Conseil municipal du 30 avril 2010 : suite et fin

Ressources humaines avec moins d’humains, sans augmentation de ressources

Ce n’est pas simple pour s’y retrouver dans le tableau des effectifs. Colette Cordat (Lutte Ouvrière) a pourtant épluché les explications : « Il y a 145 suppressions de postes avec 15 lignes explicatives vagues : vous parlez de "modification du taux d’emploi"... Votre formule "réorganisation des services" recouvre toujours une diminution des services. Ces réorganisations se passent sans que les gens concernés soient consultés. » et elle ironise sur le dialogue maire-personnel, pour l’augmentation des rémunérations : certes le maire discute, mais il discute pour dire non.

Viviane Siméon à la rescousse des ressources

La ville crée des emplois saisonniers pour les besoins de nos loisirs en période estivale. Durant cette période la salle Le Hublot semble un peu délaissée, car on n’a pas de propositions pour l’utiliser. Viviane Siméon : « La ville doit aussi impulser des choses. Je n’ai pas très bien compris comment fonctionne la commission culture. » Philippe Gitton : « Etre une force de proposition, oui - mais alors on nous reproche de trop prendre les choses en mains. »

Toujours chapitre "Ressources humaines" : y’a une prime annuelle de rendement et de services. Il y a un taux de base annuel plus une part additionnelle qui variera « en fonction de la manière de servir de l’agent. » L’opposition municipale tique sur la prime liée à la manière de servir, c’est à dire à la tête du client. Viviane Siméon aura encore son mot à dire : « Je suis surprise d’entendre ce discours. On est évalué par son supérieur hiérarchique. Il y a une procédure. »

Déjà, le taux de base, le minimum possible de cette prime varie grandement : Un ingénieur en chef classe exceptionnelle touchera 5.523 € de prime, l’ingénieur en chef classe normale n’aura que 2.869 € de prime, etc. etc. jusqu’au contrôleur principal palpant 1.289 € de prime et le contrôleur simple fermant la liste avec 986 € de prime.

Labo de langue : une augmentation sauce piquante

L’IMEP augmente ses tarifs, surtout les tarifs du laboratoire de langue : 100 heures passent de 175 € à 220 € et 50 heures, ça passe de 100 à 150 €. Au prétexte qu’ailleurs, c’était plus cher. On trouve même dans les tarifs de l’IMEP, des prix pour la traduction : 0,15€ par signe. Vous faites traduire "fuck" ? 4 signes, ça coute 0,60€. La facture monte vite : "My tailor is rich" ? ça vous fera 2,10€. Y’a moyen de filouter : faites traduire du chinois, puisque un signe chinois correspond à un ou plusieurs mots en français...

Batday

Une subvention est votée pour le Muséum de Bourges : 2011 sera l’année mondiale de la chauve-souris et donc, y’aura une expo. Irène Félix : « Je suis contente d’apprendre qu’il y a une journée mondiale de la chauve-souris !... » Philippe Gitton répond qu’il y a une journée mondiale de la femme, alors pourquoi pas une journée de la chauve-souris. Rires wouaf-wouaf dans l’assistance du conseil. Mais pourquoi ne pas faire une journée batwoman ? on aurait les deux journées réunies.

Bof...

On a eu aussi quelques échanges sur le centre hospitalier Jacques Coeur : les Conseils d’administration des hôpitaux sont remplacés par "des conseils de surveillance" - c’est à dire que la ville n’aura même plus son mot à dire sur l’évolution du centre hospitalier. Bof, vu que la ville n’a pas lutté contre la fermeture des lits...

L’école Marcel Sembat A (déjà inutilisée) va être déclassée du domaine public scolaire. Yannick Bedin fait remarquer que cette école accueillait un accueil avant-après la classe. Il demande à « sursoir à la fermeture de l’accueil jusqu’à la fin de l’année scolaire. » Bof, ce genre de problème de familles, ça n’émeut pas la municipalité.

Voilà, bof, vous pouvez vaquer à vos occupations : y’a plus rien à dire.