Quel cinéma !

Aujourd’hui, nous avons eu la chance de rencontrer un historien local qui, sans rancune, nous a livré quelques pistes sur l’équipe et le casting ("pistes" et non pas "précisions", donc si un internaute peut apporter de l’eau au moulin pour résoudre cette question de casting, ça serait vraiment super pour tous les cinéphiles). Selon cet historien, aux dernières nouvelles, le casting accorderait toute sa place à l’opposition locale ! Une révélation détonnante tout de même mais qui, je le répète, manque de précisions. Cela dit, l’argument portait sur cette belle preuve de démocratie et de bonne compréhension entre des acteurs et des personnages qui se côtoient presque chaque jour. On serait dans la réalité que l’on pourrait parler de collusion en haut du pouvoir constituant ainsi une élite coupée des masses et sur-jouant l’opposition des idées et des idéaux. Fort heureusement, il ne s’agit que d’un film et les berruyers peuvent se rassurer avec la vraie réalité, là où se jouent les vrais débats, les vraies oppositions qui ont bel et bien lieu. Pour le film - et c’est heureux - on s’engueule à tour de bras surtout à l’approche des élections et puis, signes de la trêve, on copine à fond pour des occasions importantes, un peu comme dans "Dallas" pour ceux qui s’en souviennent. Pour ceux plus jeunes, rappelons que, dans "Dallas", c’est toute une famille qui se déchire puis se racommode puis se redéchire, etc... exactement comme dans le film de Bourges "Quel cinéma !". Le terme "Occasions importantes" nous a un peu laissé sur notre faim d’autant que dans cette fiction, on peut relever des exceptions notables. Quelques exemples parlant : le TGV.... "occasions importantes" ou pas ? Importantes, c’est évident et pourtant, là, ça s’engueule même dans ce sembant de majorité du film. Au contraire, pour des sujets moins sérieux du style "spectacle pour grand public", là, c’est le consensus absolu entre les familles. Pas un seul de nos comédiens, pas un seul de ces personnages haut en couleurs, pour se tartiner au sujet du Grand Festival de musiques et chansons. Certains diront qu’après tout, il est plutôt rassurant de voir une unanimité pour la poésie et l’art tandis que l’on s’étripe sur un TGV, sauf qu’en matière d’Arts et de Lettres, faudra repasser pour convaincre les cinéphiles avertis et ce, même si ses propriétaires zélés sont passés du statut d’animateurs à celui de Chevaliers très officiels et républicains dans un temporalité aussi rapide que dans un film de Tarantino. Certains parleront "d’élipse narrative" alors, qu’en réalité, ce serait plutôt de l’amnésie générale (une pensée pour la mémoire du grand Ferré qui a dû souvent se retourner dans sa tombe). Abordant d’autres thèmes filmiques qui ponctuent la trame depuis le succès de "Lord of war" narrant les navrantes aventures d’un traficant d’armes, notre historien local a tenté une incursion sur l’aproche problématique de l’armement. A ce moment, me direz-vous, la comédie commençait à virer à la tragédie... Or, pas du tout ! Nous rappelant les épisodes épiques sur l’engagement pour la paix (sans oublier ceux pour la Palestine), l’historien avançait tranquillement son argument en nous indiquant que, justement, sur le thème de l’industrie de l’armement dans le film qui nous occupe, "Personne mais vraiment personne pour s’opposer à la "grosse machine à fabriquer du cadavre". Mieux ! L’un des principaux personnages du casting défend à l’année les intérêts de notre industrie de guerre tout en haut des parlementaires dans une sombre "commission de la défense" (et non pas de la défonce, malheureusement peut-être !). Encore une fois : en quoi cet argument pouvait-il contredire la cohérence du scénario de "Quel cinéma !" ? Après tout, dans ce domaine, à l’image du Grand festival, aucune opposition, aucun reproche, aucune vilénie entre nos personnages de chaque camp, y compris du côté des meveilleux acteurs jouant avec une vraie sincérité l’engagement pour la paix ! En attendant de vraies précsions sur le casting et le réalisateurs, reconnaissons à ce film provincial d’être aussi passionnant que les autres productions plus parisiennes.

La preuve par 9 qu’on est bien dans une série TV, sinon un film de série C : un jury de peoples parisiens "spécialistes de l’art filmique" débarque à Bourges dès jeudi prochain pour le grand, l’immense, l’inouï, "Festival INTERNATIONAL du film écologique....de Bourges" (on dirait une suite de mots ronflants qui se termine par une chute locale). En tous les cas, rien n’à redire : le film n’en finit pas d’étonner depuis la rentrée avec ces derniers rebondissements : Serge, l’ingrat personnage principal, coupe le micro à ceux qui le lui ont gentiment donné lors de leur "Fête de l’Humanité" ; Bensac énôrme rhéteur d’opérette écrase un fluet personnage, tout juste primo-arrivant dans cette belle fiction ; Roland Narboux, ne voulant pas être en reste, s’affiche en costume de mage alchimiste sur son prope site... en attendant le grand raout de l’écologie au cours duquel, soyons-en certains, on va assister aux plus belles embrassades du film avant le Printemps de Bourges. Une question demeure tout de même : qui est le metteur en scène de cette grande comédie et quelle est la composition exacte du casting ?

Et bien entendu "Philippe Bensac : le film !" En exclusivité sur Le Berry Républicain :

http://www.leberry.fr/editions_locales/bourges/philippe_bensac_orangere_berruyere_debat_irl_videos_@CARGNjFdJSsHERgGCxw-.html