PRISE DE BEC

Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer

jeudi 8 mai 2008 à 15:59, par bombix

Roland Narboux se fend d’un billet sur son blog, publié le 06 mai 2008, intitulé « Les agitateurs professionnels ». Tissu de contradictions et de sophismes géants, nous en proposons une analyse détaillée. Travail qui n’est pas inutile, car le plus crétin des discours peut révéler une logique implicite qu’il n’est pas vain de dénoncer.
L’occasion ici de remettre quelques pendules à l’heure, et de pointer où se situent le populisme et la vraie démagogie, celle qui fait pleurer. Car il faut en effet pleurer sur la démocratie malmenée et la bêtise étalée sans vergogne. Pas trop longtemps cependant. L’indignation doit surtout préparer l’action.

Le texte de Roland Narboux

Les agitateurs professionnels [1]

Faut-il gérer une ville ou un pays à base de sondages diffusés en continu ? Je ne le crois pas. Il faut dans une démocratie que l’on évite la démagogie et le populisme. C’est ce qui se passe de plus en plus souvent.

Du populisme d'un démagogue de droite : à pleurer
Roland-Narboux-de-Bourges

Sur le plan national, je ne suis pas surpris par l’année de N. Sarkozy. J’ai été agacé par le côté "Fouquets", ou "Bling bling", mais si les français avaient été informés de la double vie de F. Mitterrand, peut être que tout en étant un chef d’Etat, il aurait été rejeté dans les sondages. Cela est allé jusqu’aux écoutes téléphoniques, indignes de ce grand homme.
Sur le reste, Sarkozy fait ce qu’il a dit pour être élus. Alors, les opposants professionnels peuvent manifester, cela ne doit rien changer, qu’ils attendent 4 ans... Il y aura des élections.

Sur le plan local, il faut que le maire et son équipe aient un programme et le suive, c’est la même chose. Et chaque fois que vous mettez en place des éléments nouveaux il y a à Bourges 5 à 10 personnes, souvent les mêmes, des gaucho- populistes qui ameutent la presse, se font prendre en photo devant une banderole et développent leur thèse, même les plus irréalistes. Ce sont des agitateurs professionnels, démagogiques à en pleurer.
Ils en ont le droit, mais il faut rester calme et déterminé. Les élections sont passées, une liste a été élue. Point. Rendez-vous dans 6 ans.
Ecouter la population est un devoir pour les élus, concerter, dialoguer, oui, mais avoir quelques illuminés chaque fois qu’il y a une modification ou une initiative, faire comme s’ils représentaient la population, ce n’est pas cela la démocratie.

Analyse

Que veut dire ici M. Narboux ?

Thèse : Il faut, dans une démocratie, que l’on évite la démagogie et le populisme. Pourtant « c’est ce qui se passe le plus souvent ».

Exemple type de cette dérive : Il ne faut pas gérer une ville ou un pays « à base de sondages diffusés en continu ».

A. Illustration et défense de la thèse sur le plan national

« Sur le plan national, je ne suis pas surpris par l’année de N. Sarkozy. J’ai été agacé par le côté "Fouquets", ou "Bling bling", mais si les français avaient été informés de la double vie de F. Mitterrand, peut être que tout en étant un chef d’Etat, il aurait été rejeté dans les sondages. Cela est allé jusqu’aux écoutes téléphoniques, indignes de ce grand homme. »

« Je ne suis pas surpris par l’année de N. Sarkozy ». Traduire : Je ne suis pas surpris de l’impopularité du nouveau Président de la République. Cette impopularité était prévisible, au regard de l’étalage qu’il a fait de sa vie privée, de son goût de l’argent, et de son image de nouveau riche.

Quel rapport avec la thèse précédemment exposée ? Si Sarkozy est impopulaire, c’est parce qu’il a mal géré son image et sa communication. D’où sa chute dans les sondages. Au contraire, Mitterrand a su se protéger de ces désagréments, en cachant sa vie privée.

Cet argumentaire appelle trois questions :

Le problème des sondages

1) A t-on le droit d’en appeler à la démagogie et au populisme au motif que les sondages sont utilisés par l’adversaire politique ? Il est quand même curieux que lorsque les choses vont bien, on prenne appui sur les sondages pour justifier et légitimer une action politique. Et que lorsqu’elles vont mal, lorsque les sondages sont défavorables, on taxe de « populisme » et de « démagogie » la prise en compte de ces mêmes sondages. Il y a mille raisons de se méfier des sondages : comment sont-ils faits, par qui, avec quels objectifs ? Il est évident que la démocratie ne doit pas se confondre avec la pratique du sondage. L’honnêteté intellectuelle minimum serait néanmoins de l’affirmer quand ils sont favorables ET quand ils sont défavorables.
Autre remarque : quand les sondages sont à ce point à la baisse, et que cette baisse dure et s’installe, cela indique une réelle crise de confiance entre le pouvoir et le peuple qui, dans notre démocratie, est la vraie source de la souveraineté. Faut-il le rappeler à M. Narboux ? Même Sarkozy, surtout Sarkozy dirais-je, sait que son action politique sera gravement entravée s’il ne parvient pas à redresser la barre de sa popularité. On se souvient du cas Edith Cresson, 1er ministre de Mitterrand, et de son destin politique...

Sarkozy vs Mitterrand

2) La comparaison avec Mitterrand. C’est un usage rhétorique banal : trouver des précédents. Dans les cours d’écoles déjà, c’est une défense classique : « Y’a pas qu’moi, M’sieur ». Il est vrai qu’un Président de la République n’a pas beaucoup de pair. Et qu’il faut en choisir un qui rappelle quelque chose au lecteur. Narboux fait ici un court-circuit étonnant. Sarkozy souffre d’un déficit d’image qui explique son impopularité (c’est une thèse, c’est même la thèse officielle des sarkozystes. On n’est pas obligé de la suivre : voir point numéro 3) Ce déficit d’image vient de l’étalage de sa vie privée. Mitterrand aussi avait une vie privée critiquable. La différence, c’est qu’il la cachait. Donc, il est nécessaire de faire la part entre l’accidentel (le privé) et l’essentiel (l’action politique). Dans le privé, tous les puissants se valent (à savoir, ne sont pas d’une moralité sans faille, séduits qu’ils sont par les tentations que donnent le pouvoir : sexe et argent facile) Il ne faut pas perdre de vue l’essentiel qui est l’action politique. Et Narboux de conclure avec une pseudo-logique : « Sur le reste, (comprendre, sur ce qui compte vraiment) Sarkozy fait ce qu’il a dit pour être élus. Alors, les opposants professionnels peuvent manifester, cela ne doit rien changer, qu’ils attendent 4 ans... Il y aura des élections. »

On peut faire plusieurs remarques ici :

— Cette référence implicite à l’immoralité naturelle des responsables politiques, y compris quand ils occupent le plus haut-niveau, est plutôt inquiétante. Faut-il l’accepter d’emblée, comme si elle était naturelle, justement. Est-elle naturelle, où apparait-elle à un certain stade de décomposition de la démocratie ? Monsieur Narboux veut défendre la démocratie. Peut-il la défendre en acceptant de tels a priori ? Un Président de la République ne devrait-il pas être inattaquable sur ce plan-là justement ? C’est une bien mauvaise défense, pour justifier les frasques de Sarkozy, que d’en appeler à d’autres exemples historiques. Car cela implique que Narboux reconnaît le reproche comme fondé. Mais pire, il accepte cet état de fait.
On lui rappellera simplement que dans notre histoire récente, et à droite, une personnalité comme le Général de Gaulle ne pouvait pas être l’objet de ce genre de reproches. Est-ce parce qu’il n’existe plus de personnalité comparable à Charles de Gaulle ? Ou est-ce parce que le système politique dans lequel nous évoluons empêche des De Gaulle potentiels d’exercer le pouvoir en conservant leur intégrité morale ? Ce qui menace la démocratie va certainement bien au-delà de l’usage des sondages ...

— L’un cachait, l’autre pas. Si Sarkozy ne cache pas, c’est soit parce qu’il ne le peut pas, soit parce qu’il ne le veut pas. S’il ne le peut pas, c’est qu’il est incompétent. Drôle de façon de le défendre ! Il faut chercher autre chose. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Sarkozy a péché par sincérité ! Mitterrand ne valait pas mieux sur le terrain privé, mais en plus il se cachait, le vil personnage ! Cependant, en voulant défendre le Président de la République par comparaison avec son illustre prédécesseur, il y a tout lieu de penser que Narboux charge la barque au lieu de la vider. Car enfin, a t-on reproché à Sarkozy des manoeuvres hautement illégales comme l’affaire des écoutes de l’Elysée ? Non. Dans l’ensemble des reproches qui lui sont adressés, c’est un style qui est vilipendé ; il ne trempe pas encore dans des « affaires ».
A tout le moins, donc, la défense Narboux est bien malhabile. En voulant défendre son champion, il en fait un malhonnête, mais pire, il semble justifier (par pragmatisme ?) le fait de la malhonnêteté dans l’exercice des plus hautes responsabilités. Bien curieuse façon de défendre l’idéal démocratique. Mais pouvait-il en être autrement en adoptant la ligne de défense qu’il a choisie ? Il répète en effet ici le message sarkozyste : ce qui péche, c’est l’image. Et l’image est dégradée, parce qu’il y a eu des maladresses. (« J’ai fait des erreurs, à dit Sarkozy, et j’entends les reproches ») Narboux, qui n’est pas encore conseiller en communication à l’Elysée (Dieu en préserve Sarkozy !) a l’idée géniale d’en rajouter. Patatras ! Par une comparaison malhabile, il fait du Président de la République non seulement un maladroit, mais un malhonnête ! Il est vrai que logiquement, si l’on ne retient pas le motif de l’incompétence dans la gestion de l’image, c’est la pente fatale du raisonnement qui mène à cette conclusion.

Sarkozy et son image

3) Le déficit d’image de Sarkozy.

En réalité, on le sait tous, la « peopolisation » et l’étalage de sa vie privée fait partie intégrante de la stratégie de communication de Nicolas Sarkozy. Le style Star’Ac a été voulu et il est assumé. Or surprise, ce qui a marché lorsqu’il était au ministère de l’intérieur et pendant la très longue campagne électorale qui a duré plusieurs années, semble ne plus fonctionner. C’est là-dessus qu’il faut s’interroger, et sur rien d’autre.

Il est assez naturel qu’un homme de droite ancienne école comme Roland Narboux néglige le côté strass et paillettes de Sarkozy. Pour cette droite-là, les exigences de la communication moderne font qu’elle doit en passer par là. Ce serait en quelque sorte un mal nécessaire. La solution à la fois logique et psychologique consiste à séparer l’« essentiel » de l’« accidentel ». L’essentiel étant on l’aura compris l’action politique, le programme pour lequel il a été élu.
« Sur le reste, Sarkozy fait ce qu’il a dit pour être élus. »(sic !) Or cette droite traditionnelle a été bien surprise de constater que le style n’avait pas changé après l’élection — bel incipit que la soirée au Fouquet’s suivie de la croisière sur le yacht Bolloré — mais surtout que l’action politique ne suivait pas en terme de résultats. Et si l’accidentel était devenu l’essentiel ? Alors Narboux peut bien arguer du « il fait ce qu’il a dit pour être élu », les français sont pris de doute. La question du pouvoir d’achat, pour ne retenir qu’elle, est exemplaire à cet égard. On a vu sur internet cette petite vidéo qui comparait les promesses du candidat et les déclarations du Président, symétriquement contradictoires. La conclusion s’impose : soit il a menti, soit il est incompétent. « L’image », la « communication » ont bon dos. S’il est un terrain où Sarkozy n’a pas menti, c’est bien celui-là : il est resté le même : hâbleur, aimant le fric, étalant son pouvoir, égocentré comme une vedette de cinéma, changeant de femme comme on change de Rolex... Ce n’est pas sur ce terrain qu’il est jugé, contrairement à ce que voudraient nous faire croire ses conseillers en communication, c’est sur celui des résultats. Les résultats ne suivent pas. Et l’opinion, versatile, l’abandonne.

La conclusion qu’il faut en tirer, c’est qu’il est plus facile de faire campagne et de faire des promesses intenables que de gouverner. Le principe de réalité s’impose à l’homme politique, et d’autant plus violemment qu’il a manipulé rêves et désirs de la population. Avec cela il convient de souligner l’accentuation du régime présidentiel (qui est loin d’être un gage pour la démocratie) opérée par le Président de la République ; dans les institutions de la Vème République, le 1er ministre avait un rôle de fusible. En assumant la totalité du pouvoir, Sarkozy s’est privé de cet outil. Il en paie les conséquences. Enfin, il ne faut pas oublier la conjoncture économique internationale, très défavorable. On dira que Sarkozy n’en est pas responsable. Certes. Mais il ne fallait pas alors qu’il se présente en homme providentiel infaillible et tout puissant. Cela s’appelle faire de la démagogie. Et quand les résultats ne suivent pas, il y a un coût politique à payer : Sarkozy est en train d’en faire l’expérience amère.

Narboux termine la première partie de son texte par une nouvelle contradiction :« Alors, les opposants professionnels peuvent manifester, cela ne doit rien changer » Auparavant, il parlait des sondages. Or que je sache, on sonde la population, pas les opposants professionnels : par quelle curieuse logique en vient-il à incriminer ceux-ci ? Une façon de tenter une nouvelle fois de faire oublier les causes de l’impopularité du Président ? Remettons les choses à l’endroit. L’impopularité existe, c’est un fait, et Sarkozy en est largement responsable car les promesses faites ne sont pas tenues. L’opposition s’en saisit, comme il est logique, et tente de fragiliser davantage le pouvoir. C’est de bonne guerre. Mais n’inversons pas causes et conséquences. Monsieur Narboux doit s’interroger sur les vraies causes de l’impopularité de Sarkozy : ce n’est ni un problème d’image, ni la faute de l’opposition. C’est Sarkozy lui-même.

Non, Monsieur Narboux, Sarkozy « n’a pas fait ce qu’il a dit pour être élu ». Et à tenter de le nier, vous ne pouvez que vous enfoncer dans des sophismes énormes parsemés de contradictions ridicules. Vous voulez défendre la démocratie contre la démagogie ? Que n’avez-vous pas pris la parole pour dénoncer la démagogie de Sarkozy-candidat ? Ce dernier en paye aujourd’hui le coût en terme politique, car la politique rencontre les obstacles du réel, tandis que la propagande se meut facilement dans les confusions de l’imaginaire. De cette démagogie-là, vous n’avez jamais parlé.

En résumé, Monsieur Narboux, sortez un peu de cette attitude de mauvaise foi qui consiste à jeter l’opprobre sur l’autre, pour vous dédouaner de vos propres manquements et de vos propres aveuglements. Si je commente aujourd’hui votre texte, c’est qu’il illustre assez bien la position actuelle de cette droite traditionnelle qui fait comme si elle ne savait pas qui est et demeure Sarkozy, cette droite qui se paie de bons sentiments et de bonnes intentions, qui regarde la paille dans l’oeil de l’opposition sans observer la poutre qui obstrue le sien.
Et vous pouvez toujours ajouter : « cela ne doit rien changer, qu’ils attendent 4 ans... Il y aura des élections. » cela n’avance à rien.
D’abord, si vous n’avez pas remarqué que Sarkozy tente de changer, comme vous dites, c’est que vous êtes particulièrement mal informé de ce qui se passe en ce moment sur la scène politique française. Ensuite, les déclarations de principe en politique — surtout quand elles sont creuses commes celles-ci — ne servent à rien. Outre la curieuse conception qu’elles traduisent de la vie politique en démocratie et du rôle que peut jouer l’opposition (ce que vous illustrez toute honte bue par votre pratique démocratique à Bourges-même), ces faux principes ont pour tort essentiel de négliger le ressort réel de la vie politique : essentiellement un jeu de rapports de forces. On n’oppose pas des bons principes et de la bien-pensance à des forces en action. À des forces, il faut opposer d’autres forces. Sarkozy ne s’en sortira que s’il redresse la barre. Il coulera s’il échoue. Et rien n’exclut aujourd’hui le possible surgissement d’une crise politique majeure, qui pourrait rendre nécessaire l’organisation d’élections avant les quatre ans fatidiques.

B. Illustration et défense de la thèse sur le plan local

Doit-on vous rappeler Monsieur Narboux que comparaison n’est pas raison ? Serge Lepeltier souffre-t-il d’un déficit d’image à l’instar de Nicolas Sarkozy ? Il ne semble pas. Serge Lepeltier doit composer avec une opposition, ce qui est normal en démocratie. Il y a l’opposition officielle, qui siège au conseil municipal, et l’opposition officieuse, qui s’exprime souvent dans ces colonnes. Et puis il y a aussi la masse de gens qui s’expriment de temps à autre en manifestant, en faisant des pétitions, en s’exprimant dans les instances démocratiques comme ces fameux « conseils de quartiers », ou le fantomatique « comité d’éthique » chargé de contrôler l’application des mesures de vidéo-protection, comme les nomme la novlangue en usage dans nos parages.
Alors réduire l’opposition à une dizaine de personnes, agitateurs professionnels, c’est avoir une bien curieuse image de la vie démocratique dans une cité moderne comme l’est Bourges. C’est particulièrement insultant pour l’opposition officielle, avec ce qu’elle compte d’organisations politiques, de militants, et de personnalités qui siègent élues dans les collectivités territoriales. Car, soit vous réduisez son rôle à néant, soit vous les identifiez à ces fameux agitateurs professionnels pour lesquels vous n’avez pas de mots assez durs pour exprimer votre mépris.
C’est particulièrement insultant aussi pour les berruyers qui ne se reconnaissent pas dans les options de l’équipe municipale en place — élue faut-il vous le rappeler avec quelques voix d’avance seulement, et un taux d’abstention record — et que vous semblez assimiler à des mutins de panurge, prêts à se mobiliser autour du mot d’ordre le plus farfelu, « le plus démagogique à en pleurer », sans exercer leur raison critique ou leur bon sens.

Vous pourfendez le gaucho-populisme de certains ? Que dire de votre populisme de droite ? Du chauvinisme étroit de vos points de vues ? Du sectarisme odieux de vos analyses ? Du caractère fort peu scientifique de vous soi-disants ouvrages historiques sur Bourges, pointé par les recensions de la très sérieuse Société d’archéologie et d’histoire du Berry ? De la malhonnêteté de vos essais journalistiques relevée par les professionnels du Berry Républicain et de la Nouvelle République ?

Votre conception de la démocratie n’est pas seulement fausse. Elle est vulgaire. Votre réflexion politique ne dépasse pas le niveau des brèves de comptoirs et de cette désastreuse philosophie de café de commerce dont vous abreuvez vos lecteurs dans les colonnes de Bourges Info.

De la démagogie, petit bilan

Ainsi, « la démagogie à pleurer » serait le fait « d’agitateurs professionnels » que vous ne nommez pas. Mais nous nous sommes reconnus, ici, à l’Agitateur, webzine bien nommé.

Pour finir, revenons alors à l’essentiel, c’est à dire la politique menée par le maire Serge Lepeltier dont vous êtes l’un des adjoints, et faisons rapidement un petit bilan en terme de démagogie.

Je dois vous dire que lorsque j’ai lu votre papier, le fait que vous osiez associer la démagogie en politique avec la manipulation des sondages m’a mis sur les fesses, pour employer une expression familière. Enfin, quand même ! Qui a utilisé la technique du sondage — et quel sondage !, mené avec quels principes déontologiques ! — pour justifier la politique sécuritaire qui s’épanouit à Bourges avec la mise en place de la vidéo-surveillance, dont les coûts sont astronomiques, pour une efficacité douteuse, et dans la plus complète opacité ? Certes, la démocratie n’a rien à voir avec la pratique des sondages. ALORS, QUE N’APPLIQUEZ-VOUS PAS À VOTRE PROPRE ACTION POLITIQUE LE RESPECT DE CE SAIN PRINCIPE ? Une telle contradiction entre les actes et les discours est proprement scandaleuse, tant sur les plans intellectuels, moraux, que politiques. Vous êtes vraiment, mais vraiment le plus mal placé pour donner ce genre de leçons !

La campagne de Lepeltier a été « démagogique à pleurer » comme vous le dites si bien sur tous les axes forts qu’elle a développés :

— La vidéo-surveillance et le tout sécuritaire, justifiés par des sondages (et c’est vous même qui vous en offusquez, au nom de l’idéal démocratique !) : DÉMAGOGIE !

— La diabolisation de Colette Cordat, et le chiffon rouge de l’extrême-gauche agité pour affoler le citoyen timoré formaté par la propagande de TF1 ! : DÉMAGOGIE !

— Les attaques graveleuses sur la vie privée d’Irène Félix, formulées en meeting : DÉMAGOGIE !

— Les promesses en l’air concernant le TGV à Bourges : DÉMAGOGIE !

La démocratie, malgré Lepeltier et ses sbires

Oh, il y aurait bien des raisons pour que les berruyers, au nom de la démocratie que vous défendez en parole, mais que vous niez dans vos actions d’élu, s’emparent et jugent de cette politique et de ces conséquences. Nous nous y emploierons, ici, à l’Agitateur. Nous comparerons les promesses, et les résultats.

Pour commencer, Serge Lepeltier avait fait la promesse d’une démocratie renouvelée, avec des moyens nouveaux. Nous attendons qu’il pose des actes. Pour l’instant, à Bourges, ville de l’internet mais qui ignore le traitement de textes en secrétariat, il n’est même pas possible de consulter les débats des conseils municipaux.
La démocratie, comme le TGV, pourrait ne pas avoir de gare dans la cité de Jacques Coeur. En tous cas, elle s’exercera toujours de manière informelle, avec les moyens du bord, malgré vos basses manoeuvres et votre pusillanimité [2].

On ne vous laissera pas en paix. Comptez sur nous.

La caricature de Roland Narboux mise en illustration a paru il y a quelque temps dans la presse locale. Nous ne connaissons pas sa provenance exacte. Elle est très réussie. C’est avec plaisir que nous rendrions l’hommage qui lui est dû à son auteur, s’il veut bien se manifester à nous.

Nous l’avons récupérée sur le blog de Roland Narboux. ;-)

[1visible sur son blog. Roland Narboux est maire-adjoint, chargé de l’écologie et du développement durable.

[2La pusillanimité.... n’ayant peu se mesler à ce premier roolle [les actes de courage], prend pour sa part le second, du massacre et du sang. écrivait Montaigne. Ici, point de sang, heureusement. Le jeu de massacre chez vous se limite à la publication de vos textes ineptes...

commentaires
Les cons ca ose tout... - 11 mars 2009 à 10:39

... c’est justement à ca qu’on les reconnait.

Sur le site bourges-info.com on peut lire dans l’edito de mars 2009 :

« Sur le pouvoir d’achat, il y a beaucoup à dire, mais lorsque l’on voit que le prix des places pour le spectacle "Age tendre" est à 48 €, ce qui est tout de même assez considérable (...) le paquet de nouilles de 500 gr coûtant 0,85 €, un couple qui n’irait pas voir Age Tendre, pourrait acheter 112 paquets de nouilles »


Voir en ligne : Bourges-Info.com
#22476
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 15 mai 2008 à 09:27

— La vidéo-surveillance et le tout sécuritaire, justifiés par des sondages (et c’est vous même qui vous en offusquez, au nom de l’idéal démocratique !)

— La diabolisation de Colette Cordat, et le chiffon rouge de l’extrême-gauche agité pour affoler le citoyen timoré formaté par la propagande de TF1 !

— Les attaques graveleuses sur la vie privée d’Irène Félix, formulées en meeting

— Les promesses en l’air concernant le TGV à Bourges

Voilà tout ce que l’agitateur retient de la campagne municipale de la liste "BOURGES NOTRE FORCE" ?
Ces commentaires sont insultants et méprisants tant pour l’équipe municipale, que pour les membres de la liste, pour les soutiens mais aussi plus largement pour tous les électeurs qui ont renouvelé le mandat de Serge Lepeltier.

J’ai personnellement pris part à cette campagne en interrompant mes études deux mois pour mieux m’y consacrer et de nombreux colistiers ont fait de même, se consacrant à 100% à cette campagne. De 8h le matin sur les marchés, parfois sous la pluie ou dans le froid, jusqu’à parfois 22 heures lors des réunions publiques le soir ; des journées entières à aller dans tous les quartiers de Bourges pour faire du porte à porte et rencontrer habitants et commerçants ; des barnum installés dans toute la ville pour écouter les doléances et travailler ensemble à y apporter des solutions etc.

Nous avons fait de notre mieux pour proposer un projet clair et qui englobait au maximum les préoccupations des berruyers ; nous avons développé des efforts de pédagogie pour expliquer les raisons de certains de nos choix et surtout nous avons écouté pour construire et améliorer le quotidien de chacun d’entre nous.

C’est ce travail que les berruyers ont souhaité voir appliquer en votant pour la liste BOURGES NOTRE FORCE et prétendre qu’on peut gagner une élection municipale avec du sécuritaire, de la diabolisation, des attaques personnelles ou des mensonges c’est vraiment prendre les électeurs pour des êtres dénués de réflexion.

Pour une fois, arrêtez d’utiliser des formules vagues et argumentez vos propos.

*Vidéo-surveillance : oui nous sommes pour la vidéo-protection des points névralgiques de Bourges ; nous sommes en désaccord sur ce point, c’est votre droit d’être contre, c’est le notre et ceux des berruyers d’être pour.
Mais le tout-sécuritaire ? A quel moment, notre projet municipal vantait le tout-sécuritaire ? Pour avoir assisté à toutes les réunions et avoir pris part à la grande majorité des barnum, jamais nous n’avons usé de cet argument. D’abord parce que nous n’y croyons pas, ensuite parce que je ne pense pas avoir usé de démagogie dans cette campagne.

*La diabolisation de Colette Cordat : il ne s’agissait pas d’attaquer la personne de Colette Cordat mais de faire prendre conscience aux électeurs que la liste d’Irène Felix comprenait en son sein des éléments d’extrême gauche qui avaient une occasion de devenir Adjoint au Maire. Ce fait était suffisamment important pour que chacun des électeurs en prenne conscience et puisse faire son choix : voulons-nous des adjoints LO pour notre ville ? Niez-vous que Colette Cordat soit d’extrême gauche ? Niez-vous que sa présence au sein de la liste d’Irène Felix soulevait à tout le moins une remarque ?

*Les attaques sur la vie privée d’Irène Felix !!!! Je vous mets en demeure de me trouver une seule occasion où un membre de la liste Bourges Notre Force se serait permis de s’attaquer personnellement à Irène Felix. Chacun des membres de cette liste avait à coeur de gagner à la loyale et suggérer de telles pratiques c’est insulter le niveau de la campagne, l’équipe municipale et aussi les électeurs. Cette accusation est grave et je ne peux croire que vous la formuleriez sans preuves.

* Enfin sur le TGV, je peux vous le dire car j’étais sur la liste, nous nous sommes engagés à faire notre maximum et à nous mobiliser fortement pour le TGV à Bourges et nous l’avons fait avec la plus grande bonne foi possible. Nous pensons que Serge Lepeltier est le plus à même de se battre pour ce projet et la présence de Philippe Bensac au sein de l’équipe montre bien notre détermination sur ce sujet.
A aucun moment, Serge ou les autres membres de l’équipe n’ont dit que l’élection de Bourges Notre Force signifiait que le TGV serait acquis mais nous avons dit et je redis que c’est cette liste, et l’équipe actuelle qui est la mieux à même de défendre ce projet essentiel pour Bourges. Vous pouvez penser le contraire mais là encore, ce n’est pas démagogue que d’y croire, c’est simplement faire preuve de conviction et de confiance à l’égard des élus de la majorité que je connais et que je sais être sincères dans leur engagement.

Les attaques permanentes à l’égard de l’équipe municipale sont lassantes sur ce site par leurs répétitions mais surtout par leurs bassesses. Elevez le débat, parlons du fond.
Je ne vous demande pas de vous taire pendant 6 ans, mais simplement de reconnaître la légitimité du Conseil municipal élu, de ne pas attaquer personnellement les membres de Bourges Notre Force qui se sont investis avec honnêteté dans cette campagne et surtout d’arrêter de douter de leur investissement pour Bourges.

Merci par avance pour les réponses que vous voudrez faire à ce message,

Clément BERGERE-MESTRINARO

Colistier Bourges Notre Force


#12557
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - B. Javerliat - 15 mai 2008 à  11:20

*Vidéo-surveillance : oui nous sommes pour la vidéo-protection des points névralgiques de Bourges ; nous sommes en désaccord sur ce point, c’est votre droit d’être contre, c’est le notre et ceux des berruyers d’être pour.

Vous voudrez bien apporter la preuve que les berruyers sont pour la video-surveillance, SVP

sur le TGV, je peux vous le dire car j’étais sur la liste, nous nous sommes engagés à faire notre maximum et à nous mobiliser fortement pour le TGV à Bourges et nous l’avons fait avec la plus grande bonne foi possible.

Dont acte pour votre bonne foi (qui relève tout de meme un peu de la naïveté !). Par contre celle de S. Lepeltier est plus suspecte.

Je ne vous demande pas de vous taire pendant 6 ans

Merci, vous êtes trop bon !

mais simplement de reconnaître la légitimité du Conseil municipal élu

Personne ne le conteste... sur la plan de la légalité. Mais à cause de la forte abstention, le maire actuel n’a été élu que par 27% de la population en age de voter. Votre programme (comme celui de l’opposition, d’ailleurs) n’a pas mobilisé les électeurs qui ne vous ont donc pas donné un blanc-seing.

de ne pas attaquer personnellement les membres de Bourges Notre Force

Il ne s’agit plus maintenant de membres de "Bourges Notre Force" mais d’élus municipaux. Si M. Bensac n’avait pas imprudemment "vendu" le TGV aux Berruyers, il ne serait pas actuellement soumis aux critiques. Si M. narboux n’écrivait pas souvent des bêtises grosses comme lui dans son blog, il ne serait pas soumis aux critiques. Si S. Lepeltier n’avait pas été ministre de l’écologie, on lui reprocherait moins sa Velsatis énergivore et polluante.

Les attaques permanentes à l’égard de l’équipe municipale sont lassantes

Ce site étant ouvert à tous, vous pouvez y écrire des articles, il vous suffit de cliquer sur "contribuer" en bas de page. Au contraire de Bourges-info, ils seront bien publiés, pour peu qu’ils respectent la charte éditoriale

Merci d’être intervenu dans ce débat.

PS : Quel est votre avis sur Bourges-info.com et sur le fait que ce soit un adjoint au maire qui en soit le rédacteur en chef ?

#12560 | Répond au message #12557
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 15 mai 2008 à  17:03

Je considère que les berruyers sont pour la vidéo-protection à partir du moment où aucun mouvement important ne s’est levé contre cette idée au moment de la création du projet mais par dessus tout parce que le programme qui la prévoyait a été élu, Or c’était bel et bien une différence avec Irène Felix. Ce projet était clair et transparent, nous avons communiqué dessus pendant la campagne électorale et avons largement informé les berruyers, ils ont donc choisi en toute connaissance de cause.

#12563 | Répond au message #12560
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - jmp - 15 mai 2008 à  22:07

Je considère que les berruyers sont pour la vidéo-protection à partir du moment où aucun mouvement important ne s’est levé contre cette idée au moment de la création du projet mais par dessus tout parce que le programme qui la prévoyait a été élu, Or c’était bel et bien une différence avec Irène Felix. Ce projet était clair et transparent, nous avons communiqué dessus pendant la campagne électorale et avons largement informé les berruyers, ils ont donc choisi en toute connaissance de cause.

En préambule, je vous rappelle que la décision d’installer un système de vidéo-surveillance (pardon, de vidéo-protection en novlangue) a été prise (et mise en place) avant les municipales.

J’attire votre attention sur le fait que nous vivons dans une société hyper-individualiste où la seule chose qui peut susciter la révolte des citoyens, ce sont les crottes de chien sur les trottoirs, le montant de la feuille d’impôts, le manque de place de parking, la hausse du carburant, ou l’ampoule grillée dans le lampadaire d’en face. La plupart des français sont largement indifférents et en tout cas passifs face à tout le reste. Il font leur petit devoir citoyen en allant voter de temps en temps et puis basta. Le soir des élections à Bourges, une personne de votre liste que je ne connaissais pas était à côté de moi et se réjouissait de la victoire de M. Lepeltier. Je lui ai fait observer que le taux d’abstention était très élevé (sous entendu « ce n’est pas bon pour la démocratie locale de voir le peu d’implication des berruyers dans la vie de leur cité ». Savez-vous ce qu’elle m’a répondu ? « Oui, mais, bon, c’est tant mieux pour nous ! »

Soyons sérieux : dans un monde où la réception en grande pompe de Kadhafi à l’Elysée ne scandalise personne, dans un pays où on expulse des enfants avec leur famille qui n’ont pas de papier (mais qui travaillent et payent leurs impôts), dans un pays où on fait des milliards de cadeaux aux riches et où les revenus modestes se sacrifient pour les revenus encore plus modestes... il est évident qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait grand monde pour manifester une hostilité envers trente caméras de surveillance à deux ou trois millions d’euros placées aux fins fonds de la France profonde.

Quand Roland Narboux parle avec mépris de dix ou quinze gauchistes qui manifestent pour un oui ou pour un non, je ne partage pas du tout cette vision des choses. Pour moi, ce sont dix ou quinze citoyens qui décident de s’exprimer et de faire partager leur point de vue en appelant les gens à réfléchir sur tel ou tel problème. Au contraire, la municipalité devrait encourager les citoyens à s’exprimer, c’est une démarche qui va dans le sens de l’expression citoyenne et du développement de la démocratie à Bourges, mise à mal notamment par les conditions d’application du plan de renouvellement urbain, très douloureuses pour de nombreuses familles modestes qui en ont été victimes.

Idem dans l’agitateur quand M. Javerliat propose une contribution dans laquelle il argumente sur l’inutilité des caméras de surveillance. Vous ne pouvez pas vous contenter de répondre que son opinion est minoritaire (ce qui n’est pas établi car, pour reprendre les propos de M. Raffarin lorsqu’il estimait que ce n’était pas la rue qui devait gouverner, il existe « une majorité silencieuse » et vous ne pouvez pas présumer que cette majorité silencieuse est de votre côté. Elle peut très bien penser que ces caméras ne sont pas spécialement utiles mais ne pas avoir envie de se mobiliser contre, estimant qu’il ne s’agit pas d’un combat essentiel et prioritaire à mener). L’absence d’argumentation crédible de M. Lepeltier sur le sujet des caméras de surveillance est assez édifiant : (je vous renvoie à l’interview publié sur notre site) c’est un exemple de clientélisme et de démagogie évidente (je ne vais pas répéter ce qui a été dit par bombix, il me semble que c’est difficilement contestable. M Javerliat a apporté de vrais arguments, qui n’ont jamais été contredits... à part dire qu’il n’est qu’un gauchiste (ce qui est amusant pour un sympathisant du Modem) et que de toutes façons son opinion est minoritaire. Vous nous repprochez de ne pas argumenter ! Mais c’est la droite qui fait semblant de ne pas entendre les arguments et qui n’y répond que par des boutades, des faux procès, ou des propos pour le moins de bas niveau.

Je m’inquiète. D’un côté, des gens de droite me disent « attention, Roland Narboux n’est pas représentatif du citoyen de droite (jusque dans les très hautes sphères de la mairie de Bourges), il ne faut pas accorder plus d’importance que cela à ses propos ». D’un autre côté, vous me dites que R. Narboux a raison de se livrer à une entreprise de castration de l’expression citoyenne.

Je vous rappelle que M. Lepeltier s’est engagé lors des élections municipales, et ce de manière explicite, à faire revivre la démocratie à Bourges, Cela n’en prend pas le chemin, loin de la. Il faut d’abord commencer par écouter et comprendre ce que peuvent dire les gens qui ne sont pas d’accord avec vous. Est-ce une seconde promesse sur laquelle il faut tirer un trait après le camouflet du non passage du TGV à Bourges en attendant un plan grenelle 2 pour après 2030 ?

#12573 | Répond au message #12563
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - B. Javerliat - 16 mai 2008 à  09:33

Je considère que les berruyers sont pour la vidéo-protection à partir du moment où aucun mouvement important ne s’est levé contre cette idée au moment de la création du projet

Ca y est, je viens de comprendre comment S. Lepeltier gère la ville : il lance un truc, et si personne gueule, c’est bon !
C’est pas con : ça évite de perdre son temps dans des discussions aussi préalables qu’interminables. Le principe du "qui ne dit mot consent" appliqué à la gestion municipale, en quelque sorte.

#12579 | Répond au message #12563
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer : Ach ! Grosse finesse ! - bombix - 16 mai 2008 à  09:55

Oui, et si on pousse la logique de ce « raisonnement », cela justifie pleinement l’insurrection et le gouvernement par la rue. Aux instances de médiations démocratiques, substituer les démonstrations de force. À la négociation préalable, le chaos des intérêts particuliers s’exprimant par la violence. C’est peut-être ça « le chaos créateur » de nos libéraux ... En tous cas, Roland Narboux a trouvé un disciple digne de lui. Notre jeune ami s’inquiétait de la succession impossible à la tête de Bourges-info. Qu’il se rassure, l’héritier est tout trouvé : c’est lui ! Même finesse politique, même rigueur dans les démonstrations.

#12581 | Répond au message #12579
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer : Ach ! Grosse finesse ! - Clément BERGERE-MESTRINARO - 16 mai 2008 à  10:58

Je me permets de prendre le parallèle comme un compliment !
En revanche, je décline la proposition, je ne possède ni le don rédactionnel ni les capacités de gérer aussi bien que Roland Bourges-info !

#12584 | Répond au message #12581
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer : Ach ! Grosse finesse ! - 16 mai 2008 à  20:43

l’insurrection et le gouvernement par la rue.

L’agitateur incite mais n’agit pas. Le jour où on vous verra dans la rue en première ligne pour contester, faire signer des pétitions, laissez un mot sur le site, on aura alors une preuve que vous oeuvrez physiquement et non virtuellement pour vos idées.

#12604 | Répond au message #12581
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer : Ach ! Grosse finesse ! - Mister K - 16 mai 2008 à  21:02

Euh, l’Agitateur n’a pas pour objectif de jouer le rôle d’opposition (ou de majorité d’ailleurs) mais juste de faire réfléchir, de faire s’agiter les neurones si vous préférez. Personnellement, organiser des pétitions ou oeuvrer physiquement comme vous dites, ça me branche pas plus que cela. A moins que je sois persuadé de l’utilité. Cela m’arrive de temps en temps. Mais le physique n’est pas forcément supérieur au virtuel. Cette hiérarchie de l’action n’a pas grand sens. Les idées, ce n’est pas physique, c’est immatériel. Et dans la plupart des cas, ça se transmet plus efficacement par le web que par la rue...

#12611 | Répond au message #12604
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 16 mai 2008 à  10:55

Evidemment il est impossible d’organiser des référendums obligatoires forçant chaque berruyer à se prononcer sur toutes les décisions municipales.
Serge Lepeltier a organisé une consultation pour voir si l’idée de vidéo-protection était demandée par les berruyers et s’ils considéraient cela nécessaire.
A partir du moment où cette politique de protection a commencé à voir le jour de manière transparente et que chacun des citoyens est informé alors oui, qui ne dit mot consent.
A fortiori, lorsque cette politique est au cœur d’un débat électoral et que les élections ont tranchées la question.
Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ?
Est-ce si improbable que ça que la majorité des berruyers soient pour ou, a minima, pas contre, l’installation de la vidéoprotection avec évidemment un encadrement ?

#12583 | Répond au message #12579
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - bombix - 16 mai 2008 à  11:27

Evidemment il est impossible d’organiser des référendums obligatoires forçant chaque berruyer à se prononcer sur toutes les décisions municipales.

Il n’est pas impossible d’organiser des référendums.

Serge Lepeltier a organisé une consultation pour voir si l’idée de vidéo-protection était demandée par les berruyers et s’ils considéraient cela nécessaire.

Rectification : SL a organisé une pseudo-consultation, sur la base d’un sondage réalisé sans transparence et qu’il est impossible de valider scientifiquement (pas de méthode de quotas, etc.). Bref, qui ne vaut rien, sinon à justifier a posteriori une politique décidée sans concertation. Une opération de communication. Je vous rappelle en outre que l’origine de ce débat portait sur les remarques de R. Narboux qui s’indignait qu’on gouvernât par les sondages. Là, on gouverne par un pseudo-sondage. La contradiction vous échappe ?

A partir du moment où cette politique de protection a commencé à voir le jour de manière transparente

 !!!! (remarque au passage : et le fameux comité d’éthique, on en est où ?)

et que chacun des citoyens est informé alors oui, qui ne dit mot consent.

Vous aussi vous justifiez l’insurrection et vous en appelez à l’immédiateté de l’opinion contre les médiations démocratiques ? On va de surprise en surprise avec la droite berruyère !

A fortiori, lorsque cette politique est au cœur d’un débat électoral et que les élections ont tranchées la question.

Les élections ont tranché la question ... de l’élection. Pour le reste, et puisque c’est vous même qui dites que la démocratie à Bourges doit se faire et se régler dans la rue, rien n’est tranché.

On ne peut pas sans incohérence, défendre les institutions démocratiques et dans le même temps les saper par des pratiques et leur justification qui nient l’esprit même de la démocratie. Il ne faudra pas vous plaindre si la violence se déclenche. C’est vous-même qui l’aurez justifiée.

#12588 | Répond au message #12583
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 16 mai 2008 à  12:16

Il faut bien être de gauche pour ne pas voir ce qui peut se cacher entre d’une part le respect strict des règles électorales (une majorité au pouvoir, une minorité qui prépare l’opposition et les prochaines élections) et l’opposition dans la rue (manifestations, grèves et blocages injustes).
Personnellement et je pense que c’est une optique largement partagée par la droite et le centre, lorsqu’un désaccord se crée entre la majorité au pouvoir et une fraction plus ou moins importante des citoyens il existe des moyens bien plus utiles que les grèves de la faim, les manifestations et les débordements dont malheureusement les gauchistes semblent friands (l’héritage révolutionnaire sans doute et la nostalgie actuellement incroyable de Mai 68). Il aurait suffit de créer une association de citoyens hostile à la vidéoprotection ou souhaitant participer à la définition de l’encadrement nécessaire. En bref, créer un interlocuteur identifiable et légitime pour dialoguer avec la Mairie. On peut tout à fait imaginer une pétition si la majorité silencieuse préfère signer plutôt que de crier.
Les moyens ne manquent pas pour s’exprimer et pour faire vivre la démocratie locale.
Mais c’est sans doute trop timoré pour vous...
Et puis je crois, qu’il faut aussi à un moment donné reconnaître que son avis est ultra-minoritaire. Vous avez le droit de penser que vous êtes contre, vous avez le droit de le dire, mais n’accusez pas la Mairie ne pas organiser elle-même la contestation !
Est-il à ce point impensable que les berruyers soient majoritairement pour ?

#12591 | Répond au message #12588
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 16 mai 2008 à  12:52

Il faut bien être de gauche pour ne pas voir ce qui peut se cacher entre d’une part le respect strict des règles électorales (une majorité au pouvoir, une minorité qui prépare l’opposition et les prochaines élections) et l’opposition dans la rue (manifestations, grèves et blocages injustes).

Quelle vision manichéenne de la société ! C’est effrayant ! Et vous n’imaginez pas une seconde que des citoyens puissent être opposés à la politique de la majorité pour des raisons différentes ? Tout le monde n’aspire pas au pouvoir ! Tout le monde ne conçoit pas la politique comme un match de foot où l’on supporte l’une ou l’autre des équipes !

J’espère que vous n’êtes pas représentatif de la pensée de droite à Bourges...

Personnellement et je pense que c’est une optique largement partagée par la droite et le centre, lorsqu’un désaccord se crée entre la majorité au pouvoir et une fraction plus ou moins importante des citoyens il existe des moyens bien plus utiles que les grèves de la faim, les manifestations et les débordements dont malheureusement les gauchistes semblent friands...

Eh bien j’espère que vos méthodes de droite permettront à Bourges de rattraper le train du TGV avant le plan grenelle 2 prévu pour une application après 2030...

En bref, créer un interlocuteur identifiable et légitime pour dialoguer avec la Mairie.

Oui, c’est ça : le roi choisi son interlocuteur. C’est tellement plus commode. On a connu cela avec le comité contre la violence durant le printemps de Bourges qui était un regroupement de citoyens. Mais non, pas des citoyens ! "des anti Printemps de Bourges" ! Ils n’ont pas de légitimité ! On va discuter avec la préfecture, ils sont bien plus légitimes !

Vous avez le droit de penser que vous êtes contre, vous avez le droit de le dire, mais n’accusez pas la Mairie ne pas organiser elle-même la contestation ! Est-il à ce point impensable que les berruyers soient majoritairement pour ?

Excusez moi mais il me semble que ce n’était pas vraiment l’objet de notre discussion. Bombix a écrit que le choix de la vidéo-surveillance était démagogique (ce que vous avez contesté) si l’on restait dans la logique des déclarations de M. Narboux qui estimait que faire la politique en fonction de sondages était de la démagogie. En effet, Serge Lepeltier (voir notre interview) a justifié l’installation d’un système de vidéo-surveillance par le fait que cela correspondait à une demande de la population. CQFD.

Pour ce qui est de savoir si l’opinion y est effectivement favorable, c’est un autre problème auquel il est difficile de répondre pour les raisons que j’ai évoqué dans une autre de mes contributions (le passage où j’explique que l’on ne saurait considérer la majorité silencieuse dans le camp de ceux qui acceptent la vidéo-surveillance)

Est-il à ce point impensable que les berruyers soient majoritairement pour ?

non, ce n’est pas impensable dans un pays où la droite et l’extrême droite fait la politique de la peur. On a vu ce que cela a donné avec un Le pen au second tour des élections présidentielles. Cette politique qui consiste a cultiver et entretenir la paranoïa des gens pour prendre le pouvoir est non seulement démagogique, mais elle est aussi dangereuse. Philippe Bencac, dans le livre que j’ai écrit avec lui évoque cette "culture politique de la peur". je vous y renvoie.

#12593 | Répond au message #12591
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - bombix - 16 mai 2008 à  13:20

Personnellement et je pense que c’est une optique largement partagée par la droite et le centre, lorsqu’un désaccord se crée entre la majorité au pouvoir et une fraction plus ou moins importante des citoyens il existe des moyens bien plus utiles que les grèves de la faim, les manifestations et les débordements dont malheureusement les gauchistes semblent friands (l’héritage révolutionnaire sans doute et la nostalgie actuellement incroyable de Mai 68).

Il faut bien être de droite pour distiller cet angélisme politique pacificateur totalement idéologique. Mais revenons quand même au sujet : d’abord vous justifiez la politique du fait accompli en arguant que si les gens ne gueulent pas, c’est qu’ils sont d’accord. À quoi l’on vous fait remarquer que vous sciez la branche de la démocratie sur laquelle vous êtes assis - car la démocratie, c’est la médiation et la négociation - et que prôner ce genre de méthode est un appel à faire se lever des forces anti-démocratiques dangereuses. Sur quoi vous venez accuser la gauche sociale-démocrate de fomenter des violences par l’entretien d’une idéologie révolutionnaire ! Bref, votre pratique anti-démocratique se nourrit de sophismes, parmi lesquelles l’imagerie d’une gauche activiste par essence est de la plus grande utilité. La violence, c’est toujours l’Autre ! Les causes réelles de la violence, vous ne faites pas l’effort de chercher quelles elles sont. Et on pourrait étendre à bon nombre de dossiers cette façon torve de raisonner.

Il aurait suffit de créer une association de citoyens hostile à la vidéoprotection ou souhaitant participer à la définition de l’encadrement nécessaire. En bref, créer un interlocuteur identifiable et légitime pour dialoguer avec la Mairie. On peut tout à fait imaginer une pétition si la majorité silencieuse préfère signer plutôt que de crier. Les moyens ne manquent pas pour s’exprimer et pour faire vivre la démocratie locale.

Ecoutez, que Lepeltier respecte d’abord ses engagements. Sur le comité d’éthique par exemple, oublié pour l’instant. Après, faites confiance à nos ressources d’imagination pour inventer des moyens de nous faire entendre. Vous voulez peut-être légiférer sur les moyens admissibles de l’opposition de se faire entendre ? (* à nuancer avec la remarque finale)

Et puis je crois, qu’il faut aussi à un moment donné reconnaître que son avis est ultra-minoritaire.

Affirmation totalement gratuite. Quels éléments pour l’étayer ?

Vous avez le droit de penser que vous êtes contre, vous avez le droit de le dire,

Vous êtes trop bon.

mais n’accusez pas la Mairie ne pas organiser elle-même la contestation !

Vous avez lu ça où ? Rarement rencontré un tel salmigondis d’opinions contradictoires et infondées.

(*) Pour finir, ici, ce n’est pas la constestation que nous organisons. Notre projet, c’est travailler à une opinion renseignée et critique, à partir d’éléments d’information, et de débats contradictoires. Vous ne discutez pas en ce moment avec l’opposition municipale officielle — si vous discutez jamais un jour avec elle ...

#12596 | Répond au message #12591
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 16 mai 2008 à  20:52

Affirmation totalement gratuite. Quels éléments pour l’étayer ?

Quels éléments avez vous pour affirmer que vous n’etes pas en position minoritaire ? un sondage valable scientifiquement utilisant la méthode des quotas ?

#12607 | Répond au message #12596
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 16 mai 2008 à  20:46

Rectification : SL a organisé une pseudo-consultation, sur la base d’un sondage réalisé sans transparence et qu’il est impossible de valider scientifiquement (pas de méthode de quotas, etc.). Bref, qui ne vaut rien, sinon à justifier a posteriori une politique décidée sans concertation. Une opération de communication. Je vous rappelle en outre que l’origine de ce débat portait sur les remarques de R. Narboux qui s’indignait qu’on gouvernât par les sondages. Là, on gouverne par un pseudo-sondage. La contradiction vous échappe ?

Vous nous resortez le mensonge du Sondage. Il a toujours été question d’une Consultation téléphonique, on n’applique pas de méthode de quotas dans ce cas. CE N’EST PAS UN SONDAGE, Ca rentre ou pas ?

Qui ne vaut rien parce que ne va pas dans votre sens, si le résultat avait été contraire mais que Lepeltier avait insisté sur les caméras vous auriez validé la consultation ?
Sans concertation ? Ca a été voté en conseil municipal.

#12605 | Répond au message #12588
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 16 mai 2008 à  21:49

Vous nous resortez le mensonge du Sondage. Il a toujours été question d’une Consultation téléphonique, on n’applique pas de méthode de quotas dans ce cas. CE N’EST PAS UN SONDAGE, Ca rentre ou pas ?

Qui ne vaut rien parce que ne va pas dans votre sens, si le résultat avait été contraire mais que Lepeltier avait insisté sur les caméras vous auriez validé la consultation ? Sans concertation ? Ca a été voté en conseil municipal.

oui vous avez raison, c’est une consultation téléphonique, c’est à dire un sondage réalisé sans en dépit des règles de l’art sans méthode des quotas. Donc cette consultation a encore moins de valeur qu’un sondage.

Toujours est-il que M. Lepeltier justifie le choix des caméras de surveillance avec le seul argument du résultat de cette consultation. Ce que nous disons, c’est que, si l’on reste dans la logique de Roland Narboux qui estime que se baser sur l’opinion pour déterminer sa politique relève de la pire démagogie, alors, la décision de mettre en place ces caméras de surveillances est un exemple de la démagogie de la municipalité en place. CQFD.

#12613 | Répond au message #12605
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 15 mai 2008 à  17:11

Je réponds au Post Scriptum que j’avais involontairement oublié.
Personnellement j’ai beaucoup d’admiration pour Roland Narboux qui accomplit un travail considérable à la fois à la Mairie, sur bourges-info et bien sûr sur l’encyclopédie ! A partir du moment où il est clairement explicite que bourges-info est dirigé par Roland Narboux et que l’on est en droit de supposer que les lecteurs de bourges-info connaissent (il ne s’en cache d’ailleurs pas !) le rôle politique qu’il a sur Bourges, je pense que chacun est capable de lire avec un esprit critique si besoin est. Je ne trouve pas beaucoup matière à polémiquer sur les articles qui sont sur ce site. Par ailleurs, Il dispose d’un blog qui lui, est beaucoup plus politique et personnel et qui évidemment présente des opinions subjectives.
Allons franchement, ce serait préoccupant si bourges-info était constellé d’articles pro-municipalité et anti-socialiste et que son directeur de publication était anonyme !
Par ailleurs et je finirai là dessus, je ne connais franchement pas grand monde capable de remplacer Roland Narboux à la tête de Bourges-Info.
Ceci dit libre à vous de créer un info-bourges dont la direction serait composée d’un collège d’expert indépendant ! :

#12565 | Répond au message #12560
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Mister K - 15 mai 2008 à  17:24

et que l’on est en droit de supposer que les lecteurs de bourges-info connaissent (il ne s’en cache d’ailleurs pas !) le rôle politique qu’il a sur Bourges

Justement non. L’internaute pas très au fait de la vie locale berruyère ne peut pas le deviner car c’est écrit nul part. Je suis un peu au regret de vous dire que de nombreuses personnes ne connaissent même pas le nom du maire de Bourges...alors un obscure maire-adjoint, je n’en parle pas. Et puis, n’oubliez pas que 99.99% des francophones ne sont pas berruyers...
Roland Narboux a toutefois fait un progrès, il fait figurer son nom sur son site. Il resterait juste à préciser qu’il est maire-adjoint UMP à la ville de Bourges, et ce serait parfait. Pourquoi ne le fait-il pas ?

Par ailleurs et je finirai là dessus, je ne connais franchement pas grand monde capable de remplacer Roland Narboux à la tête de Bourges-Info.

Vous êtes un petit comique vous, non ? ;-)

#12566 | Répond au message #12565
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - B. Javerliat - 15 mai 2008 à  19:07

Personnellement j’ai beaucoup d’admiration pour Roland Narboux qui accomplit un travail considérable à la fois à la Mairie, sur bourges-info et bien sûr sur l’encyclopédie !

Avec un tel talent de flagorneur, votre avenir est assuré !

#12567 | Répond au message #12565
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 16 mai 2008 à  11:23

Mais c’est à se demander ce que vous avez contre Roland Narboux ! A vous entendre c’est le diable !
C’est tout de même un comble que ne pas pouvoir dire que Roland Narboux fait du bon boulot à la Mairie où je vous assure qu’il maîtrise considérablement bien ces dossiers d’écologie et qu’à ma connaissance il est l’un des historiens les plus incollables sur Bourges !

#12587 | Répond au message #12567
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 16 mai 2008 à  13:04

C’est tout de même un comble que ne pas pouvoir dire que Roland Narboux fait du bon boulot à la Mairie

bah, qui vous en empêche ? Par contre on a le droit de ne pas être d’accord, n’est-ce pas.

#12595 | Répond au message #12587
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - pierre 18 - 16 mai 2008 à  13:54

Mais c’est à se demander ce que vous avez contre Roland Narboux ! A vous entendre c’est le diable !

Mais non, voyons, ne tremblez pas, (ils sont émotifs en ce moment, à Droite...), tout le monde n’a pas forcément recours à des schémas hérités de l’Inquisition ...

Et puis, voyons, tout le monde sait bien que le diable, c’est Colette Cordat, non ?

#12597 | Répond au message #12587
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - B. Javerliat - 16 mai 2008 à  16:47

Roland Narboux fait du bon boulot à la Mairie où je vous assure qu’il maîtrise considérablement bien ces dossiers d’écologie

Vous nous assurez, vous nous assurez... on veut bien vous croire ! Dans ce cas, pouvez-vous nous donner des exemples où Roland Narboux aurait fait du bon boulot en matière d’écologie, SVP ?

#12599 | Répond au message #12587
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - jmp - 15 mai 2008 à  20:26

Ceci dit libre à vous de créer un info-bourges dont la direction serait composée d’un collège d’expert indépendant ! :

Euh... l’agitateur existe depuis 1997, c’est à dire bien avant le Bourges infos de M. Narboux. Avec une reconnaissance et une audience très large. On n’évolue pas dans la même division, donc.

#12568 | Répond au message #12565
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 16 mai 2008 à  11:00

On ne peut pas comparer Bourges-info qui a la prétention de présenter une information neutre sur Bourges - et vous avez tout à fait raison de veiller à cette neutralité - et l’agitateur qui, à ce que je peux en juger - est plus un recueil d’opinions, de chroniques et de réflexion sur l’actualité de Bourges.

#12585 | Répond au message #12568
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - bombix - 16 mai 2008 à  12:19

On ne peut pas comparer Bourges-info qui a la prétention de présenter une information neutre sur Bourges

Il n’y a pas d’information neutre. « Les faits sont faits. » On ne vous apprend pas ça à Sciences-Po ? L’information dispensée dans Bourges-info, moins que toute autre.

et l’agitateur qui, à ce que je peux en juger - est plus un recueil d’opinions, de chroniques et de réflexion sur l’actualité de Bourges.

Il arrive (souvent) à l’Agitateur de produire de l’information, au sens strict du terme.

Par exemple : http://www.agitateur.org/spip.php?article951
information confirmée pas SL lui-même : Pendant le festival du film écologique...

Serge Lepeltier : Ah, oui, j’ai vu ça... 3. Controverses d’hier, Bourges de demain

... il y a eu un jury lycéen qui s’est fait manipuler

Serge Lepeltier : Pour tout dire, je considère que c’est profondément maladroit et ce n’était pas du tout souhaité de ma part. Est-ce que cela a été une manipulation voulue aussi clairement que cela, je n’en suis pas sûr. Mais en tout cas, cela ne se reproduira pas.

La PQR n’en a rien fait, ni l’opposition municipale. Nous on a fait notre travail, avec les moyens du bord. Et on va continuer. On va même essayer de faire mieux.

#12592 | Répond au message #12585
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 16 mai 2008 à  14:04

On ne peut pas comparer Bourges-info qui a la prétention de présenter une information neutre sur Bourges

C’est une manie à droite d’estimer que la pensée de droite est neutre et pragmatique ?

#12598 | Répond au message #12585
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 16 mai 2008 à  20:40

On assiste à du Grand Agitateur, avec un grand G et un grand A.

3 post d’un intervenant identifié de droite, 3 réponses par posts avec, comme pas hasard, le socle de l’agitateur, histoire de bien noyer le mec sous les attaques et que vous gagniez sur le texte.

Il n’y a qu’a regarder la page d’accueil de l’agitateur, on ne voit que du JMP, Javerliat, Bombix, manque plus que MisterK et l’équipe "jedonnedeslecons" est là au complet.

#12602 | Répond au message #12598
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Mister K - 16 mai 2008 à  20:56

Non, ce n’est pas un intervenant de droite, c’est juste un intervenant avec lequel ils ne sont pas d’accord.
Sinon, votre message est hors sujet. Oui, je me suis ramené, j’ai vu que je vous manquais...

#12609 | Répond au message #12602
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 16 mai 2008 à  20:58

Je vous soupçonne de prendre un malin plaisir a casser de l’ump

Trassons a eu un meilleur traitement içi

#12610 | Répond au message #12609
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Mister K - 16 mai 2008 à  21:12

Euh...comment dire, vous ne prenez les choses par le bon bout. Si je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, je le dit, j’essaie de m’expliquer, d’argumenter. JMP, Bombix, B. Javerliat et plein d’autres intervenants font de même. Il n’est pas étonnant que des gens de sensibilité de gauche ne soient pas d’accord avec des gens de sensibilité de droite et qu’ils l’expriment (et inversement). Votre problème, c’est que vous êtes persuadés que nous sommes malhonnêtes et vous passez votre temps à nous attribuer des mauvais points. "La révolution physique dans la rue", pendant ce temps, elle n’avance pas ! ;-)

#12612 | Répond au message #12610
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 20 mai 2008 à  15:33

Ce qui est plus gênant c’est quand au lieu de porter sur le fond, les critiques se cristallisent sur des personnes et sur les maladresses involontaires des uns et des autres... non ?

#12671 | Répond au message #12612
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - bombix - 20 mai 2008 à  17:24

les critiques se cristallisent sur des personnes et sur les maladresses involontaires

J’ai répondu à cette critique ici.

au lieu de porter sur le fond

Pour le fond, j’ai mis un lien vers votre blog, dans une brève. Les lecteurs curieux auront l’immense joie et l’avantage de lire, enfin, des analyses de fond. Ou plutôt qui, parfois, touchent le fond. C’est selon les critères d’appréciation de chacun. ;-)

#12680 | Répond au message #12671
La neutralité selon Bourges-infos - Jean-Michel Pinon - 28 mai 2008 à  13:06

Voilà ce que l’on peut lire ce jour dans Bourges-infos :

Et la politique s’en mêle avec un coup de gueule de Rémy Pointereau contre les socialistes du Conseil général qui "ricanent" au lieu de se battre.

Vouloir faire passer une affirmation de Rémy Pointereau pour un fait objectif, ce n’est pas de la neutralité. pour que cela soit de la neutralité il aurait fallu écrire :

La politique s’en mêle avec un coup de gueule de Rémy Pointereau qui accuse les socialistes du Conseil Général de "ricanner" au lieu de se battre.

Et pour pousser l’honnêteté il aurait fallu rajouter la réponse de M. Rafesthan ou de Mme Félix qui expliquent qu’ils ne ricanent pas mais qu’ils se désolent de voir que des personnes tès proches du pouvoir n’utilisent pas leur position pour Bourges et ses habitants mais pour leur carrière personnelle. Ou encore faire état des propositions du PCF pour rattraper le coup : convocation d’un conseil municipal extraordinaire pour une prise de position commune et unanime et, en cas de confirmation de l’abandon définitif d’un TGV par Bourges, réactivation du polt doublement de la RN117 pour en faire une autoroute etc... Dire que l’opposition ne fait que critiquer est donc faux. Et de toutes façon, sa critique est tout a fait légitime : Serge Lepeltier a chanté durant toute la campagne municipal, eh bien maintenant, il doit assumer les critiques. C’est l’histoire de la cigale et la fourmis.

Vraiment, de la part d’un journaliste professionnel comme roland narboux qui est un acteur de l’information locale depuis 1981, ce n’est pas très pro...

#12810 | Répond au message #12585
La neutralité selon Bourges-infos - Mister K - 28 mai 2008 à  14:31

Vraiment, de la part d’un journaliste professionnel comme roland narboux qui est un acteur de l’information locale depuis 1981, ce n’est pas très pro...

Quel humour pince-sans-rire ;-)

#12814 | Répond au message #12810
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 15 mai 2008 à  13:50

Je vous remercie de votre contribution mais je dois dire qu’elle ne constitue d’un vaste écran de fumée, jouant tantôt dans le registre de la bonne foi du militant de base, tantôt sur celui celui du discours politicien langue de bois comme l’UMP sait si bien le faire.

Sur les points essentiels de votre message.

1) Sur votre implication : c’est le lot de toutes les campagnes de sacrifier emploi, vie privée etc pour espérer remporter une élection. Bref, ce n’est pas cela que l’on juge. Aucun intérêt. C’est votre choix de faire des sacrifices, ne venez pas vous plaindre (d’autant plus que vous êtes dans le camp des vainqueurs, avec des maires adjoints à 1700 euros net, des belles places grassement payées à l’Agglo de Bourges Plus... bref, ça valait le coup pour beaucoup de membres de la liste, non ?) .
2) Sur la vidéo surveillance. Nous avons écrit : « La vidéo-surveillance et le tout sécuritaire, justifiés par des sondages (et c’est vous même qui vous en offusquez, au nom de l’idéal démocratique !) ». Roland Narboux estime que la démocratie et les choix politiques ne sauraient se faire à coups de sondages. Il estime que c’est une marque de démagogie. A l’agitateur, nous sommes bien d’accord. Seulement, nous constatons que ce choix d’installer des caméras de surveillance s’est fait sur le fondement d’un sondage téléphonique (même pas commandé à un vrai institut) alors même que le maire reconnaissait que Bourges n’était pas une ville « à problème » au niveau de la sécurité. Nous mettons donc la majorité municipale face à ses propres contradictions et à sa propre démagogie. Point barre. Nous avons interrogé M. Lepeltier là-dessus, ses réponses ont été pour le moins peu convaincantes (voir interview).
3) sur la diabolisation de Colette Cordat : durant toute la campagne municipale, nous n’avons entendu parler que de du DIABLE Colette Cordat. M. Lepeliter a employé cette expression d’alliance avec le diable sur son blog. Dire que Colette Cordat est dangereuse pour la démocratie, c’est absolument ridicule, c’est de l’anti communisme primaire dans la mesure où - Serge Lepeltier le reconnaissait lui même – les deux programmes étaient assez proches et il n’y avait aucune proposition extrémiste dans le programme de la liste de gauche. La campagne à outrance sur ce sujet n’est rien d’autre qu’une marque de sectarisme de la part de la droite locale.
4) Sur la vie privée de Irène Félix : visiblement, vous n’avez pas entendu certains propos lors du derniers meeting de Serge Lepeltier (qui ont causés quelques remous dans la salle alors même que le public était acquis... c’est vous dire si les propos ont été relativement mal accueillis même à droite). La presse s’en est faite échos sans citer les propos, par pudeur. J’étais à ce meeting, je peux témoigner. Notre accusation est grave, oui. Mais ce qui est encore plus grave, c’est votre amnésie et votre capacité à nier des faits connus de tous les observateurs de la politique locale. Au lieu de contester l’évidence, vous feriez mieux (les gens de Bourges notre force) de jouer la politique de l’autruche sur ce sujet.
Sur le TGV. Vous étiez très motivé !? C’est bien. Bon, moi ce que je vois, c’est que Serge Lepeltier est un ancien ministre. C’est qu’en Auvergne, il n’y a pas moins de 4 ministres pour faire le forcing. Et qu’au final, le projet tombe à l’eau. C’est que lors de notre interview, M. Lepeltier a affirmé – malgré nos remarques – que le TGV était quelque chose d’acquis, et ce, grace à ses relations privilégiées. Lorsque nous lui avons dit qu’il y avait beaucoup de projet en concurrence, il nous a fait des petits clins d’oeil en nous disant que cela ne comptait pas et qu’il fallait lui faire confiance. La liste Bourges Notre Force a diffusés des tracts avec écriture bleue sur feuilles blanche, dont la rédaction laissait à penser que le projet de TGV passerait par Bourges, grace à Serge lepeltier, au Grenelle de l’environnement, grace à ses relations etc... L’idée de ce TGV qui était à la base une démarche apolitique de Philippe Bensac (même s’il est militant à l’UMP) est devenue soudain très politisée : en gros : le TGV c’était la droite et si l’on votait à gauche on n’aurait pas le TGV. Serge Lepeltier a accusé Irène Félix d’être contre le TGV alors que lorsque l’on écoute son discours, elle explique bien qu’elle y était favorable mais elle refusait d’en faire un argument de campagne car elle savait que les décisions se prenaient au niveau gouvernemental et qu’il ne fallait pas faire miroiter au gens des choses en l’air. Bref, une attitude responsable. Là encore, vous contestez l’incontestable. Je croyait que la droite était « pragmatique » et « non sectaire ». Je rajouterai que vous avez de la chance d’avoir à Bourges une gauche bien gentillette. Imaginez qu’elle ait gagnée aux municipales et qu’elle n’ait pas obtenue le TGV. Qu’auriez-vous dit à droite ? Vous auriez flingué en comme des fous furieux ! Pour le moment, les critiques à gauche sont très feutrées, car celle_ci, malgré les défaites continue de penser qu’il faut avoir une attitude digne et responsable. Mais compte tenu de la politisation du dossier, vous mériteriez pourtant une grosse, une très grosse claque dans la figure

5)Sur votre conclusion. M. Javerliat a bien répondu, me semble-t-il. Au lieu de jouer les victimes et de nous faire de faux procès, je vous suggère de nous présenter des arguments un peu moins léger : la bonne foi et la légitimité, c’est très bien, mais ça ne suffit pas.

d’arrêter de douter de leur investissement pour Bourges.

Concernant le TGV, que doit-on dire alors ? Que c’est un manque d’investissement ou de l’incompétence ?

#12561 | Répond au message #12557
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Clément BERGERE-MESTRINARO - 16 mai 2008 à  11:14

vous êtes dans le camp des vainqueurs, avec des maires adjoints à 1700 euros net, des belles places grassement payées à l’Agglo de Bourges Plus... bref, ça valait le coup pour beaucoup de membres de la liste, non ?

Voilà ce que j’appelle de la belle grosse démagogie !
Le fameux argument des "élus par intérêt" !Tout d’abord, sur une liste de 49 membres qui se sont battus, les maires adjoints représentent une minorité et donc la grande majorité n’a au final aucun intérêt financier à être élus. Par ailleurs, 1700€ par mois ce n’est franchement pas surpayé et les adjoints font leur travail correctement. Pour certains, l’engagement municipal représente une perte de salaire malgré cette indemnité. Donc n’essayez pas de faire croire qu’on devient adjoint au maire pour l’argent parce qu’au vu des responsabilités, du temps de présence, des réunions et des astreintes de nuit, tout travail mérite salaire.
Quant aux places grassement payées à l’Agglo de Bourges, à ma connaissance seuls le Président et le Vice-Président, cad Serge Lepeltier et Alain Tanton sont substantiellement rémunérés pour leurs activités et là encore, aucun scandale qu’en échange d’un investissement, l’État indemnise les élus. Parce que sincèrement, si abus il y a, ce n’est certainement pas au niveau local.

Sur Colette Cordat, je vous renvois à une récente interview d’Arlette Laguiller sur France Inter où elle définissait les piliers de LO : Trotskisme, Léninisme et Communisme...
Personnellement, j’aurais aimé qu’Irène Félix précise quelle délégation aurait eu Colette Cordat : développement économique ? affaires sociales ? logement ? ...
Imaginez un seul instant Jean-Michel Pinon que Serge Lepeltier eut accepté un membre FN sur sa liste dans le seul but de capter l’électorat d’extrême droite ? N’auriez-vous pas été choqué ? Je l’aurais été aussi... Non on ne peut pas tout accepter sous prétexte de l’Union de la gauche.
La droite a une position claire vis à vis de l’extrême droite et la combat très clairement, depuis maintenant des décennies grâce notamment au Président Chirac et maintenant le Président Sarkozy. Qu’en est-il de l’extrême gauche et de la gauche ? Pourquoi cette complaisance ?
Non, on ne peut pas faire une politique municipale équilibrée, pragmatique et à destination de TOUS les berruyers avec une alliance LO-PS.
L’UMP s’allie vers le centre. Le PS vers les extrêmes. Le moins qui puisse être fait, c’est de le dire et de l’assumer.

Sur le reste je crois avoir déjà largement répondu mais suis néanmoins prêt à développer si nécessaire !

#12586 | Répond au message #12561
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - bombix - 16 mai 2008 à  11:55

Personnellement, j’aurais aimé qu’Irène Félix précise quelle délégation aurait eu Colette Cordat : développement économique ? affaires sociales ? logement ? ...

Irène Félix a déclaré sans ambiguïté que LO n’aurait aucun poste dans l’executif. Affaire réglée.

Imaginez un seul instant Jean-Michel Pinon que Serge Lepeltier eut accepté un membre FN sur sa liste dans le seul but de capter l’électorat d’extrême droite ?

Il ne s’est pas gêné pour négocier en sous-main dans d’autres scrutins. Demandez à Philippe Bensac.

La droite a une position claire vis à vis de l’extrême droite et la combat très clairement, depuis maintenant des décennies grâce notamment au Président Chirac et maintenant le Président Sarkozy.

Avec le ministère de l’identité nationale, c’est en effet très clair. Voir par exemple les analyses de Gérard Noiriel

Pour le reste, identifier l’extrême gauche et l’extrême droite dans l’abomination est une ficelle rhétorique qui ne résiste pas à l’examen. Mais c’est un autre débat.

#12590 | Répond au message #12586
C’est l’élément majeur qui détermine tout le reste. - bombix - 15 mai 2008 à  23:41

Nous pensons que Serge Lepeltier est le plus à même de se battre pour ce projet et la présence de Philippe Bensac au sein de l’équipe montre bien notre détermination sur ce sujet.

Euh... la campagne c’est fini. Vous pouvez débrancher votre magnétophone.

Il est maintenant prouvé que S. Lepeltier n’avait pas les armes pour se battre sur ce dossier (cf. mon article). La partie était perdue d’avance. Et il le savait. Il a utilisé Bensac en faire-valoir. Il a détourné un projet qui ne devrait concerner que l’aménagement du territoire, et à ce titre, mobiliser tout le monde — à ses fins propres. Son discours a été : je suis le seul à même d’apporter le TGV à Bourges (cf. plus haut la bande son que vous avez oublié d’arrêter). Ce qui était faux, puisque le projet a capoté.

cf Le Berry Républicain du 23 janvier 2008

« Le TGV. « C’est un élément essentiel, insiste Serge Lepeltier. C’est l’élément majeur qui détermine tout le reste. Il y a désormais cohérence. Je fais la promesse de tout mettre en oeuvre dans ce sens. » Philippe Bensac a des arguments  ! (souligné par moi) »

cf. l’Agitateur

Vous avez au départ été assez mesuré, mais aujourd’hui, vous envahissez les boites aux lettres de tracts.

Serge Lepeltier : J’ai fait une campagne municipale en 1995 et en 2001. Je n’ai jamais parlé de TGV. Pourquoi ? Parce que je pensais que cela n’était pas crédible. On ne peut pas tromper les populations. Pourquoi est-ce que j’en parle depuis trois mois ? Tout simplement parce que j’ai les analyses SNCF qui ont permis de lancer l’étude RFF. J’ai rencontré Anne-Marie Idrac (NDLR : présidente de la SNCF) qui m’a mis le dossier sous les yeux. Elle m’a dit : « Je te permets de dire à la sortie que non seulement c’est plausible, mais en plus c’est réaliste ». ...

Il y a tout de même beaucoup de projets concurrents...

Serge Lepeltier : Mais non. Tout le reste, ce ne sont que des gens qui parlent. Là, c’est la Présidente de la SNCF et moi, nous nous connaissons depuis très longtemps. Entre quatre-z-yeux, elle m’a dit « cela va se faire ». Si je n’étais pas convaincu de cela, je n’aurais pas mis ce débat là-dessus.

Alors faudra qu’il lui cause entre quatre-z-yeux à la Présidente de la SNCF ! Et comme si ce genre de décision dépendait de cette dame ! J’ai mis en lien des documents qui attestent que pour Bordeaux-Toulouse, les choses étaient à peu près décidées en 2006. Relisez mon article.

parlons du fond

Mais nous ne faisons que cela, très cher jeune homme. Si vous voulez des informations sur le fond, lisez l’Agitateur.

Pour le reste, JMP, Mister K et Bernard Javerliat ont très bien répondu. Inutile de répéter.

Bien à vous,

PS : si « C’est l’élément majeur qui détermine tout le reste. », on tremble pour le reste !

#12576 | Répond au message #12557
C’est l’élément majeur qui détermine tout le reste. - B. Javerliat - 16 mai 2008 à  09:42
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L'élément majeur
#12580 | Répond au message #12576
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - B. Javerliat - 14 mai 2008 à 12:28

Voici le texte d’une breve publiée sur Bourges-info.com :

FAIT DIVERS HABITUEL A BOURGES


C’était sur le parking d’une surface moyenne, à Bourges, un jeune homme s’en prend à une pompe à essence, car il y a incompatibilité entre son scooter et le tuyau de la pompe.
Un quidam lui demandant de se calmer, le jeune homme l’invective, part et .... revient avec une arme, un revolver à plomb, et il tire, sans toucher l’homme qui ne sait pas ce qui lui arrive.
Le jeune homme repart, et des passants avertissent la police.
La police arrive, retrouve le jeune homme, constate que le scooter a été volé, et il est mis en garde à vue.
Il devrait semble-t-il passer devant la justice à l’automne prochain.

En dehors du titre qui voudrait nous faire croire qu’on se tire quotidiennement dessus à Bourges, il manque juste un détail : l’enquête a conclu qu’il n’y avait "pas de tir avéré". Le Berry et la NR ont rectifié, pas R. Narboux. De démagogie en populisme, Bourges-info va réinventer "Minute" ou "Détective" ! Mais bon, faut bien essayer de justifier les caméras de surveillance ;-)


#12538
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - B. Javerliat - 15 mai 2008 à  08:08

Plutôt que de rectifier, R. Narboux a simplement effacé cette breve de son site. Elle a été remplacée par un test de vitesse :

A Bourges-info, un de nos collaborateurs a fait un test sur la route Aubigny / Fussy, c’était un dimanche soir vers 18 heures, c’est à dire un jour presque sans camions.
La route, une nationale toute droite passant par le Pic Montaigu, était limitée à 90 Km/h.
Le limiteur de vitesse réglé à 90 km/h, ils furent plus de 15 automobiles à dépasser ce véhicule test. Certains dépassant en roulant à 100 ou 110, d’autres à 120 voir plus.

Apres "Minute" ou "Détective", R. Narboux ré-invente "Auto Plus" !

#12551 | Répond au message #12538
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - nano718 - 9 mai 2008 à 18:22

A Bombix .

La réponse à Mr Narboux est très longue ,comme je suis le "manant de service " je n’ai pas tout compris ,vous m’en excuserez .

Par contre ce que je sais c’est que le Maire de Bourges est Serge Lepeltier et que la perdante et battue est Irène Félix .

Mr Narboux vous donne, et il a parfaitement raison , rendez-vous dans 6 ans . Faites une dissertation moins longue pour avoir plus d’idées convaincantes .

Vous savez très bien que dans une élection ce sont les électeurs votants qui décident et non comme le dit Mr Narboux quelques agitateurs sans idées et sans projet .

Bien à vous le manant de service .


#12489
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 9 mai 2008 à  18:31

A Bombix .

La réponse à Mr Narboux est très longue ,comme je suis le "manant de service " je n’ai pas tout compris ,vous m’en excuserez .

Par contre ce que je sais c’est que le Maire de Bourges est Serge Lepeltier et que la perdante et battue est Irène Félix .

Mr Narboux vous donne, et il a parfaitement raison , rendez-vous dans 6 ans . Faites une dissertation moins longue pour avoir plus d’idées convaincantes .

Vous savez très bien que dans une élection ce sont les électeurs votants qui décident et non comme le dit Mr Narboux quelques agitateurs sans idées et sans projet .

Bien à vous le manant de service .

Si c’est cela la conception de la démocratie par la droite, je trouve que c’est très triste et pour tout dire assez déplorable et assez pauvre intellectuellement. Cela ne fait que justifier la longue analyse de Bombix, me semble-t-il. Ne cédez pas à la tentation de tout réduire, faites l’effort de lire l’article en entier, SVP.

#12490 | Répond au message #12489
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 16 mai 2008 à  20:49

je trouve que c’est très triste et pour tout dire assez déplorable et assez pauvre intellectuellement

J’admire votre sens de l’auto critique.

#12606 | Répond au message #12490
Un train peut en cacher un autre - pierre 18 - 8 mai 2008 à 23:55

Tiens, c’est étrange, je regarde les actualités nationales, aujourd’hui, et je vois que N. Sarkozy (après avoir eu un très large et souvent indécent soutien partisan de la part de toute une partie des médias de notre pays) attaque à présent...les médias, coupables de ne pas assez le soutenir ! Voilà qui ne manque pas de culot, et qui, en même temps, est assez inquiétant sur la manière de considérer la libre expression dans ce pays.
Etrange, oui, à quel point les situations locales et nationales semblent converger, en ce moment.Des deux côtés ce sont des promesses non tenues (et pas les moindres, il s’agit de leurs principales promesses de campagne...le "président du pouvoir d’achat" et le "maire du TGV" n’ont pas fière allure, sitôt leur élection passée !) et, maintenant, les mêmes tentatives d’intimidation envers ceux, parmi les médias, qui ne sont pas acquis à leur cause.
Ce qui est amusant , c’est de voir jusqu’où la mauvaise foi peut mener...ils sont idéologues au possible (l’ultralibéralisme, si ça ce n’est pas une idéologie au sens plein du terme !) et se déclarent pragmatiques, ils sont menteurs (fausses promesses...) et se déclarent amis de la vérité, ils fuient leurs responsabilités (et préfèrent accuser les médias) et prennent des bains de bouche avec le mot "courage", ils se déclarent démocrates et républicains mais ont recours (en campagne ou hors campagne) à de bien singulières méthodes...
Chapeau, messieurs les artistes !


#12487
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Bernard Stéphan (Rédacteur en chef du Berry républicain) - 8 mai 2008 à 18:54

Bonjour,

La caricature en question a été publiée dans le Berry républicain, édition du dimanche, comme chaque dimanche d’ailleurs puisqu’un personnage de la vie locale est ainsi croqué dans el Berry dimanche. Elle est signée Frank Lemort, caricaturiste qui vit en Berry. M Narboux l’a utilisée sans autorisation. L’Agitateur également (mais à la différence de M Narboux, l’Agitateur n’en connaisait pas la source). Mais passons... Rendons à Frank Lemort, son auteur, sa signature et la reconnaisance de son talent.


#12482
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - bombix - 8 mai 2008 à  22:09

Merci M. Stéphan pour cette précision. Puisque vous connaissez Franck Lemort, pouvez-vous lui demander de nous contacter. Nous sommes respectueux du droit d’auteur, et nous souhaiterions son autorisation pour publier son travail (ou celle du BR si le journal a des droits sur cette image). En cas de refus, nous retirerons notre illustration.

#12486 | Répond au message #12482
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - 12 mars 2009 à  13:18

En ces temps de crise, je pense que l’idéal serait de "payer" le travail du dessinateur...premier détenteur des droits de son oeuvre !!!

#22486 | Répond au message #12486
Du populisme d’un démagogue de droite : à pleurer - Jean-Michel Pinon - 8 mai 2008 à 16:32

Dernière Narboulette en date : la confirmation par le maire-adjoint à l’urbanisme et à l’environnement de sa piètre conception de la démocratie locale. Roland Narboux explique sans complexe sur son blog qu’une fois que les urnes ont donné leur verdict, il faut que les berruyers respectent le choix démocratique en fermant leur gueule jusqu’aux élections suivantes. Maintenant, plus de doute, c’est écrit noir sur blanc par un élu de la majorité municipale, maire-adjoint de Serge Lepeltier - et non le moindre : le vote c’est la démocratie. Ensuite c’est cause toujours. Au niveau national, il confirme sa conception pour le moins primitive de la démocratie : « Sarkozy fait ce qu’il a dit pour être élu [1] Alors, les opposants professionnels peuvent manifester, cela ne doit rien changer, qu’ils attendent 4 ans... Il y aura des élections. » A Bourges, il fustige ainsi « les cinq à dix agitateurs professionnels » qui « ameutent la presse, se font prendre en photo devant une banderole et développent leur thèse, même les plus irréalistes ». Et si ces personnes étaient les quelques citoyens de Bourges qui s’intéressent à leur ville et veulent exercer leur devoir citoyen au quotidien alors que l’immense majorité des berruyers s’en fout royalement, se contentant de lire « Les Nouvelles de Bourges » et de faire son devoir minimum de citoyenneté en allant voter de temps en temps à pile ou face ? Cela n’effleure même pas l’esprit dérangé du maire-adjoint de Bourges ! Mais non : « ce sont des gaucho-populistes » clame ce pauvre M. Narboux qui ravale son humanisme et son anti-sectarisme revendiqué. Au passage, il conseille à Serge Lepeltier, maire de Bourges, de suivre son programme. On ne peut que lui donner raison sur ce point... mais au fait, le TGV là, il est où ? Qu’importe : dans six ans, les berruyers ne s’en souviendront plus... c’est beau comme la démocratie selon Narboux.

Comment Serge Lepeltier qui a fait de la démocratie une priorité de son programme, peut-il conserver dans son équipe un personnage tenant des propos aussi outranciers et caricaturaux ?

[1] La casse sociale, les cadeaux aux riches, les pauvres ponctionnés pour aider ceux qui sont encore plus pauvre, la politique du "aide toi et le ciel t’aidera"... bref une politique anti-humaniste.


#12474