Édito Septembre 2020

COVID la vie...

samedi 12 septembre 2020 à 21:37, par Mister K

On ne le savait pas, mais lors de la rédaction du dernier édito de ce modeste webzine, début juin 2020, mais nous étions au sommet du déconfinement. Depuis, toutes les mesures gouvernementales et arrêtés préfectoraux n’ont pas cessé d’aller dans le sens d’un reconfinement... à l’intérieur des masques. À tel point qu’à ce jour, dans les grandes villes, le seul endroit où l’on peut vivre sans masque c’est à son domicile. La rentrée scolaire a bien eu lieu mais le COVID-19 [1] plane au-dessus de chaque tête. J’espère que vous flippez bien. En tout cas, c’est l’objectif.

Un point intéressant dans cette période interminable de COVID-19, c’est la révélation au grand public des querelles scientifiques...qui au final semblent être moins scientifiques que des querelles d’égos ou d’intérêts financiers. C’est sûrement un épisode qui laissera des traces. Mais oui, les scientifiques, lors de leurs recherches, privilégient des pistes et tentent de les prouver. Et souvent, ça échoue. La recherche sous pression et à la vue des médias, ce n’est certainement pas idéal. C’est un domaine qui a besoin de temps long. Mais comme les intérêts diplomatiques, politiques et économiques poussent à une course de vitesse pour trouver un vaccin, forcément la confusion règne. Et puis il faut vendre de l’espoir aux citoyens du monde entier. Imaginez que l’on vous annonce un masque obligatoire à l’extérieur et à l’intérieur jusqu’à fin 2023, vous faites quoi ? Alors, certains n’hésitent pas à évoquer un vaccin à l’automne. C’est assez peu probable mais bon, il faut vendre de l’espoir...

Le seul espoir véritable, c’est que l’on rationalise a minima l’application des gestes barrière. Car le masque partout, tout le temps, si l’on doit bien reconnaître que c’est la seule et ultime précaution indispensable, ça ne va pas pouvoir tenir très longtemps. Car s’il est apparu très rapidement des anti-masques, qui seront certainement les futurs anti-vaccins, on parle moins des extrémistes du masque qui ont réussi par un fort lobbying depuis le moins de juin, à l’imposer partout ou presque. Et autant dire que ce n’est pas forcément très rationnel. Et si le pouvoir politique a suivi, c’est qu’au moins, personne après cela ne pourra leur reprocher d’avoir pris le maximum de précautions. Car la France entière, comme Brice de Nice, attend la vague, une nouvelle vague qui n’a rien à voir avec François Truffaut.

À Bourges, on a eu une mini-vague en juin, une mini-vague de gauche. On l’attendait depuis 2001, elle est enfin arrivée...pas très spectaculaire puisque avec un taux d’abstention très fort, mais quand même. Yann Galut est désormais maire de Bourges, Irène Félix présidente de Bourges Plus et Yannick Bedin maire-ajoint à la culture. Bref, tout le monde est content. Et pour tout dire, les choses ont un peu bougé à Bourges cet été, surtout au niveau culturel. Mais bon le programme du candidat Galut étant épais comme un sandwich SNCF, le bus gratuit n’étant pas pour tout de suite, il va falloir trouver des choses à faire pendant ce mandat. Pour l’instant, Galut, on aurait été surpris du contraire, a fait beaucoup de com’. Il est très doué là-dedans mais pendant six ans, ça ne va pas suffire. Tant que tout le monde est concentré sur le COVID, ça passe. La mesure gag d’un masque obligatoire en extérieur en centre-ville de 20h à 6h du matin n’a pas fait trop de bruit...c’est pour les nuits lumières paraît-il. Sacré farceur ce Galut ! On doit certainement en déduire qu’il y a plus de monde la nuit en centre-ville de Bourges que le jour. On peut tourner le sujet comme on veut, ça ne semble pas avoir de sens. Mais bon, à Bourges comme ailleurs, le ridicule ne tue pas. Le mesure est donc valable jusqu’au 31 octobre 2020. Si, si... COVID la vie !

[1Les puristes diront LA COVID-19, mais bon, comme c’est un virus, on va dire LE...


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commentaires
COVID la vie... - epujsv - 5 décembre 2020 à 15:10

A J-10, graphique de l’évolution des cas positifs en regard des 5000 cas fixés par le gouvernement pour le 15 décembre.
Ce graphique a été fait par la personne qui tient le site "Meteo Covid" : Guillaume St Quentin. Son twitter.
(à noter qu’il a intégré les résultats des tests antigéniques alors qu’ils ne sont pas encore intégrés dans le SI-DEP (cas + par tests PCR) de Santé Publique France. Je n’ai pas vu mention de sa source de données des résultats des tests antigéniques. Peut-être s’agit-il des données établies par iqvia ? Site dont parle Germain Forestier dans son twitter.)


COVID la vie... - epujsv - 30 novembre 2020 à 13:18

Vaccins...

Préconisations de la HAS : Vaccins Covid-19 : quelle stratégie de priorisation à l’initiation de la campagne ? du 30/11/20

Synthèse sur les différents vaccins de Thibault Fiolet (epidémiologiste, Université Paris-Saclay) + son twitter


COVID la vie... - epujsv - 5 décembre 2020 à  12:04

237 projets de vaccins : Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins ? Le Monde, 5 décembre 2020
Don’t worry, be happy. New year.

Répondre à ce message #43975 | Répond au message #43974
COVID la visualisation - epujsv - 30 janvier 2021 à  19:08

Au niveau national, parVaccins Tracker(ou Covid tracker), il est maintenant possible de voir le nombre de personnes ayant reçu 1 dose, 2 doses, par tranche d’âges. Et la proportion par population. En nombre, ce sont les personnes âgées entre 50 et 64 qui sont les plus "nombreux" à avoir eu les deux doses. Donc je suppose majoritairement des soignants. Et cela représente 0,1 %de cette tranche d’âges. Pour les personnes agées de 75 ans et plus, idem. (ceci au 27/01/21).

Répondre à ce message #44029 | Répond au message #43975
COVID la visualisation - epujsv - 24 janvier 2021 à  12:46

Après Covid Tracker (Guillaume Rozier) Vaccins Tracker

Répondre à ce message #44020 | Répond au message #43974
COVID la vie... - epujsv - 25 janvier 2021 à  19:33

Le Berry de ce soir : " Enfin, l’ARS indique que 40.652 personnes ont été vaccinées, dans la région, depuis le début de la campagne de vaccination. C’est 11.775 personnes de plus que vendredi. "

Non, c’est faux. Etre vacciné signfie avoir reçu l’intégralité du vaccin, c’est-à-dire en 2 fois. A J+21 d’intervalle normalement.....quand il n’y a pas pénurie et bricolage.

Là, il s’agit de 40.652 injections (car peut-être parmi ce nombre d’injections, il y a des personnes qui sont vaccinées entièrement (?).

Comme il n’y a pas plus de 11.775 personnes vaccinées de plus que vendredi : mais 11.775 injections supplémentaires.

Et en espèrant que ces injections ont pu être faites correctement, ce qui n’est pas gagné, non plus :
"L’absence de stratégie vaccinale du gouvernement pique au vif les soignants"
Ch. Lehmann, Libération du 24.01.21

Répondre à ce message #44021 | Répond au message #43974
COVID la vie... - epujsv - 27 janvier 2021 à  01:00

Ce soir 26/01 le Berry persiste : (re) Titre du paragraphe : " 44.110 personnes vaccinées dans la Région"
Re-faux.

" Enfin, le nombre de vaccinations, en Centre-Val de Loire, était de 44.110, à la date d’hier. "

Toujours pas. On parle de vaccination quand elle a été totale pour une personne. C’est à dire les 2 doses injectées. 44110 est le nombre de doses administrées.

A l’heure où j’écris, 49285 doses. C’est à dire 1.93 doses pour 100 habitants. Voir Vaccins Tracker, par exemple. (Il y a 2,5 millions d’habitants en Région Centre val de Loire : nombre de personnes prioritaires ? )

Le Berry, dans le même paragraphe :

"Les indicateurs épidémiologiques communiqués dans le bulletin quotidien de l’Agence régionale de santé sont toujours ceux du 16 au 22 janvier. Ils n’ont donc pas changé depuis lundi : le taux de positivité (*) s’élève à 8,50 % et le taux d’incidence (**) est de 210,50 dans le Cher. "

Que l’ARS dans son bulletin quotidien du mardi 26/01 publie les indicateurs de la semaine du 16 au 22 janvier est une chose. Mais cela ne signifie pas "qu’ils n’ont donc pas changé depuis lundi". Ca veut dire que le Berry doit se baser sur les bulletins de l’ARS pour faire ses articles et qu’il ne peut pas publier les changements depuis samedi 23/01. C’est différent. Forcément, les taux de ces indicateurs ont changé en quelques jours.

Répondre à ce message #44024 | Répond au message #43974
COVID la visualisation - epujsv - 29 janvier 2021 à  20:04

Il est maintenant possible de connaître le pourcentage de personnes ayant reçu au moins une dose, par département :
Voir le twitter de Germain Forestier, d’hier :
au 27/01, 2,5 %. dans le Cher

Il a également fait une carte pour indiquerle pourcentage de personnes de plus de 70 ans ayant reçu au moins une dose : 8,3 % dans le Cher.

Répondre à ce message #44026 | Répond au message #43974
COVID la vie... - epujsv - 31 janvier 2021 à  13:36

"Quand est ce que les sociétés d infectiologie, les PUPH, les sociétés savantes , les directions hospitalières, les ARS vont prononcer le mot nosocomialité et décider enfin de gérer cette problématique qui fait le lit de cette épidémie au stade précoce ? ainsi que 40% des morts (EHPAD) , sans compter les morts nosocomiaux ?

Est ce simplement par peur de ne pouvoir faire face aux arrêts de travail, aux isolements ? la crainte de devoir faire face à une responsabilité juridique qui de toute façon finira par émerger ?"

Point de situation au 31 Janvier 2021 : quelle stratégie pour le mois de février et qu’avons nous raté ?

En voilà une question qu’elle est bonne. N’est-ce- pas ?

Répondre à ce message #44032 | Répond au message #43974
COVID la vie... - epujsv - 30 novembre 2020 à 12:24

Association Covid long : revue de presse


COVID la vie... - epujsv - 30 novembre 2020 à  12:36

Enfin c’est mieux de commencer par

Répondre à ce message #43973 | Répond au message #43972
COVID la vie... - epujsv - 29 novembre 2020 à 13:32

"Les vacances scolaires, les couvre-feux et le confinement ont contribué à maîtriser cette seconde vague, mais nous ne pouvons pas avancer avec une image biaisée de la réalité du fait de données manquantes. Nous ne retrouverons une activité économique et sociale normale qu’en nous basant sur des indicateurs fiables et diversifiés. Pour l’heure, même si la situation s’améliore, nous restons vulnérables. Comme un sous-marin sans sonar naviguant uniquement au périscope"

Prises de tests Christian Lehmann Libération 26/11/20


COVID la vie... - epujsv - 26 novembre 2020 à 14:33

La formation des étudiants en santé en danger : Tribune, Libération du 26/11/20


COVID la vie... - epujsv - 26 novembre 2020 à 12:14

"Ce matin j’ai reçu un recommandé de menaces m’indiquant que si je continue à faire des vaccins, à prescrire des actions de prévention, je vais être intégré dans liste des génocidaires susceptible d’être traduit devant un tribunal militaro-populaire" .

Voir le twitter du jour du Docteur Le Flohic (qui fait partie du collectif Du côté de la Science, de Covid 19 Fédération)

Dans la série Covidiots, négationnistes, complotistes, fachosphère, etc....


COVID la vie... - epujsv - 24 novembre 2020 à 19:58
COVID la vie... - epujsv - 25 novembre 2020 à  10:24
Répondre à ce message #43968 | Répond au message #43967
COVID la vie... - epujsv - 20 novembre 2020 à 19:30

Une tribune et pétition parue dans Le Monde du 19/11, sur Sign It.
Admettre l’ampleur de l’épidémie de COVID-19 pour poser la question démocratique


COVID la vie... - Ptainellesefaitdrolementchiercellela - 21 novembre 2020 à  20:58

En tout cas, ça vous occupe le covid. C’est déjà ça

Répondre à ce message #43964 | Répond au message #43963
COVID la vie... - epujsv - 23 novembre 2020 à  14:08

"Y a pas à dire, dans la vie il faut toujours se fier aux apparences. Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c’est un canard. Et ce qui est vrai pour les canards est vrai aussi pour les petits merdeux."

Les vieux de la vieille /Gilles Grangier/Michel Audiard-1960

Répondre à ce message #43965 | Répond au message #43964
COVID la vie... - Mister K - 24 novembre 2020 à  08:33

Du Audiard comme réponse, on ne peut pas faire mieux :-)

Répondre à ce message #43966 | Répond au message #43965
COVID la vie... - epujsv - 19 novembre 2020 à 15:36
COVID la vie... - epujsv - 19 novembre 2020 à  16:07

Communiqué de presse du Ministère des Solidarités et de la Santé du 17/11/20 : Préserver les capacités hospitalières et assurer la continuité des soins : des recommandations aux professionnels face à la Covid-19
Qu’en est-il ?

Répondre à ce message #43959 | Répond au message #43958
COVID la vie... - epujsv - 19 novembre 2020 à  23:35

Lors de la conférence de presse d’Olivier Veran ce soir, un ou une journaliste lui a demandé s’ils tiennent compte d’une forte probabilité de 3e vague, après celle-ci qui n’est pas terminée. O. Veran n’a pas répondu à la question. Il a botté en touche. Alors que comme pour la 2e, on est prévenus, il y en aura d’autres. Le Conseil Scientifique (notamment) qui avait déjà prévenu pour la 2e n’en cache rien, comme d’autres scientifiques. Mais vu la teneure de ces 2 communiqués (celui de l’AP-HP et celui du Ministère de la Santé) il me semble qu’ils s’y préparent tout en continuant sur la 2e. Je ne suis pas certaine que les fiches "qu’en est-il" infantilisantes du communiqué du ministère à l’attention des professionnels de la santé les comblent. Lu sur "Révolution Permanente" qui rapporte un article du Canard Enchainé de cette semaine que le gouvernement prend la température dans les hôpitaux par le renseignement territorial.

Répondre à ce message #43962 | Répond au message #43959
COVID la vie... - epujsv - 11 novembre 2020 à 11:30
COVID la vie... - epujsv - 8 novembre 2020 à 14:58

Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (du 5 novembre) Santé publique France rend compte d’une enquête appelée "Coviprev" sur le respect de mesures barrières dans la population en France métropolitaine depuis mars (et sur la santé mentale) :

P. 30 et 31 :
"En vague 16 (19-21 octobre), pour la première fois depuis l’arrêt du confinement en mai, l’adoption systématique de toutes les mesures en lien avec la limitation de l’interaction sociale a augmenté (Figure 36). Toutes les classes d’âge sont concernées par cette augmentation, même si les différences d’adoption systématique entre les 18-24 ans et les 65 ans et plus restent conséquentes pour plusieurs mesures de prévention (maintien d’une distance d’au moins 1 mètre (39% vs 65%), le salut sans contact physique (60% vs 80%), « éviter les rassemblements festifs » (43% vs 65%) et « éviter les regroupements et réunions en face à face » (28% vs 49%). [...]

" En vague 16, les populations adoptant moins systématiquement les mesures de prévention sont le plus souvent les moins de 35 ans, les hommes et les personnes ayant un faible niveau de littératie (motivation et compétence des individus à accéder, comprendre, évaluer et utiliser l’information pour prendre des décisions concernant leur santé). Les personnes ne présentant pas de risque de développer une forme grave de COVID-19 portent moins systématiquement le masque en public

Les déterminants cognitifs (perceptions de la maladie et des mesures de prévention) de l’adoption systématique des mesures de prévention communs aux trois indicateurs (mesures d’hygiène, distance d’au moins un mètre et port du masque en public) sont le fait de percevoir les mesures de prévention comme efficaces, comme peu contraignantes, la norme sociale perçue (approbation et adoption des mesures de prévention par les proches) et le fait de se sentir capable d’adopter les mesures de prévention."

Hier soir, sur France 3, au cours du 19/20 était interviewé un cadre ou chef d’entreprise d’une bonne cinquantaine d’années à première vue, sur ce qu’il pensait du télétravail et de comment c’était organisé dans sa boite. Je ne l’écoutais qu’à moitié. Je le regardais surtout : il était debout dans un espace de son entreprise où on apercevait au fond des personnes qui travaillaient sur ordinateur. Peu à priori. Il parlait face au journaliste sans masque. Et assurait que tout était fait pour la sécurité des personnes. Je m’interrogeais alors : "tiens, il ne porte pas de masque alors qu’il parle face au journaliste, et dans un espace clos où il y a d’autres personnes qu’eux. " Pareil pour la même boite ou une autre : des personnes en réunions autour d’une table, masquées, mais les uns à cotés des autres, sans plus de distanciation que ça, voire même parfois les uns sur les autres pour se pencher physiquement sur un document commun. Il en résulte un message brouillé. D’ailleurs comme sur tous les plateaux TV où on ne voit pour ainsi dire personne avec un masque, et selon les emmissions, avec ou non la distanciation physique. Il en résulte un message brouillé.


COVID la vie... - epujsv - 8 novembre 2020 à  15:24

A l’image du confinement actuel.

Répondre à ce message #43952 | Répond au message #43951
COVID la vie... - epujsv - 29 octobre 2020 à 11:53
COVID la vie... - epujsv - 6 décembre 2020 à  16:51

Du même virologue, Etienne Decroly, dans Reporterre du 24 novembre : Sur l’origine Sars-CoV-2, « on tente d’expliquer les zones d’ombre »

"Mais on a le sentiment que les autorités de régulation (aussi bien en Chine qu’à l’Organisation mondiale de la santé, OMS) ne cherchent pas véritablement à savoir, et les mois qui s’écoulent rendent l’identification de l’origine de plus en plus difficile, car les traces laissées par le passage de ce virus à l’homme tendent à s’effacer. En n’étudiant pas les conditions de ce passage, on compromet pourtant nos chances d’éviter qu’un tel événement ne se reproduise, qu’il se soit fait naturellement ou bien qu’il résulte d’un accident."

Répondre à ce message #43978 | Répond au message #43949
COVID la vie... - epujsv - 29 octobre 2020 à 10:23

Du coté de la science,twitter : thread suite au discours d’E. Macron hier soir.

Rappel de leur site : du côté de la science. org


COVID la vie... - epujsv - 30 octobre 2020 à  10:21

Covid à l’école, l’omerta et le déni , CH. Lehmann Libé 26/10/20

Répondre à ce message #43950 | Répond au message #43948
COVID la vie... - epujsv - 25 octobre 2020 à 10:22

Le covidisme, de Karim Duval


COVID la vie... - Mister K - 25 octobre 2020 à  19:51

Pas mal ! :-)

Répondre à ce message #43947 | Répond au message #43946
COVID la vie... - epujsv - 20 octobre 2020 à 10:05

Patients vulnérables : petits mensonges entre amis
C. Lehmann Journal d’épidémie, Libé 19/10/20


COVID la vie... - epujsv - 19 octobre 2020 à 16:35

Sur les clusters et circonstances de contamination :

Ouest-France : Covid-19. Du bar ou du bus, qui contamine le plus ? Ouest-France vous répond. 15/10/20. Article qui se termine par une citation du Conseil Scientifique : " Actuellement, en France, en dehors des clusters, il n’est pas possible d’identifier le lieu d’infection des cas, faute de données disponibles "

Et la France toujours à la ramasse, c’est seulement maintenant que des enquêtes épidémiologiques vont être faites pour déterminer les circonstances de contaminations : "Covid-19 : les circonstances de contamination chez les Français restent mystérieuses, voici pourquoi" Huffington post du 16.10.20


COVID la vie...de recherche - epujsv - 17 novembre 2020 à  10:49

Le truc impensable, c’est que ça n’a donc jamais été fait en France :
Contre le coronavirus, le "traçage à la japonaise" est à l’étude en France
JDD des 15 et 16 novembre 2020

L’étude à retardement s’appelle donc ComCor

Répondre à ce message #43955 | Répond au message #43944
COVID la vie...de recherche - epujsv - 19 décembre 2020 à  13:19

Enfin ce qui n’enlève rien au fait que les repas sont une source de contamination très importante, puisque sans masque, avec paroles, etc...Et je suppose que peu de familles vont ouvrir les fenêtres aux cours de leurs repas de fin d’années . C’est sur les autres "conclusions" que cette enquête n’est pas suffisante.

Ces repas de fin d’années auxquels les français seraient tant attachés sont du suicide intra-familale, la mort pour les personnes agées. C’est hallucinant comme les gens perdent la raison pour ces bouffes qui seraient du domaine du sacré. Quelle immennse connerie que d’entretenir le mythe actuellement.

Répondre à ce message #43988 | Répond au message #43955
COVID la vie...de recherche - epujsv - 19 décembre 2020 à  13:34

oh zut, je n’ai pas rattaché ce post sous le bon. Je parle des résultats de l’enquête Com Cor puis des "fêtes" qui s’annoncent. Qui seront certainement les plus mortelles qu’on ait jamais connues.

Répondre à ce message #43989 | Répond au message #43988
COVID la vie...de recherche - epujsv - 19 décembre 2020 à  20:04

Et avec un message comme ça du Ministère de la Santé, ça sent le sapin tout court. Rien sur le danger au moment où ils vont manger la bûche et parler en même temps. Toutes les fenêtres sont bien fermées parce qu’il fait froid dehors. Si Papa ou maman ou la petite fille est contagieux, c’est pépé et mémé qui vont se retrouver avec des tas d’autres pépés et mémés en réanimation et y mourir.

C’est de l’inconséquence totale que de diffuser ces petits messages mensongers qui travestissent le mode de diffusion du virus au cours d’un repas et la réelle mise en danger des grands parents . C’est de la folie. C’est de l’incitation à tuer ses vieux. Au parricide. Au nom d’une fête de merde où la plupart des familles s’y engueulent régulièrement. Et s’y mentent. Et s’empiffrent sans vraiment savoir pourquoi. Que fêtent-ils ?

Abject.

Répondre à ce message #43990 | Répond au message #43988
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 22 décembre 2020 à  15:54

L’ars Centre val de Loire persiste et signe. Ses dernières recommandations du jourpour le repas de Noël :

"Lors du repas, on enlève le masque et les risques que la Covid-19 s’invite à notre table sont plus élevés. Afin de passer un Noel Sans Covid, gardez vos distances et lavez-vous les mains avant de passer à table."

Rien sur la nécessité absolue d’aérer très souvent en raison de la concentration de Co2 et des aérosols provoqués par la parole. Je n’en reviens pas. C’est à peine croyable. C’est de la désinformation totale provenant d’un organisme de santé ! c’est une honte ! on se croirait revenu au moment où on nous disait que nous n’avions pas besoin de masques.

Je suppose que cette ars, ou les ars, ou tout le ministère de la santé obeissent à Macron qui a commandé un 3e (en plus de celui de l’AN, et celui du Senat) rapport sur la gestion de la crise au Professeur Pitett... nommé par Macron. En dehors du fait qu’il n’a manifestement rien trouvé à rediresur la gestion de la crise (!!!!!), ce professeur Suisse obsédé par son invention, le gel hydroalcoolique, nie tout simplement la contamination par les aérosols. Et voilà où on en est à la veille de petits (ou grands) rassemblements familiaux, puis plus tard pour le réveillon et jour de l’an. C’est épouvantable.

Répondre à ce message #43998 | Répond au message #43990
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 22 décembre 2020 à  16:50

Non c’est propre à l’ars cvl. Le ministère de la santé, parmi ses 10 recommandations pour les repas mentionne bien le fait qu’il faille aérer souvent. "J’aère les pièces le plus souvent possible" (Peut-être suite à la contamination de Macron).

Autre chose que je n’avais pas vu sur le twitter de l’Ars CVl, toujours pour ces repas. Elle conseille le fameux " check". C’est-à-dire ce salut par le coude, complètement débile, dans la mesure où on doit éternuer dans son coude. Vraiment, l’ars cvl se surpasse. Très professionnelle.

Répondre à ce message #43999 | Répond au message #43998
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 23 décembre 2020 à  12:52

Cette fin de matinée, l’ARS corrige et conseille d’aérer toutes les heures. Comme le ministère. Et comme le ministère, c’est donc une recommandation qui arrive en dernier. Il semble qu’en France la reconnaissance de la contamination par les aérosols pose un gros problème aux autorités sanitaires. Ceci dit, le ministère conseille également de laisser aérer tout le temps, si c’est possible. Et je ne sais plus s’il recommande de remettre le masque dès qu’on termine son assiette, son verre, etc...(entre convives de différents foyers). Et s’il conseille de ne pas parler fort, crier, chanter. C’est pourtant important également. Par contre, je me demande comment les familles sont informées des fortes recommandations (et de leurs raisons). Je ne sais pas si les clips qui sont sur les twitters des autorités sanitaires passent à la télé, à la radio, sont transmises à un niveau qui puissent toucher toutes les personnes. J’ai l’impression au contraire qu’il s’agit toujours d’un espèce de brouhaha de fond, mais que rien n’est bien relayé clairement. Et également aucun documentaire scientifique pédagogique à la télé sur ce putain de virus. Juste des clips sanitaires sur les réseaux sociaux qui nous parlent de lutins, de check-list, du grand-père avec avec son bonnet de père-noël à table (donc présenté comme le clown de service) etc.... Est-ce comme ça que que les autorités sanitaires se représentent les familles ?

Répondre à ce message #44002 | Répond au message #43999
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 23 décembre 2020 à  14:05

En fait, l’ars conseille d’aérer seulement à partir de 22h dans sa vidéo "Check list". .....!!! Mais qu’est-ce que c’est encore que ça ? Dans leur fiction de Noel, les invités arrivent à 19h30, le repas se fait à 20h et la soirée se prolonge à partir de 22h. C’est à dire que selon eux de 19h30 à 22h, le risque aérosol n’existe pas. C’est vraiment n’importe quoi. Mais où ont-il la tête ? Mais quel problème majeur ont-ils avec ça ? d’où est-ce que ça leur vient ? c’est pathologique à ce niveau. Y’a vraiment un souci. Faut qu’ils consultent.

Répondre à ce message #44003 | Répond au message #44002
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 23 décembre 2020 à  15:48

Un texte du 3/04/20 qui est toujours d’actualité, malheureusement :Transmission de COVID-19 par aérosol, les implications pour la santé publique
dans Le Journal du Medecin (qui manifestement est suisse). On on y parle aussi de masques FFP2 pour toute la population, de distance d’1m insuffisante, de tests, d’isolement, etc....

A savoir que l’Allemagne distribue depuis décembre des masques FFP2 à toutes les personnes vulnérables....

Répondre à ce message #44004 | Répond au message #44003
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 23 décembre 2020 à  17:23

Pfffoooou : Journal du médecin est belge, et non suisse...

Répondre à ce message #44005 | Répond au message #44004
L’ARS CVL nie la contamination par les aérosols pour votre Noël en famille - epujsv - 27 décembre 2020 à  09:59
Répondre à ce message #44008 | Répond au message #44003
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 11 janvier 2021 à  14:37

Le collectif Du Côté de la Science vient de publier un document qui explique comment fonctionnent les concentrations de Co2, aérosols, dans des établissements scolaires. Considérant que le covid 19 est un virus majoritairement aéroporté plutôt que manu-porté (en minorité). Et qu’au bout d’un moment de concentration de co2 et d’aérosols dans une pièce, le masque n’est plus suffisant : il faut donc aérer. Et les besoins en aérations peuvent être calculés avec des capteurs de Co2. Les concentrations en Co2 et aérosols (particules virales) sont variables selon la taille des pièces, selon les ouvertures qu’elles ont, selon évidemment le nombre de personnes présentes, selon leur agencement,années de constructions, etc.....

Je cite un passage de leur introduction à leur publication : " L’utilisation des capteurs de CO2 dans les services publics, les commerces, salles de spectacle, entreprises, et même les restaurants permet de garantir un bon renouvellement de l’air, et est un argument sérieux pour sécuriser le public et les clients. La réflexion qui se concentre ici sur les établissements scolaires est valable pour tous les lieux clos, publics comme privés. Nous verrons donc ici comment avec un capteur de CO2, établir des recommandations adaptées aux locaux, et que le renouvellement de l’air est spécifique au bâtiment, mais aussi aux différentes salles en son sein. Le capteur de CO2, en plus d’objectiver la situation et de permettre d’identifier les leviers d’amélioration, déconstruit certaines représentations.Les données issues de ce travail ont été relevées dans deux établissements différents : l’un est un groupe scolaire achevé en 2018 regroupant maternelle, primaire et collège. L’autre est un collège des années 1980"

Le guide est ici : Pandémie de SARS-COV-2 : Utilisation de capteurs de CO2 en lieu clos pour limiter le risque de contamination par aérosol aggravé par le confinement de l’air

On peut également s’inspirer du travail d’un laboratoire de l’école d’ingénieur Supelec (Université Paris Saclay), appelé La Fabrique. Aérer, ventiler, filtrer ; Simuler et mesurer le taux de CO2 pour vous aider à lutter contre la COVID19 où un simulateur calcule le C02 de votre salle et la qualité de l’air. Il est tout à fait possible de le faire pour sa salle à manger.

Suite à ces travaux de recherches sur la covid et les aérosols en milieux clos, l’Université Paris-Saclay vient d’entamer une campagne de mesures du taux de Co2 dans tous ses locaux afin de déterminer des protocoles d’aération et d’occupation.

Parce que même si les vaccinations sont en train de se faire, on n’en aura pas fini avec la covid du jour au lendemain. Il semble que les vaccins soient surtout pour éviter les formes graves de la maladie (et c’est déjà tant mieux ; sur l’immunité on ne sait pas encore tout) Donc les mesures barrière devront continuer à être appliquées. Dans la mesure où il semble que les gens se contaminent principalement (aussi) chez eux , je ne sais pas, mais il me semble urgent qu’une campagne sur la contamination aéroportée soit menée par les autorités sanitaires. Parmi bien d’autres urgences comme par exemple les tests salivaires qu’on pourrait se faire chacun. sans qu’on passe par les pharmacies ou labo.

Je suis qui pour dire ça ? Personne. Je ne vaux pas un pet de lapin en connaissances scientifiques, médicales. Mais je lis beaucoup de choses sur internet que je ne retrouve malgré tout jamais dans la bouche de représentants sanitaires, médicaux, politiques, etc....

Répondre à ce message #44016 | Répond au message #44008
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 11 janvier 2021 à  14:43

"Considérant que le covid 19 est un virus" : oup’s non. Le Sars-Cov-2 est un virus...La covid étant la maladie.

Répondre à ce message #44017 | Répond au message #44016
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 11 janvier 2021 à  15:46

Enfin d’après le simulateur de La Fabrique (qui précise bien qu’il n’est pas forcément exact, mais qu’il compte surtout sensibiliser à ce sujet de première importance) 6 à table dans une salle à manger de 50m2 (non muni de ventil/clim etc...) cela donne une concentration en C02 au bout d’une heure de 1105 ppm, c’est à dire une qualité de l’air médiocre. Il est donc recommandé d’aérer toutes les 45 mn. C’est sûrement trop schématique comme indiqué, mais cela donne une petite idée malgré tout de ce qui se joue lorsqu’on est ensemble dans une pièce. Et pas seulement à Noel et au jour de l’an. Et pas seulement à la maison : partout. Dans les petits commerces, dans les grands, au travail, à l’hôpital, dans d’autres endroits médicaux-sociaux, etc.....

Répondre à ce message #44018 | Répond au message #44016
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 19 janvier 2021 à  19:10

Ah ! Non, sans blague : " le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande, lundi 18 janvier, d’éviter certains masques en tissu moins filtrants."
[...]
Ah ! "En revanche, concernant l’usage grand public des masques FFP2, filtrant au moins 94% des particules, il a jugé qu’il "n’est pas forcément une bonne chose parce qu’on ne pourra pas contrôler" qu’ils sont "bien portés" et "adaptés à la morphologie du visage". Donc ça veut dire qu’il faut absolument en porter.
[...]
Ah ! "Distanciation physique de deux mètres recommandée"

Il serait temps. Les variants ont bon dos.

LCI 18/01/21

Répondre à ce message #44019 | Répond au message #44018
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 26 janvier 2021 à  20:28

Non, il ne s’agit pas d’une mise à jour du 22 janvier 2021. Mais d’une mise à jour récente en fonction des récentes re-re-re-re-recommandations du HSCP (et non de la la Haute Autorité à la Santé Publique). Par contre, il s’agit du pictogramme d’origine daté du 20 janvier 2020. On le voit sur le côté gauche en petit, en bas. Qui a évolué au fur et à mesure en un an.
Mais qui reste paradoxal sur les conditions du port du masque et la distance. Et ne distinguant pas situation en extérieur et situation en intérieur.

Répondre à ce message #44023 | Répond au message #44019
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 30 janvier 2021 à  11:35

Ah Monsieur le Maire semble embêté avec les 2m de distance à mettre en place dans les cantines. Pour des raisons matérielles impossibles qui se comprennent. Il s’y oppose. Ok, mais qu’a t-il à proposer pour éviter que les cantines soient des lieux de contamination ? 1m ou 2m de distance est-ce que ça change quelque chose en milieu clos, sans masque (pour manger, évidemment), sans aération non hasardeuse mais en fonction de détecteurs de CO2, sans test, sans isolement dans les écoles et péri-scolaires qui sont des lieux à risque. Autant que les hopitaux, epahd, et j’en oublie. Ne faire que de la politique n’est pas suffisant Enfin ça ne sert surtout à rien. A un moment il faut s’engager dans des plans sanitaires qui ne sont pas forcément dictés par le gouvernement. Savoir s’opposer vraiment. Et non faire mine de pour occuper la galerie politique. Ceci est valable pour Monsieur le Maire comme pour bien d’autres postes délégués des mises en place des décrets divers et variés du gouvernement. Moi ce que j’entends jusque là, ce sont des gens qui s’opposent à certaines directives du gouvernement, pour des raisons qui peuvent s’entendre, mais qui n’ont strictement rien à proposer pour améliorer les conditions sanitaires et diminuer les contaminations. C’est juste : "moi suis malheureux, fais dépression, en ai marre, faut que ça cesse. Suis sacrifié." Mais rien pour les personnes qui continuent à mourir, rien à proposer pour son propre secteur qu’il ne soit pas un lieu de contamination, ou fortement limité. Le néant, l’égoïsme, le mensonge. Et la passivité.

Répondre à ce message #44027 | Répond au message #44023
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 31 janvier 2021 à  12:03

Non, après reflexion, je leur paierais un aller simple au Brésil : leurs idées sont celles de Bolsonaro. Bon par contre, c’est sûr que ce ne serait pas un cadeau pour les brésiliens. Qui sont en train de manifester pour la démission du président d’extrême-droite et sa "gestion" de la crise sanitaire.

Répondre à ce message #44030 | Répond au message #44027
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 31 janvier 2021 à  12:33

Ce post 44030 est mal placé. Il "répond" à celui d’en- dessous.

Mais à force, je ne comprends plus (si j’ai un jour j’ai plus ou moins compris) à quoi joue le gouvernement français. Macron a manifestement sorti hier " ces jours-ci sont cruciaux" ou quelque chose comme ça. Euh...pourquoi ces jours-ci précisément ? cruciaux pour qui ? Qu’est-ce qu’il attend Macron ? Sur quels indicateurs se base t-il ? sanitaires, non. Il se base sur autre chose, mais quoi ? économiques ? opinion publique sur un reconfinement ? sondages de popularité ? Il avait dit qu’il n’écoutait pas les scientifiques. Alors qui écoute t-il ? Qui lui susurre de prodigieux conseils ?

Répondre à ce message #44031 | Répond au message #44030
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 30 janvier 2021 à  12:23

Si j’étais Maire ou Préfet, je séparerais la ville ou le département en deux. Je demanderais aux personnes anti-masques, anti-vaccins, anti-limitation sociale, "pac’que ma liberté chérie, pac’que la pause café c’est sacré, pac’qu’on rigole bien, pac’que hummmm, comme je me sens bien sans masque, pac’que hein, on vit plus sans la fête, pac’que même soignant je refuse les tests, les vaccins, pac’que c’est MOI, MOI, MOI, qui compte, pac’que les protocoles sont pas suffisants, mais comptez-pas sur moi pour qu’il soit mieux, parce qu’au fond je m’y retrouve, MOI, MOI, MOI, etc... Parce que je me suis trouvée une âme de résistant en défendant MA liberté, parce que putain, c’est jouissif de se sentir dans lieu " clandé", j’avais jamais connu ça de ma vie, parce que j’ai jamais résisté à rien dans le monde d’avant. Et là, putain, les vieux et les personnes vulnérables, ils meurent, mais alors, qu’est-ce que j’en ai rien à foutre. Je veux dire, quoi, le capital risque, eh bien, c’est la vie !." Donc, tous ces cons dans une partie de la ville, du département, et qu’ils s’auto-organisent. Ils ont des tas de choses à se dire, à faire, à proposer pour continuer à vivre avec le virus. Qu’ils vivent avec. Et dans l’autre partie de la ville, les autres. Et séparés par un mur. Chacun sa merde.

Répondre à ce message #44028 | Répond au message #44023
milieux clos : concentration de Co2, aérosols, aération - epujsv - 26 janvier 2021 à  10:38

Le Ministère de la Santé aréactualisé son pictogramme des gestes barrières depuis le 22 janvier. Prenant en compte les nouvelles préconisations de la HAS.

On y lit : "Portez un masque chirurgical ou en tissu de catégorie 1 quand la distance de deux mètres ne peut pas être respectée"

Parfait. Je serais anti-masque je rentrerais partout sans masque en me tenant à 2m de distance des autres.
Aucune distinction n’est faite entre intérieur et extérieur. Mangeons donc tous ensemble à 2m distance, ré-ouvrons les restaurants, bars, salles de spectacles, universités, etc....en nous plaçant à 2m de distance. Pareil à l’hôpital. Chez le toubib. Dans les Ehpad, etc.... . Dans les transports en commun, les écoles, les petits et grands commerces. Faisons nos pauses repas, café, au boulot à 2 m de distance. Mangeons la galette des rois à 2m de distance. Faisons nos réunions de boulot à 2 m de distance. Deux mètres de distance c’est facile à tenir dans des tas d’endroits en intérieur : contaminons-nous grâce au Ministère de la santé.

Répondre à ce message #44022 | Répond au message #44018
La communication du gouvernement sur les repas des fêtes - epujsv - 24 décembre 2020 à  15:19

Il y aurait certainement long à dire sur les modes de communication du gouvernement quant aux préconisations pour les soirées de fêtes. C’est une vraie foire aux supports utilisés, aux contenus, aux mises en formes, représentations, et aux rythmes de parutions ; sur les réseaux sociaux liés au gouvernement , ministère de la santé, ars, gouvernement lui même, préfectures parfois, et sites internet de ces services de l’Etat. Quant à la télévision, ce qui n’est peut-être pas représentatif car je la regarde peu, j’ai regardé hier soir les 2 chaines publiques, et je n’ai vu que le clip avec avec la "petite fille à la bûche" qui passe régulièrement. Ce clip qui ne dit pour ainsi dire pas grand chose sur l’ensemble des vigilances à avoir. (par contre, qu’est-ce’ que j’ai vu comme pubs ! une débauche de produits divers et variés pour les cadeaux de Noël. Toujours dans des ambiances de réunions familiales, amicales, ou autres, mais dans un monde virtuel où il n’y a pas d’épidémie, Personne n’est masqué, tout le monde s’embrasse, etc... Et qu’est-ce que j’ai vu comme mini reportages sur les ventes de homards, dindes, repas de luxe livrés à domicile, recettes, etc...! ).

Une expression m’est revenue en tête, comme sortie d’un vieux monde : campagne d’informations et de sensibilisation. Et j’ai beau chercher celle du gouvernement, des autorités sanitaires je ne la trouve pas. C’est une kermesse, pas une campagne.

Et pour en revenir à l’ARS CVL : elle utilise (parmi d’autres medias) les 10 recommandations sur fond bleu blanc rouge, avec Marianne, etc... du Ministère de la Santé (10 recommandations que j’ai été incapable de trouver en un seul document ; on dirait qu’il s’agit de vignettes qui sont publiées une a une, ou deux à deux, bref, par lots, dans le désordre, au compte-gouttes, mais jamais ensemble ; ce qui fait qu’on n’a jamais l’intégralité des 10 recommandations.... en même temps (!). La lecture et la compréhension en est de fait complètement perturbée ; donc la mémorisation. Et l’intérêt qu’on est censé leur porter fait pschiiit ). Elle a choisi de les insérer sur ses bulletins quotidiens. Et comme il semblerait que ce soit la "règle", par groupe. Depuis le 22 décembre (N°163) : 3 premiers conseils. Celui du 23 : 4 autres conseils. Et on attend avec impatience les 3 derniers ce soir. On lit les conseils pour s’apprêter à faire la sacrée fête et juste en dessous on lit le nombre de décès, de personnes en réanimations, d’hospitalisations et indicateurs. C’est un mode de communication alors plutôt glacial, glaçant. On pourrait alors parler de sensibilisation, en effet. Ou de désensibilisation : le plaisir d’un soir, de quelques jours, à tout prix tout en connaissant les conséquences collectives. Distanciation entre le monde des souffrants, des morts, de leurs proches, et le monde des épargnés, des bien-portants. on rentre alors dans un processus de culpabilisations. Que le gouvernement a choisi de décharger sur les familles, foyers, en appelant " à la responsabilité de chacun-e". Comme ça, si les fêtes s’avèrent un énorme foyers de contaminations supplémentaires, de décès, de remontée du circulation du virus , il pourra dire que c’est qu’on a fait les cons. C’est facile. Même si, oui, beaucoup de gens font les cons. Mais je n’ai aucune idée de la proportion. Et si des gens font encore n’importe quoi, c’est aussi parce que le gouvernement, les services de l’Etat, ont une politique d’informations à l’ensemble de la population sur le virus réduite à portion congrue. Il n’y a aucune recherche de construction à l’ éducation, culture, enseignement autour du virus. Il y a juste de la communication sous les formes les plus pauvres dans lesquelles elle est déployée depuis bien longtemps maintenant (si jamais la communication a été un jour un facteur de progrès. Elle est peut-être née d’emblée comme un procédé stérile).

Pour rendre les personnes responsables, il faut savoir l’être soi- même.

Répondre à ce message #44006 | Répond au message #44002
COVID la vie...de recherche - epujsv - 22 décembre 2020 à  19:00

Dans le nouveau clip du ministère de la Santé (d’il y a 20 mn seulement) sur les repas de Noël, la petite fille à la bûche a disparu. Enfin, surtout la bûche. Et la petite fille porte un masque. (Par rapport à ce spot du ministère qu’avait relayé l’ars-cvl il y a quelque jours)

On est passés d’un clip minimaliste et hors-sol à quelque chose d’un peu plus sérieux :une sorte de protocole sanitaire du repas de Noël en 10 consignes.

L’ARS CVL, de son côté, à l’heure où j’écris, promet pour demain ses propres 10 préconisations. Dans un tweet consécutif à celui où elle ignore l’aération (notamment). 10 conseils par-ci, 10 autres par-là, c’est la fête des recommandations selon qu’elles émanent du ministère ou de l’agence régionale santé. Ils n’ont jamais mangé ensemble pendant l’épidémie ?

Répondre à ce message #44000 | Répond au message #43990
COVID la vie...de recherche - epujsv - 23 décembre 2020 à  00:25

Et ils n’ont peut-être pas non plus mangé avec le Haut Conseil à la Santé publique qui est censé avoir publié (mais pas de façon publique) un "avis relatif aux conditions sanitaires pour les regroupements familiaux et/ou amicaux à l’occasion des fêtes de fin d’année dans le contexte de la crise sanitaire du COVID-19." Selon lanote d’éclairage du 14 décembre du Conseil Scientifique qui le mentionne dans son chapitre 4. Avis qui était alors déclaré "sous presse" dans les notes bibliographiques. Il reste à ce jour toujours mystérieux.

Enfin, normalement, tout ça devrait couper l’appétit. Et la convivialité. Faire un repas en milieu clos (qu’il soit de Noël ou pas) qui respecte toutes les mesures de prévention, avec des personnes hors foyer, vieilles, fragiles ou non, est un exercice très pénible. Triste comme les pierres. Ou paraissant complètement saugrenu, foldingue. Tout ce qui est naturel au cours d’un repas habituel est empêché. C’est juste impossible et stressant. Aérer est indispensable : mais les personnes agées risquent alors de prendre froid.
Je ne vois pas comment on peut passer un bon Noël dans les circonstances actuelles. Sinon en ne respectant pas les mesures de prévention. Donc en risquant les contaminations. Les adultes devraient savoir renoncer à ces fêtes. Ce serait plus serein dans ce contexte très tendu, morose, tragique. Seulement faire quelque chose pour les enfants puisque c’est la leur de fête. Et eux, le repas, ils s’en foutent.

Répondre à ce message #44001 | Répond au message #44000
COVID la vie...de recherche - epujsv - 20 décembre 2020 à  13:10

De Arnaud Fontanet, qui a réalisé l’enquête ComCor (dans le JDD du 19/20 décembre ) :

"L’autre jour sur BFMTV, Bruce Toussaint m’a demandé s’il fallait annuler Noël. Nous en avons tous besoin ; certains craquent psychiquement, il faut en tenir compte. Mais ça se paiera forcément, car ce virus est vicieux ; il est donc impératif de prévenir les risques associés à ces repas"

Ca se paiera forcément. Eh oui. Alors psychiquement, du coup, en a t-on vraiment besoin ? Je ne comprends pas ce raisonnement général qui revient à sacrifier des vies, augmenter la contagion (dans les Epahd, les hécatombes vont augmenter encore), rendre des gens malades, basé sur cette injonction : "Noël, c’est vital". C’est juste de la croyance. Une illusion. Noêl n’a rien de vital. Il peut être sympathique quand tout va (à peu près) bien, mais quand toute une société vit et meurt au rythme d’une épidémie, Noêl ce n’est rien. C’est vide, c’est superficiel. Ca n’a aucune importance. Noël, habituellement, c’est un jeu. Juste un jeu. Une habitude prise. Et un bon business également.

Alors psychiquement, nous aurions besoin d’un Noël funèbre ? vraiment ?

Pourquoi ne pas l’annuler ? Pour faire plaisir au Pâpe ?

Répondre à ce message #43991 | Répond au message #43988
COVID la vie...de recherche - epujsv - 20 décembre 2020 à  15:29

Et puis ça commence tellement bien : Le Parisien, du 20/12.

Répondre à ce message #43992 | Répond au message #43988
COVID la vie...de recherche - epujsv - 20 décembre 2020 à  16:56

Le coma artificiel des uns sera le vrai coma artificiel des autres.

Répondre à ce message #43993 | Répond au message #43988
COVID la vie...de recherche - epujsv - 20 décembre 2020 à  17:37

"Les conseillers scientifiques du gouvernement anglais publient leurs conclusions sur le nouveau variant : plus forte transmissibilité, augmentation substantielle du R, plus forte charge virale." Vincent Glad

Pour ceuxqui se croient encore dans le monde d’avent.

Répondre à ce message #43994 | Répond au message #43988
COVID la vie...de recherche - epujsv - 21 décembre 2020 à  13:03

Traduction Google d’un article de Science du 20 décembre sur les mutations du virus : "Le coronavirus mutant au Royaume-Uni déclenche des alarmes mais son importance reste incertaine"

Répondre à ce message #43995 | Répond au message #43994
COVID la vie...de recherche - epujsv - 21 décembre 2020 à  13:58

Réalités biomédicales (Le Monde, Marc Gozlan, 21/12/20) : Royaume-Uni, un variant du coronavirus Sars-cov-2 porteurs de nombreuses mutations

Répondre à ce message #43996 | Répond au message #43994
COVID la vie...de recherche - epujsv - 22 décembre 2020 à  13:13

Toujours sur le variant (et le séquençage des génomes en France....) : de " Du côté de la science" et Antoine Flahaut, dans Atlantico.

" Le Danemark et le RU sont ainsi des pays ayant une approche de séquençage systématique beaucoup plus développée qu’en France. Le GISAID s’était d’ailleurs interrogé sur la raison pour laquelle la France contribue aussi peu à la mise à disposition de génomes séquencés. " C’est pour cette raison que Véran ne sait pas quoi répondre sur la présence ou non de ce variant en France.

Répondre à ce message #43997 | Répond au message #43994
COVID la vie... - epujsv - 18 décembre 2020 à  15:50

Les résultats de cette étude ComCor sont publiés (en version résumée, et en version intégrale) depuis hier. Mais attention, l’étude a été menée pendant le couvre-feu et le confinement.

Répondre à ce message #43986 | Répond au message #43944
COVID la vie... - epujsv - 18 décembre 2020 à  20:31

Et en plus, sur l’ensemble des personnes contactées par mails, 55% seulement ont une adresse email, sur lesquels seulement 8% de personnes ont répondu. Ce qui fait un taux de participation totale de 4% seulement. Ce qui est loin d’être représentatif pour valider une étude, enquête. Voirtwitter de Mahmoud Zureik, praticien Hospitalier en épidémiologie et en santé publique.

Répondre à ce message #43987 | Répond au message #43944
COVID la vie... - epujsv - 19 octobre 2020 à 16:06

The John snow memorandum du 14/10/20
Toujours en cours de signature, ce memorandum a été signé par plus de 4400 scientifiques.

Traduction Google :

Le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) a infecté plus de 35 millions de personnes dans le monde, avec plus d’un million de décès enregistrés par l’Organisation mondiale de la santé au 12 octobre 2020. Une deuxième vague de COVID-19 affecte L’Europe, et à l’approche de l’hiver, nous avons besoin d’une communication claire sur les risques posés par le COVID-19 et sur des stratégies efficaces pour les combattre. Ici, nous partageons notre point de vue sur le consensus actuel fondé sur des preuves sur le COVID-19.

Le SRAS-CoV-2 se propage par contact (via de plus grosses gouttelettes et aérosols) et par transmission à plus longue portée via des aérosols, en particulier dans des conditions où la ventilation est mauvaise. Son pouvoir infectieux élevé (1) combiné à la sensibilité des populations non exposées à un nouveau virus, crée les conditions d’une propagation communautaire rapide. Le taux de mortalité par infection du COVID-19 est plusieurs fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière (2) et l’infection peut entraîner une maladie persistante, y compris chez les personnes jeunes, auparavant en bonne santé (c.-à-d. COVID long (3)). On ne sait pas combien de temps dure l’immunité protectrice (4) et, comme d’autres coronavirus saisonniers, le SRAS-CoV-2 est capable de réinfecter les personnes qui ont déjà eu la maladie, mais la fréquence de la réinfection est inconnue (5). La transmission du virus peut être atténuée par l’éloignement physique, l’utilisation de couvertures faciales, l’hygiène des mains et des voies respiratoires, et en évitant les foules et les espaces mal ventilés. Les tests rapides, la recherche des contacts et l’isolement sont également essentiels pour contrôler la transmission. L’Organisation mondiale de la santé préconise ces mesures depuis le début de la pandémie.

Dans la phase initiale de la pandémie, de nombreux pays ont institué des verrouillages (restrictions générales de la population, y compris des ordres de rester à la maison et de travailler à domicile) pour ralentir la propagation rapide du virus. Cela était essentiel pour réduire la mortalité (6), (7) éviter que les services de santé ne soient débordés et gagner du temps pour mettre en place des systèmes de réponse à la pandémie afin de supprimer la transmission après le verrouillage. Bien que les verrouillages aient été perturbateurs, affectant considérablement la santé mentale et physique et nuisant à l’économie, ces effets ont souvent été pires dans les pays qui n’ont pas été en mesure d’utiliser le temps pendant et après le verrouillage pour mettre en place des systèmes efficaces de lutte contre la pandémie. En l’absence de dispositions adéquates pour gérer la pandémie et ses impacts sociétaux, ces pays ont été confrontés à des restrictions continues.

Cela a naturellement conduit à une démoralisation généralisée et à une diminution de la confiance. L’arrivée d’une deuxième vague et la prise de conscience des défis à venir ont conduit à un regain d’intérêt pour une approche dite d’immunité collective, qui suggère d’autoriser une grande flambée incontrôlée dans la population à faible risque tout en protégeant les plus vulnérables. Les partisans suggèrent que cela conduirait au développement d’une immunité de la population acquise par l’infection dans la population à faible risque, qui finira par protéger les personnes vulnérables. C’est une erreur dangereuse non étayée par des preuves scientifiques.

Toute stratégie de gestion de la pandémie reposant sur l’immunité contre les infections naturelles pour le COVID-19 est imparfaite. La transmission incontrôlée chez les personnes plus jeunes risque une morbidité (3) et une mortalité importantes dans l’ensemble de la population. En plus du coût humain, cela aurait un impact sur la main-d’œuvre dans son ensemble et accablerait la capacité des systèmes de santé à fournir des soins aigus et courants.

De plus, il n’y a aucune preuve d’une immunité protectrice durable contre le SRAS-CoV-2 après une infection naturelle (4) et la transmission endémique qui serait la conséquence d’une immunité décroissante présenterait un risque pour les populations vulnérables pour un avenir indéfini. Une telle stratégie ne mettrait pas fin à la pandémie de COVID-19 mais entraînerait des épidémies récurrentes, comme c’était le cas pour de nombreuses maladies infectieuses avant l’avènement de la vaccination. Cela imposerait également un fardeau inacceptable à l’économie et aux travailleurs de la santé, dont beaucoup sont décédés du COVID-19 ou ont subi un traumatisme en raison de la nécessité de pratiquer la médecine des catastrophes. De plus, nous ne comprenons toujours pas qui pourrait souffrir d’un long COVID (3). Définir qui est vulnérable est complexe, mais même si l’on considère les personnes à risque de maladie grave, la proportion de personnes vulnérables représente jusqu’à 30% de la population dans certaines régions (8). L’isolement prolongé de larges pans de la population est pratiquement impossible et contraire à l’éthique. Des données empiriques provenant de nombreux pays montrent qu’il n’est pas possible de limiter les flambées non contrôlées à des segments particuliers de la société. Une telle approche risque également d’exacerber davantage les inégalités socio-économiques et les discriminations structurelles déjà mises à nu par la pandémie. Des efforts particuliers pour protéger les plus vulnérables sont essentiels mais doivent aller de pair avec des stratégies à plusieurs volets au niveau de la population.

Une fois de plus, nous sommes confrontés à une augmentation rapide et rapide des cas de COVID-19 dans une grande partie de l’Europe, aux États-Unis et dans de nombreux autres pays à travers le monde. Il est essentiel d’agir de manière décisive et urgente. Des mesures efficaces qui suppriment et contrôlent la transmission doivent être mises en œuvre à grande échelle, et elles doivent être soutenues par des programmes financiers et sociaux qui encouragent les réponses communautaires et s’attaquent aux inégalités qui ont été amplifiées par la pandémie. Des restrictions permanentes seront probablement nécessaires à court terme pour réduire la transmission et réparer les systèmes inefficaces de réponse à une pandémie, afin d’éviter de futurs verrouillages. Le but de ces restrictions est de supprimer efficacement les infections par le SRAS-CoV-2 à des niveaux bas qui permettent une détection rapide des flambées localisées et une réponse rapide grâce à des systèmes efficaces et complets de recherche, de test, de traçage, d’isolement et de soutien afin que la vie puisse revenir à presque normal sans nécessité de restrictions généralisées. La protection de nos économies est inextricablement liée au contrôle du COVID-19. Nous devons protéger notre main-d’œuvre et éviter l’incertitude à long terme.

Le Japon, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande, pour ne citer que quelques pays, ont montré que des réponses de santé publique robustes peuvent contrôler la transmission, permettant à la vie de revenir à un niveau presque normal, et il existe de nombreuses réussites de ce type. Les preuves sont très claires : contrôler la propagation communautaire du COVID-19 est le meilleur moyen de protéger nos sociétés et nos économies jusqu’à ce que des vaccins et des traitements sûrs et efficaces arrivent dans les mois à venir.

Nous ne pouvons nous permettre des distractions qui sapent une réponse efficace ; il est essentiel que nous agissions de toute urgence sur la base des preuves.


COVID la vie... - epujsv - 19 octobre 2020 à 14:22
COVID la vie... - epujsv - 19 octobre 2020 à 13:18

Germain Forestier : enseignant-chercheur en informatique et données scientifiques, Mulhouse

son site :info covid

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COVID la vie...sualisation - epujsv - 13 novembre 2020 à  12:53

Pour se rendre compte, il y aussi cette carte réalisée par le Monde : Covid 19 : quelle est la situation des 101 départements français.

Mais le site Info Covid ou Visualisation Covid 19 de Germain Forestier mentionné dans le post précédent reste incontournable si on veut "éplucher" l’évolution de l’épidémie par classe d’âges, département, région etc...

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COVID la vie...sualisation - epujsv - 18 novembre 2020 à  00:18

Le bulletin quotidien de l’ARS d’aujourd’hui 17 novembre déclare 124 hospitalisations conventionnelles dans le Cher.

Tandis que la carte Suivi du Covid 19 en France qui reprend les données de Santé publique France indique 177 hospitalisations au 17 novembre.

D’où vient cette différence de comptage ? qui n’est pas nouvelle. Je ne suis pas remontée longtemps en arrière, mais les données de l’ARS CVL et celles de cette carte qui à priori est fiable également ne sont pas les mêmes concernant le nombre de personnes hospitalisées dans le département. C’est identique pour le nombre de personnes en réanimation, Est-ce que cela tient à une différence entre "hospitalisations" tout court et "hospitalisations conventionnelles" ? Sûrement. Je ne sais pas ce qu’est une "hospitalisation conventionnelle". Quelle différence avec une hospitalisation tout court. Je suppose qu’une hospitalisation conventionnelle signifie qu’on passe plus de temps dans l’hopital. Qu’on occupe un lit plus longtemps qu’une hospitalisation tout court. En tous cas, ça fait une sacrée différence : 177-124 = 53. Ce n’est pas rien à l’échelle d’un petit département.

Hier, au 16/11, la carte reprenant les données de SPF indiquait 192 hospitalisations. Tandis que l’ARS mentionnait 138 hospitalisations conventionnelles. 54 de différence.

Au 15/11 la carte indiquait 195 hospitalisations. L’ARS : 129. Différence : 66

Je ne sais pas jusqu’à quand on peut remonter comme ça, et ce que ça signifie au juste.

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COVID la vie...sualisation - epujsv - 19 novembre 2020 à  01:21

L’ARS CVL a recommencé à publier le nombre d’hospitalisations dans la région, par département, le 20 octobre (bulletin n°119). Avec cette expression "hospitalisations conventionnelles" : 39 pour le département du Cher. Or la carte Suivi du Covid 19 en France indiquait elle 52 patients hospitalisés. Cette carte reprend bel et bien les données de Geodes, j’ai vérifié. Pour tous les départements de la région, le nombre d’hospitalisations, chaque jour depuis le 20 octobre ne sont pas les mêmes entre les bulletins de l’ARS et les données de Geodes et donc de cette carte. Le nombre d’hospitalisations est toujours beaucoup plus important selon les données de Geodes par rapport à ceux donnés par l’ARS, et ce par jour. (Sur les réanimations, par contre, c’est toujours identique.). Et jamais Geodes ou la carte Suivi du Covid 19 en France ne parlent d’hospitalisations "conventionnelles". Mais juste du nombre de personnes hospitalisées.

Aujourd’hui encore, le 18/11/20, la carte indique 177 hospitalisations. L’ARS CVL dit : 121 "conventionnelles".

C’est vraiment curieux. Où est la subtilité ? Quelle est-elle ?

Les hospitalisations sont rentrées dans le système d’informations SI-Vic qui a été créé lors des attentats du 13 novembre 2015. Il signifie : système d’information pour le suivi des victimes.

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COVID la vie...sualisation - epujsv - 19 novembre 2020 à  22:22

19/11/20 pour le Cher :
ARS : 118 hospitalisations conventionnelles
Suivi du Covid en France (SPF) : 171 hospitalisations
Il y a eu 6 décès dans les hôpitaux de vierzon et bourges entre hier et aujourd’hui (Voir Berry Rep),
Mais Visualisation Covid de Germain Forestier indique qu’il y a eu aujourd’hui 11 hospitalisations supplémentaires. (qui sont les données SPF également)
(et le nombre de réanimations n’a pas bougé, toujours de 12)

Je ne comprends toujours pas ce que l’ARS ne compte pas en hospitalisations autres que conventionnelles et pourquoi. .Pourquoi ARS et SPF ne comptent-elles pas toutes les deux de la même façon les différents parcours hospitaliers des patients. En dehors des réanimations et décès où là ils ont l’air d’être d’accord.

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COVID la vie...sualisation - epujsv - 19 novembre 2020 à  22:57

Et Visualisation Covid indique 9 retours à domicile pour aujourd’hui. Ce qui correspond à la carte Suivi Covid en France qui les indique de façon cumulée depuis "le début de la crise" (hier 384, aujourd’hui 393). L’ARS ne les indique pas d’une façon ou d’une autre.

Enfin, en tout, il parait contradictoire que des données locales qui sont remontées dans un système d’informations national soient publiées publiquement de façon moins complète au niveau local qu’au niveau national.

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COVID la vie...sualisation - epujsv - 6 décembre 2020 à  15:52

C’est l’Echo du Berry qui donne la réponse dans un article du 4 décembre.

" A noter que ces chiffres [ ceux de l’ARS CVL] sont différents de ceux de Santé Publique France car l’ARS ne prend que deux critères en compte : le nombre de patients en réanimation soins critiques et le nombre d’hospitalisations conventionnelles (Santé Publique France intègre les personnes en réanimation, les personnes en hospitalisation conventionnelle, les personnes en soins de suite et de réadaptation, les hospitalisations en psy, les soins aux urgences)."

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COVID la vie... - epujsv - 17 octobre 2020 à 18:29

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