Savez-vous que la France utilise toujours ses anciennes colonies comme un bagne ? Elle refuse à ce jour de rapatrier un grand nombre de ses bagnards, des milliers sans doute, envoyés manu militari vers le pays de leur origine, sensé être le leur. Une catégorie d’entre eux est née et a toujours vécu en France.
Ce bannissement des temps modernes, appelé communément double peine, n’a toujours pas été aboli. Nicolas Sarkozy a leurré son peuple. Et partant, tous ceux qui se sont mobilisés pour la cause.
Bien que Azouz Begag, beur de première catégorie, ait été nommé Ministre délégué à la Promotion de l’Égalité des chances, rien a changé. On parle d’"arabe de service".
On se souvient pourtant de son livre "Ahmed de Bourgogne" qui retrace le périple d’Ahmed Beneddif, un cas de double peine revenu clandestinement chez lui au péril de sa vie.
Tout comme Azouz, ces exclus de l’égalité, qui n’ont pas eu la chance de pousser leurs études et ont basculé dans la violence, sont nés ou arrivés jeunes en France.
A la différence de taille : Après avoir purgé leur peine de prison, ils ont été bannis ad vitam eternam de leur pays de sol et de culture et de toute l’Europe. Jetés aux oubliettes. Des pestiférés...
L’un d’entre eux, un artiste peintre, journaliste et écrivain, vient cette semaine de réaliser un site remuant qui nécessite votre attention.
Vous découvrez sur son site des articles étonnants. Vous pourrez aussi y suivre des débats en ligne, participer en proposant des articles et signer la pétition contre le bannissement c’est-à-dire la double peine...
Voici l’adresse du site : http://www.banni-art.net
(Article proposé par Ben Jean Valjean)