Lu dans le BR de ce mercredi 5 août aux pages consacrées à Bourges vivre sa ville le petit encadré suivant.
« C’est le paradoxe du respect de l’environnement. Pour éviter un coût d’entretien trop important et donc une consommation d’énergie, les ouvriers de la ville ont posé de la pelouse synthétique rampe Marceau. De l’herbe en plastique dans la ville du festival de l’écologie ! Pourquoi vouloir imiter l’herbe quand on ne veut pas en semer ? Le minéral peut parfois avantageusement remplacer le végétal surtout quand il s’agit d’une imitation. Peut-être que nous verrons un jour des arbres en faux bois. »
Pour répondre à la dernière remarque de ce journaliste effronté (mais néanmoins pertinent) nous lui suggérons de relire l’édition du BR du 1er août aux pages consacrées à Vierzon vivre sa ville cette fois. Il y trouvera un bel article intitulé Mon faux sapin, roi des pylônes qui évoque la mise en place d’une antenne -relais camouflée en faux sapin de 27m de haut ... En effet, si les risques pour la santé des ondes émises ne sont pas encore attestés [1], par contre, la pollution visuelle engendrée par les dites antennes est apparemment reconnue par les opérateurs eux-mêmes. Voici donc une solution rassurante pour l’avenir de la planète. Pour que nos petits enfants puissent encore apprécier demain la verdoyante nature, ils pourront toujours admirer de beaux arbres en plastique (comme à Noël à la maison) et se prélasser sur une herbe issue du même tonneau. Formidable perspective n’est-ce pas ?