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Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bourges

dimanche 9 février 2003 à 16:08, par Charles-Henry Sadien

Ce n’est pas un mince exploit : le magazine L’Express a trouvé cinquante personnes qui « font bouger Bourges » ! Dans un numéro spécial, l’hebdomadaire cher à Françoise Giroud (paix à son âme), propose à ses lecteurs un portrait le plus souvent caricatural de ceux et de celles qui sont censés représenter le noyau dur des activistes de la capitale du Berry. Visiblement, ce n’est pas avec ces cinquante grosses têtes que la ville va « bouger ». L’Agitateur va encore se faire des amis.

C’est devenu un bon filon. Certaines publications nationales, pour renforcer leurs ventes en province, proposent des « numéros spéciaux » avec des sujets très ancrés sur la « presse de proximité ». Et il faut croire que cela rapporte gros. Voici donc que le magazine L’Express a cru bon sortir en ce début d’année un numéro spécial sur « les 50 personnalités qui font bouger Bourges ». Reléguant aux oubliettes tous les principes d’éthique et de déontologie, L’Express pond ainsi une série de portraits - plutôt mal écrits - qui flatte l’ego des intéressés mais qui s’apparente à du publi-journalisme ou à un exercice de communication qui n’a rien à voir avec le résultat d’une enquête ou d’un reportage sérieusement mené.

LEPELTIER MON AMOUR. On passera un voile pudique sur Serge Lepeltier, qui figure dans cette liste en raison de sa fonction de « sénateur-maire de Bourges ». Il est dit de lui que « Michèle Allô, Marie, j’ai perdu mon casse-noisettes » lui fait de l’ombre à l’UMP. Bah, c’est pas plus mal, vu la grosse gaffe qu’il a commise lors des dernières élections présidentielles en déclarant qu’il n’était pas souhaitable que les candidats UMP mal placés se retirent face au candidats de la gauche plurielle en cas de risque d’une victoire du FN aux législatives. « Il n’est pas facile d’avoir Gaston la Gaffe comme numéro deux du RPR ! », avait déclaré Edouard Balladur à propos de celui pour qui l’Autriche, ce beau pays du néo-nationalisme, est le pays de ses rêves - dixit son questionnaire de Proust, et qui accusait Lionel Jospin de se « balladuriser » !

Pas un mot non plus dans L’Express sur les finances de la ville, de plus en plus préoccupantes. Notre petit roi de Bourges est plutôt présenté comme un spécialiste de l’environnement. Bon, d’accord, il a fait arracher quelques centaines d’arbres, construit des dizaines de ronds-points immondes, utilisé des tonnes de pots de peintures financés par les fonds européens pour faire des pistes cyclable toujours inexploitables... mais cette conception de l’écologie conviendra sans doute à ceux qui aiment le béton.

GITTON MON BICHON. Rions un peu, en revanche, avec Philippe Gitton, maire adjoint à la culture, présenté comme un « amoureux de sa ville. » Fervent anti-bolchévique, connu pour ses nombreux dérapages verbaux et pour avoir été celui qui aurait négocié de petits arrangements avec le Front National lors des dernières élections municipales, L’Express ne précise pas que s’il « fait bouger la ville », ce n’est pas toujours dans le bon sens. Dans sa volonté affirmée de « casser la logique des festivals à Bourges », il a effectivement brisé et découragé un bon nombre d’initiatives locales pour privilégier sa « biennale d’art contemporain » où « comment mettre l’art au service de la communication politique d’une ville ».

Philippe Gitton qui déclare dans L’Express « ressentir Bourges dans les tripes », doit ressentir également quelques fourmillements dans son porte-monnaie puisqu’il a supprimé la subvention allouée par la ville à L’Institut International de Musique Electroacoustique (IMEB) dont l’existence est aujourd’hui menacée. L’année précédente, il avait déclaré, en public qu’il ne voyait pas l’intérêt de subventionner avec de l’argent « local », une institution d’envergure « internationale ». Tout le monde avait pris cela comme une boutade supplémentaire de cet incorrigible comique. Mais non, ce n’était pas pour rire. Comme en écho, Christian Clozier, directeur de l’IMEB qui figure lui aussi dans ce « top 50 », lui répond qu’en 1970, date de création de cet organisme, « une telle structure en province, c’était nouveau, et socialement motivant. » Mais L’Express ne cherche pas la polémique en omettant surtout de dire que l’IMEB pourrait fermer ses portes, mais en rappelant que « L’IMEB, c’est aujourd’hui une équipe de 14 personnes, la création, la recherche, la formation, les actions scolaires, les éditions de CD de vidéo, un concours et le festival Synthèse ». Pour ceux qui auraient la mémoire aussi courte que leurs idées...

NOULETTE LA POLICE. Au rayon « animateurs de la vie culturelle », on trouve aussi Karine Noulette de l’association Emmetrop, « à contre-courant des cultures institutionnelles et ultra-commerciales. » Sauf que Emmetrop n’a pas d’équivalence pour manier avec dextérité l’art du double langage : un pour les institutionnels, bien dans le sens du poil afin de ramasser l’oseille, et un autre avec plein de mots qui ne sont pas dans le dico, pour faire croire à son public potentiel que les emmestropiés sont toujours des rebelles en marge (ils aiment bien ce mot) des institutions, dans une dynamique « sociétale » (ils aiment bien aussi). Sauf aussi que Emmetrop confond la culture et le social pour ratisser large au niveau des subventions. Jamais Emmetrop n’a été aussi riche que depuis que la municipalité est à droite. Simple coïncidence ? Mieux : c’est l’une des associations culturelles les plus subventionnées de la ville, laquelle fait toujours référence à elle pour parler de l’action envers la jeunesse. Sauf que la très policée Karine Noulette et ses copains, ont dépassés la quarantaine et que les vrais jeunes, ben... y connaissent pas Emmetrop.

DERRIERE LA COLLING. On continue la belle série ? Tapis rouge, donc, pour Daniel Colling, le directeur du Printemps de Bourges, tout fier de répéter à qui veut bien l’entendre que son public s’est renouvelé à 90% par rapport au premier Printemps. Une bonne chose ? C’est une question d’interprétation. Si les pionniers ne reviennent pas à Bourges, c’est peut-être parce qu’ils n’y retrouvent plus l’esprit originel. Parler de renouvellement est d’ailleurs un peu grossier pour un festival qui est passé de 130.000 spectateurs en 1987 à 50.000 en 2002, avec quelques années creuses à tout juste 40.000 spectateurs à la fin des années 90. Remarquez, dans le genre « mégalo toujours satisfait de lui-même », on est particulièrement bien servi à Bourges, avec notamment Michel Pobeau, directeur de l’agence culturelle, qui déclare dans L’Express : « L’été il ne se passait rien à Bourges, alors j’ai créé le Festival Un Eté à Bourges en 1996 ». Ouais... y’avait quand même un truc qui s’appelait d’un autre nom et qui fonctionnait selon le même concept. La mairie lui a juste donné un peu de fric pour qu’il monte son « agence privée para-municipale ». Mais là c’est sans doute un peu trop nébuleux et technique pour L’Express qui ne cherche pas à voir plus loin que le bout de son tarin.

TROIS ZOBS ET UN RUFIN. Qu’est-ce qu’il fout dans cette liste, Jean-Christophe Rufin, prix Goncourt pour son bouquin Rouge Brésil ? Euh... c’est juste qu’il est né à Bourges « il y a cinquante ans ». Mais enfin ! De quoi s’agit-il exactement ? De la liste de ceux qui font bouger Bourges ou de celle des berruyers ayant une certaine notoriété ? Parce que Jean-Christophe Rufin, je ne l’ai pas souvent vu à Bourges, et je ne vois pas en quoi il fait bouger la ville avec son bouquin qui s’inscrit bien dans la lignée des Goncourt : chiant, pédant, faussement bien écrit.

MONO-INDUSTRIE. Allez, on passe au rayon « économie locale ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas « chié la honte » à L’Express en nous faisant bouffer des responsables périmés de l’armement, un secteur à l’agonie à Bourges. Les milliers de licenciés apprécieront. Les salariés d’Infomobile aussi, en voyant la tronche de leur patron Michel Tibayrenc, recrutés pour travailler dans le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (la classe !), et qui se retrouvent finalement pauvres télé-opéréateur payés au smic et sans possibilité d’évolution dans une simple entreprise de centre d’appels. Voilà qui symbolise tout le dynamisme de la ville de Bourges qui est dans une telle situation économique critique qu’elle ferait passer une déjection canine pour une pépite d’or.

J’arrête là ce trombinoscope, je me suis fais suffisamment d’amis pour aujourd’hui. En prime, je ne résiste pas à la tentation de citer Bernard Stéphan du Berry Républicain qui figure lui aussi dans le top des tops : « Nous faisons trop de journalisme assis. Il faut davantage se rendre sur le terrain ». Ils ne se sentiraient pas un peu visés les gars et les filles de L’Express qui ont commis ce magnifique dossier sponsorisé par Europe 2 et visiblement fortement téléguidé par le service communication de la mairie de Bourges ?

commentaires
Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bourges - 13 février 2009 à 09:49

et on reprend les même et on recommence !!! en kiosque cette semaine !
il faut rajouter à la liste les pbs liés à la culture : dans la nr (ou le berry je sais plus) d’aujourd’hui, on nous indique les déboires du conservatoire et de son parquet de danse, mais il y a aussi les fuites d’eau dont on ignore la cause et tout cela coute cher…alors combien coûte finalement l’école de musique ?………


#22317
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bourges - Ludo - 5 novembre 2003 à 11:16

Ben, c pas triste à Bourges.
Rassurez-vous : à Evreux, on a Debré !
C pas mal dans le genre : il vient de valider la création d’une nouvelle salle rock (avec salles de répétitions etc...) juste avant les élections dans la précipitation la plus totale. Le projet pourrissait dans un placard depuis plus de 2 ans alors que tout était prêt. On s’est bien emmerdé, nous, pendant 2 ans...


#1203
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - Guillaume - 17 juin 2003 à 21:00

Euh je suis quand meme d’accord avec l’auteur. Un maire qui bouge avant les elections, Emmetrop un rammassis d’opportunistes, quand au goncourt à part etre né a bourges je voit pas bien comment ils peuvent faire bouger la ville. Gentil Gentil petit berruyer, tu vas avaler gentillement ce que te dit "l’express"


#1063
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - Un ami - 29 avril 2003 à 17:12

Cet article est un ramassis d’insultes contre des gens dépositaires d’une autorité publique nécessaire, ce qui pourrait vous reconduire dans le bureau d’un juge d’instruction pour diffamation !

Devant un tribunal, on apprécierait le degré de diffamation !

Non, mais pensez-y quand même, vous pouvez tenir des propos plus neutres ou mesurés, c’est uniquement dans votre intérêt que je dis ça !


#960
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - Emmanuel - 6 avril 2003 à 22:31

Bonjour,
je ne suis pas du tout d’accord avec votre critique de Rouge Brésil, que je trouve excellent. Pour un Goncourt, c’est loin d’être aussi ennuyeux que d’habitude et que celui de cette année, notamment. Cordialement.


#919
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - Antoine - 16 février 2003 à 01:50

Tient c’est marrent ca alors ! on parle de bourges pour autre chose que le printemps... ENFIN !

Bon je veux juste dire que les petites villes de province personne n’en parle sauf pour dire du mal.
Alors disons du mal expres..

Surtout que le Berry c’est naze, pas meme capable de porter une blonde fadasse au top d’un miss france bidoné...

Le Berry c’est aussi Chateauroux et ses prisons.. deux pour 55 000 habitants. Ya Vierzon, voir ce qu’en dis Brel..

Si la France a un trou du cul, ce doit être Chateauroux. ya rien à y faire à part évacuer...
Mais des gens m’on quand meme dit que dans les vosges ou la creuse, dans le gers et la somme,
ya des "villes trou du cul" Alors si notre beau pays a plusieurs trou du cul on es pas dans la merde.
Soit, l berry c’es naze, je le sais j’y suis né. Le nombre de cons au km2 est abracadabrantesque,
pas même un prof capable de m’enseigner correctement l’orthographe !

Sans déconner ya des mecs qui se bougent le cul grave, pour monter des structures culturelles intéressantes. faut pas cracher dans la soupe.
Le truc c que personne n’en a rien à foutre. ces régions isolées des mégapoles comme Lyon, Paris, Lille, Marseille, Bordeau, Toulouse,
n’ont pas de moyens financiers délirants, un chomage en hausse permanante.
Les jeunes qui pourrai transformer tout ça on évacué, donc, les lieux, dans les mégapoles. moi même.. c’est à ce tirer une balle.

Deplus les mairies préferent financer des associations "folcloriques" et souvent inutiles plutot que passer la main aux jeunes qui sont dévoués a leur pattelins.
Sans compter les cons qui piquent dans la caisse, qui font de la politique comme on braque une banque.
Le pire c’est que ca aussi tout le monde s’en fout. Même Nicolas. Les vrai mendiants de la républiaue sont les ploiticiens.

Combien de "fêtes de la batteuse", "fêtes du boudin", "fêtes de la pomme de terre" "fêtes à georges sand"..

Tient parlons en de cette emmerdeuse. Elle pirate complettement toute sorte de travail culturel Bérichon.
On parle plus (+) de cet ecrivain qui me casse les couilles depuis ma naissance à quelque lieux de Nohan... Sorcière ! J’exacerbe ma mysoginie là.
et pis elle fumai la pipe. moi j’aime pas l’odeur de la pipe, le goût est meilleur, c’est bien connu.
Le rabachage systématique dans les écoles de l’indre des fiertés locales m’a traumatisé... le général bertrnd, Georges Sand, Depardieu, Deniso..
Maintenant l’autre là qui traine chez ardisson.. Ango je crois... pff. J’aime encore mieu l’odeur des poubelles le matin à Paris.

On peu se moquer des Berrihons, des creusois, des péquenos en général, mais je pense qu’on doit surtout les plaindre.
Desproges disais sur Bourges " Du haut de la rue Moyenne, on voit le bas de la rue moyenne"...
Ca résume bien la situation. elle doit faire dans les 120 mètres cette rue, la plus grande rue commercante de cette ville.
Cette rue est pavée constament en travaux pour une simple et bonne raison.
C’est que la ville, comme Chateauroux d’ailleur, est le plus gros employeur alors faut bien occuper les employer municipaux. (faut que j’arrete d’etre ironique moi)
C’est marent. J’ai été étudiant à Bourges pendant le temps ou la mairie à changer de coulleur. de rouge à bleu.
Alors vu que quand c’étair tout rouge les finances étais a plat (syndrome général des rouge, c’est domage.) les habitants se sont dis que le bleu c’est mieu.
Mais non !! C’est pareil. et c’est domage. La droite dans ces petites ville pourai changer la donne.
Moi je suis de gauche hein, mais a paris.
Ben ouai, dans les grandes villes c’est essenssiel, on peu pas etre PD a paris sans etre a gauche.
C’est Bertrand qui l’a dit les autres disent rien ou m’insultent.
Bref, Ces imbéciles d’élus n’ont rien compris. On ne peu pas faire de la politique de proximité, on ne peu pas avoir une couleur politique locale.

la décentralisation aurai du changer ca. mais pour le coup on se demande quel type de politique aura les couilles de le faire.
Ce mixage qui amènerai à une unité intéligente de la gestion des mairie est le futur model à suivre.
Alors quoi ? faut attendre que nous ayons nous aussi un Berlusconi au pouvoir pour se rendre compte de nos fautes ?

antoine


#832
> > Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bo - jmp - 16 février 2003 à  14:20

vous devriez écrire dans l’agitateur + souvent !

#836 | Répond au message #832
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - stéph - 3 octobre 2006 à  13:17

Le Berry est une région bien sympa et Bourges une ville qui essaie comme elle peut de prendre de l’ampleur.

ayez donc la critique intelligente et proposez des stratégies de développement...

en rappelant tout de même que nous sommes en démocratie et que le maire et son équipe ont été élus par les habitants ! alors nous on aime leur boulot !

#5372 | Répond au message #832
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - Jean-Michel Pinon - 3 octobre 2006 à  13:30

On ne va pas revenir sur le passé, mais il convient de souligner que l’élection et la réélection de nos élus relève davantage du putch politique et du coup tordu bien goupillé avec l’extrême droite, que de la simple et noble expression démocratique.

#5373 | Répond au message #5372
> Jaloux ! - Mister K - 10 février 2003 à 23:11

Bah, moi j’dis que si tu avais été dans la liste des cinquantes, t’aurais bien été emmerdé ! ;-D

En fait, t’es jaloux, voilà tout ! Alors, tu craches ton venin sur de pauvres bougres qui font au moins bouger les rotatives...c’est déjà ça ! ;-))

A+


#821
> > Jaloux ! - jmp - 11 février 2003 à  11:57

ben déja ch’hui bien emmerdé pour les deux ou trois potes qui sont dedans !

#822 | Répond au message #821
> Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bour - 9 février 2003 à 19:41

Comme il est dit "« Nous faisons trop de journalisme assis. Il faut davantage se rendre sur le terrain ». Ce n’est pas les journalistes de l’Express qui ont réalisé ce top of pop mais bien des journalistes du BR et de la NR, qui ont pigé (pour le coup un et une de chaque) comme ils le faisaient naguère pour "Les Nouvelles du Bourges".


#818
> > Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler Bo - JMP - 11 février 2003 à  12:19

je ne voudrais pas remettre en cause l’honneteté journalistique de ce rédacteur et de cette rédactrice, mais il parait évident que le mélange entre la presse d’information et la presse institutionnelle, la confusion entre une mission informative et des objectifs de communication ne sont pas compatibles et nuisent au travail et à la crédibilité de ces journalistes.

#823 | Répond au message #818
> > > Les cinquante imbéciles qui font bien rigoler - 25 avril 2003 à  14:33

J’en compte au moins 3 dans les 50 qui sont là parce qu’ils ont des petits copains à la mairie ou au conseil général !!!
Il parait qu’il y en a un autre qui ne savait probablement pas situer Bourges sur une carte, il y a 6 mois.

Enfin, ça doit leur faire un beau cadre sur la cheminée, c’est déjà ça

#955 | Répond au message #823