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RUGBY / FEDERALE 3

Belleville - US Berry : 20-11

lundi 11 novembre 2002 à 13:08, par Charles-Henry Sadien

BELLEVILLE - Dimanche 10 novembre 2002. 6ème journée de Fédérale 3. Belleville bat US Berry : 20-11 (11-11). 200 spectateurs.

Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : avec cinq défaite pour une seule victoire, l’US Berry doit s’attendre à un avenir difficile. Ce n’est pas faute d’avoir dit et répété qu’à force d’échouer en play off pour la montée en Fédérale 1, l’US Berry allait finir par s’écrouler. Car non seulement les berruyers sont descendus en Fédérale 3 il y a deux saisons, mais ils pourraient bien se retrouver en Division d’Honneur à la fin du présent exercice. Inacceptable pour une ville comme Bourges !

Pendant ce temps, les dirigeants se démènent pour faire revenir au bercail des joueurs quarantenaires à la retraite. L’US Berry est aujourd’hui une équipe de vieillards et pour ne pas arranger les choses, les caisses du club sont vides.

Mais la situation de l’US Berry est hélas à l’image du contexte local. L’absence d’implication des entreprises dans les clubs sportifs ne fait que confirmer l’absence de dynamisme du bassin économique local. Bourges s’enfonce actuellement dans un marasme économique inextricable et il n’est pas étonnant que l’USB dont le fonctionnement est très local, en subisse les premières conséquences. Mais tant que la mairie de Bourges fermera les yeux et préférera donner des illusions aux berruyers à grands coups d’affichages publicitaires et de discours propagandistes...

Face à Belleville, c’est un scénario hélas bien connu qui s’est reproduit. Faisant une entame de match valeureuse et se montrant supérieurs à leurs adversaires, le berruyers se sont écroulés en seconde période. Quoi d’étonnant là-dedans ? L’USB est composé de joueurs ayant évolué à un niveau plus élevé mais qui ne peuvent tenir un match entier en raison de leur âge : à quarante voire quarante cinq ans, il est difficile de tenir durant un match entier face à des minots de vingt ans, même si ceux-ci sont techniquement et tactiquement moins habiles.

Pour ne rien arranger, l’USB a dû jouer pendant plus de cinquante minutes en infériorité numérique avec deux joueurs expulsés. Trop c’est trop !

Que peut-on espérer pour l’USB ? Pas grand chose. Mais la situation peut difficilement être pire qu’aujourd’hui. Mais bon sang ! Est-ce que les collectivités locales et les partenaires vont finir par se bouger le c.. ? La lente agonie du club doyen du Cher a quelque chose d’indécent, de révoltant et d’inadmissible.