, on allait voir ce qu’on allait voir. Ben 15 ans après, on a vu. Ou plutôt, on n’a rien vu (ce qui ne l’a pas empêché d’être réélu 2 fois d’ailleurs). Bourges doit son salut à une forte présence de militaires et de l’industrie militaire. Oui, ce n’est pas glorieux. Et ce n’est pas en construisant des centres commerciaux à Ground Avaricum que l’on va changer des choses. Les mentalités, si elles doivent changer, c’est d’abord à Bourges et dans la région. Ou sinon, faudra pas se plaindre de rester dans la merde. Moi, j’dis ça...

Sinon, j’ai beaucoup aimé le passage sur Paris et la neige. Parce qu’à Bourges (et à Orléans), il y a eu de la neige et c’était un peu comme la fin du monde aussi. Cela semblait même être le seul sujet d’actualité à Bourges. D’ailleurs, Narboux dans son Bourges-nymphos en a parlé lui aussi. Donc, il voit la paille dans l’oeil du voisin parisien et pas la poutre dans le sien...Mais bon, c’est tellement plus pratique quand on peut rejeter la faute sur les autres en oubliant ses propres responsabilités.


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