Michel Poulet remercie ses électeurs

mercredi 8 octobre 2008 à 22:01, par B. Javerliat
Michel Poulet remercie ses électeurs


Michel Poulet [1], conseiller municipal de la majorité municipale, tient à remercier ses électeurs :

Chers électrices, chers électeurs, je tiens à vous remercier d’avoir fait de moi votre conseiller municipal, auprès de Serge Lepeltier. C’est pour vous témoigner ma gratitude que je vous ai réunis ce soir, ainsi que pour partager avec vous un moment important de la vie de votre quartier.

Vous avez été nombreux, durant la campagne des municipales, à me faire remarquer la vétusté du supermarché "Champion" de la Chancellerie, ainsi que ses rayons parfois mal approvisionnés.

Je vous ai parfaitement entendus, et, sans la moindre hésitation, j’en ai référé à ma direction, qui a décidé de procéder à la fermeture du supermarché "Champion" de la Chancellerie ! (je vous en prie, ne me remerciez pas).
Cette décision a été d’autant plus facile à prendre, que depuis des années (pourquoi vous le cacher, nous sommes entre amis), il était déficitaire, ce qui est incompatible avec la gestion saine et rigoureuse d’une entreprise.
D’autant qu’il faut bien rembourser les indemnités de départ de notre ancien Président : 9,8 millions d’euros, plus une "retraite chapeau" qui a conduit Carrefour, propriétaire, comme vous le savez, des supermarchés "Champion", à provisionner 29 millions d’euro. Mais je ne veux pas vous ennuyer plus longtemps avec des chiffres, je sais que vous n’y comprenez rien.

Quelques esprits grincheux ont cru bon de souligner que, de fait, il n’y aura donc plus rien dans le quartier pour faire ses courses. Je pensais qu’ils s’agissait d’éléments perturbateurs manipulés par l’opposition municipale. Mais non ! Après recherche (qu’est-ce que c’est pratique, EDVIGE), il n’en n’est rien. L’opposition municipale s’en fout complètement.

Je ferai remarquer à ces grincheux que si la propriétaire de la supérette n’avait pas pris sa retraite (ah !, la retraite, vous ne pensez donc qu’à çà ?), et si le boulanger n’avait pas lâchement préféré déposer le bilan, vous pourriez toujours acheter vos nouilles et votre pain dans le quartier.

Mais rassurez-vous, nous ne vous laisserons pas longtemps dans la panade ! Très prochainement, vous pourrez aller faire vos courses dans un "Carrefour Market" flambant neuf, route de la Charité. Et vous n’y serez pas dépaysés, vous y retrouverez pratiquement tous les employés de votre ancien "Champion" ! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour vous, hein ?

Sans doute les prix y seront un peu plus élevés. Mais que voulez-vous, ça coûte cher un magasin tout neuf, ça, vous pouvez le comprendre. C’est un peu plus loin aussi. Mais bon, un peu de marche fait du bien, et de toutes manières, il n’y a pas de place dans votre quartier (ah !, si seulement on avait pu raser la tour Jean Rameau, on en aurait eu de la place...).
Pour ceux d’entre vous qui ont des difficultés à marcher, j’ai bien demandé à mon ami Serge Lepeltier de faire une ligne de bus entre la Chancellerie et la Charité. Mais il m’a répondu que ça coûterait trop cher, et qu’il n’avait pas été élu pour faire de la charité (il est drôle parfois, il est drôle !). Il m’a dit par contre de vous conseiller d’utiliser son super site internet de co-voiturage, qui paraît-il, marche du feu de dieu !

Voilà. S’il y avait un vin d’honneur, nous aurions pu lever ensemble le verre de l’amitié, comme on dit. Mais je sais que votre temps est précieux, et je n’ai pas voulu vous le faire perdre dans des mondanités déplacées. En plus, on a déjà vidé tous les rayons.

Encore une fois, merci à tous, et sachez bien que, quoi qu’il arrive, nous serons toujours à vos côtés, Serge Lepeltier et moi-même !

(Discours fictif imaginé pour une hypothétique cérémonie de fermeture du "Champion" de la Chancellerie)

[1Directeur Opérationnel aux supermarchés "Champion", en charge du dossier de la fermeture du supermarché "Champion" de la Chancellerie

commentaires
Poulet au Curry - 20 mai 2009 à 18:02

Extrait du Canard Enchainé de ce jour, dans l’article "Du rififi dans la semoule" : " Il est vrai que certains magasins Carrefour ne se sont pas vraiment pressés d’appliquer les consignes des fraudes "

"Compte tenu du caractère génotoxique et cancérogène du colorant en cause, un risque pour la santé humaine ne peut être exclu, même à faible doses"

Bref, pendant la grippe porcine on fait fait pas trop de bruit là dessus, mais attention aux produits au Curry....

Et surtout lire l’article du Canard plus détaillé...


#23162
Quand Carrefour piège ses clients - 26 avril 2009 à 12:35

Dans la série "on vit une époque formidable", voici une petite aventure qui m’est arrivée ce matin. Parti faire des courses au supermarché de mon quartier, je fus surpris d’entendre le portillon électronique sonner à mon entrée au magasin. Pas de panique, après-tout lui aussi a bien le droit d’être fatigué en fin de semaine. Arrivé en caisse pour payer mes achats, le portillon censé détecter les "voleurs" se met à sonner. Puis s’arrête. Puis re-sonne. Puis… etc. Décidément, pas très au point l’électronique aujourd’hui ! (précision, pour ceux qui en douteraient, je n’avais rien "volé", hein !). Au moment d’introduire ma carte bleue dans la machine, la caissière reçoit un coup de fil. J’attends donc qu’elle veuille bien appuyer sur le bouton qui fera s’afficher le message "veuillez introduire votre carte". Pendant ce temps, le portillon s’égosillait régulièrement, curieusement repris en chœur par les portillons voisins. Pas très mélodieux, mais les petites lumières rouges clignotantes donnaient un côté bigarré et festif à l’attente en caisse. J’attendais donc et jetais un regard distrait mais néanmoins circulaire autour de moi. Et là, d’un coup, l’angoisse m’envahit : l’intégralité des queues aux caisses avait les yeux rivés sur moi ! (ben oui, les queues ont des yeux, au supermarché) Bon, on peut pas en vouloir aux gens non plus, hein, on se fait tellement chier dans une queue, qu’on est à l’affût de tout événement qui pourrait vous aider à passer le temps. Mais quand même, être le centre d’attraction de tout un magasin, ça fout les jetons ! Mais pas eu le temps de m’appesantir sur mon sort, une voix crie dans mon dos « Monsieur, Monsieur ! » A peine le temps de me retourner qu’une autre me dit « Veuillez vous éloigner du portique, Monsieur » Non seulement j’étais dans la ligne de mire de toute la clientèle du magasin, mais aussi de tout le personnel : caissières, directeur, vigile, etc. Arghhh ! Puis le vigile d’ajouter : « Ne vous inquiétez pas Monsieur, j’ai entendu le portique sonner quand vous êtres entré » Ah ? et en quoi c’est pas inquiétant ? « On ne vous soupçonne pas de vol, Monsieur » ajoute-t-il. Ah bon ! C’est vrai que ça rassure, je croyais être devenu kleptoman,e subitement, comme ça, d’un coup, aujourd’hui. Et le directeur d’ajouter : « Portez-vous des vêtements neufs ? » Un peu surpris, je lui répond un truc du genre « je sais pas… pourquoi vous me demandez-ça » (c’est vrai, ça de quoi il se mêle, lui, est-ce que je lui demande s’il a mis un caleçon neuf ce matin, moi ?) Sentant que sa question m’énerve un peu, il poursuit : « Si je vous demande ça, c’est que certains habits sont équipées d’étiquettes piégées » Des étiquettes piégées ? « C’est des étiquettes cousues sur les vêtement qu’il faut enlever avant de les porter, sinon vous « sonnerez » partout dans les magasins. » Je vous fais court sur la suite, tout s’est bien passé, j’ai été libéré sans demande de rançon, non sans avoir maugréé des trucs du genre « on est vraiment dans une société de merde », ou autres réflexions gauchistes.

Arrivé chez moi, j’ausculte mes fringues, et effectivement, sur le tee-shirt acheté chez Carrefour quelques jours auparavant, figurait une étiquette avec la mention « COUPER AVANT DE PORTER ! » juste à côté de celle mentionnant « 100% coton et lavage à 40° ». Je sais pas vous, mais moi y longtemps que j’y fais plus attention, à ces étiquettes remplies de pictogrammes pour analphabètes. Et bien sachez, Mesdames et Messieurs, que Carrefour vous vend (très cher, d’ailleurs, mais c’est un autre sujet) des fringues avec étiquettes anti-voleurs incorporées, sans mention dans le rayon ou sur le ticket, et sans que la caissière ne vous prévienne.

On marche pas sur la tête , là ? Avant, il y avait sur les fringues de gros antivols noirs ou beige installés par les responsables de rayons, et que la caissière vous enlevait après avoir payé. C’était énervant, mais bon, on pouvait comprendre, et on était prévenu… Mais là, c’est plus un antivol dissuasif, c’est un piège. Question : que se serait-il passé si le vigile de mon supermarché ne m’avait pas vu entré ? Je passais mon dimanche au gnouf (ben oui, vous pensez-bien que je n’aurais pas été très coopératif si on m’avait demandé de vider mes poches, ou pire, de me déshabiller) ? Que se passera-t-il si je retourne à Carrefour avec le tee-shirt sur le dos (ben oui aussi, parce que j’ai pas l’intention de l’enlever cette étiquette, je l’ai payée, elle est à moi, je la porte !) ? au gnouf ? A la réflexion, c’est idiot : je ne retournerai pas à Carrefour. Par contre, mon supermarché va devoir s’habituer à son client "sonnant" !


#22974
Quand Carrefour piège ses clients - Mercure Galant - 26 avril 2009 à  14:19

Eh oui... À quand le fayot électronique dans la boîte de conserve pour appréhender une mère dans le besoin ? Que voulez-vous ! On va bientôt finir par regretter le temps béni ou seules les caméras de video-surveillance pouvaient permettre de contrecarrer les malfaisants ;-)

#22979 | Répond au message #22974
Quand Carrefour piège ses clients - bombix - 26 avril 2009 à  14:28
rfid.jpg

Mauvais :
- Nous voulons implanter cette puce RFID en vous.
- C’est violer mes droits !

Bon :
- Nous voulons implanter cette puce RFID en vous, et c’est aussi un téléphone mobile, une caméra numérique, et un lecteur MP3.
- Cool !

En savoir plus sur les technologies RFID, visiblement à l’origine de la mésaventure de notre lecteur.

Voir aussi notre article : Sociétés de contrôle

#22980 | Répond au message #22974
Quand Carrefour piège ses clients - 26 avril 2009 à  18:32

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’étiquettes RFID. Mais plutôt des étiquettes antivol adhésives passives que l’on trouve un peu partout sur les emballages, mais cette fois collée à l’intérieur d’une étiquette textile.

 
Etiquette textile piégée vue de l’extérieur, cousue au vêtement
etiquettepiegee.jpg
 
Intérieur de l’étiquette textile piégée
etiquettepiegeeinterieu.jpg

J’ai au moins appris à écrire "couper avant de porter" en néerlandais !

Mais c’est sûr que les RFID, c’est pour bientôt.

#22984 | Répond au message #22980
Quand Carrefour piège ses clients - bombix - 26 avril 2009 à  18:51

Ça ressemble furieusement à l’étiquette visible sur l’article radio identification de Wikipédia mis en lien ...

#22985 | Répond au message #22984
Quand Carrefour piège ses clients - 28 avril 2009 à  11:23

Ça ressemble furieusement à l’étiquette visible sur l’article radio identification de Wikipédia mis en lien ...

Il s’agirait plutôt d’un simple antivol magasin comme décrit ici. Ce systeme ne permet que la détection, le RFID permet l’identification.

#23003 | Répond au message #22985
Quand Carrefour piège ses clients - 27 avril 2009 à  16:23

Ils en mettent aussi dans les chaussures ! Y en a mare de tous ces cons !

#22995 | Répond au message #22974
Michel Poulet remercie ses électeurs - 10 octobre 2008 à 18:26

C’est effectivement incroyable qu’un magasin défitaire puisse fermer !!!

Autant de démagogie et de clichés dans un même article, c’est attristant...

Heureusement que B. Javerliat n’a pas de responsabilités ou d’entreprise, il ne pourrait plus critiquer sans rien faire...

On aurait pu espérer un peu plus d’analyse et de reflexion dans ce sujet sensible qui n’est pas sans conséquence... Mais bon, tant pis, il paraît qu’il ne faut pas trop en demander.


#14310
Michel Poulet remercie ses électeurs - B. Javerliat - 10 octobre 2008 à  23:44

C’est effectivement incroyable qu’un magasin défitaire puisse fermer !!!

Ce qui est incroyable, c’est qu’une grande surface soit déficitaire ! A qui voulez-vous faire croire ça ? Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Bref, le coup du magasin déficitaire dans une zone de chalandise pareille, c’est du pipo ! Libre à vous d’y croire. Moi je vois plutôt la raison du côté de la route de la Charité.

Heureusement que B. Javerliat n’a pas de responsabilités ou d’entreprise, il ne pourrait plus critiquer sans rien faire...

Manque de pot, je suis inscrit au registre du commerce depuis plus de 25 ans, voyez-vous. Et ça n’empèche pas d’avoir un minimum de lucidité.

On aurait pu espérer un peu plus d’analyse et de reflexion dans ce sujet sensible qui n’est pas sans conséquence...

Pour l’analyse, je vous en prie, ne vous gênez pas, j’attends la votre. Moi, tout ce que je vois, c’est un élu qui, de part ses fonctions professionnelles, met les électeurs qui lui ont fait confiance dans de graves difficultés. Et vous avez raison, ça n’est pas sans conséquences. Que l’employé Michel Poulet fasse ce que lui demande sa direction, on peut le comprendre, tout le monde doit bosser. Mais que l’élu Michel Poulet n’ait même pas honte et ne démissionne pas, ça en dit long sur l’estime qu’il porte à ceux qu’il est censé représenter.

#14311 | Répond au message #14310
Le pragmatisme conduit à reconnaitre les erreurs du renouvellement urbain. - Jean-Michel Pinon - 11 octobre 2008 à  00:27

C’est effectivement incroyable qu’un magasin défitaire puisse fermer !!!

votre réaction quelque peu agressive et méprisante manque singulièrement de corps.

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. C’est bien connu. Mais je ne me contenterai pas de répondre cela.

Tant que le déficit ne mettait pas en péril l’enseigne nationale, on était en droit d’attendre autre chose de la part de son grand directeur dans la mesure où il est un élu de l’actuelle majorité et où avant d’être un chef d’entreprise, il est un citoyen. Et je dirais même un citoyen éclairé qui est censé avoir la conscience et la notion de l’intérêt public. La situation particulière et exceptionnellement grave du quartier imposait selon moi de tenir ouvert ce supermarché au moins jusqu’à la création d’un nouveau centre commercial. M. Lepeltier qui, on l’a compris est amis avec M. Poulet aurait dû jouer sur cette corde pour empêcher que le quartier ne sombre davantage dans le chaos. Au lieu de cela, c’est M. Poulet qui a instrumentalisé cette amitié pour fermer un supermarché et pour en rouvrir un autre, proche d’un hypermarché qui appartient au même groupe !

On connaissait déjà le duo Lepeltier - Colling, on découvre maintenant la connivence Lepeltier Poulain. Rien n’est trop beau, ni pour M. Colling, ni pour M. Poulain. Et Serge Lepeltier ne peut rien leur refuser, même si celà conduit à vider un quartier de tous ces commerces.

Ensuite, je crois qu’il convient de se demander comment un supermarché situé au coeur d’un quartier populaire dans une zone qui contient 1/10 de la population, où il n’y a que peu de concurrence, puisse être déficitaire.

Je connais ces quartiers depuis l’âge de six ans. Je les ai connus dynamiques vivants. Aujourd’hui, je les vois totalement décharnés, perdus, vidés de la population. Je ne veux pas dire que le renouvellement urbain (qui dans le principe est une bonne chose) soit l’unique responsable de cette situation. Cependant, je peux témoigner que la façon dont s’est faite cette opération - sans aucune réflexion sur la période de transition : tout a été fait à l’arrache, un peu dans le style "on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs" - est une raison essentielle et principale au fait que la Chancellerie soit tombée littéralement en ruine... en attendant la renaissance promise. Le travail fait sur "Cap Nord" (par le maire actuel Serge Lepeltier) aux Gibjoncs est la preuve concrète qu’il était possible de faire les choses autrement pour ne pas arriver à cette extrémité d’une Chancel "no man’s land" (dont le maire actuel Serge Lepeltier est responsable).

L’argument des élus est de dire qu’il s’agit d’une période de transition et que dans trois ou quatre ans, les quartiers seront méconnaissables, que ce sera le paradis sur Terre etc. Très bien. Il faudrait être un peu idiot pour être contre cela. Mais en attendant : qu’est-ce qu’on fait ? On laisse la population qui est restée sur place être traitée comme des chiens (et croyez-moi, je pèse mes mots !).

Défendre cette fermeture et cette véritable politique de la Terre brûlée relève d’une forme de dogmatisme et de dévotion irrationnelle à l’égard de la municipalité en place. J’en appelle au contraire à un peu de pragmatisme et à beaucoup de conscience citoyenne pour apprécier les dégâts causé par la façon dont a été mis en place se renouvellement urbain.

J’espère qu’il y aura un peu de monde pour le rassemblement prévu samedi à 18h devant le Champion de la Chancel’, même si cela n’a pas été très médiatisé. Il faut que la mairie se mobilise pour proposer des solutions urgentes afin que la population (et en particulier les personne âgées) ne soient pas laissée à mourir dans ce quartier t puissent garder leur indépendance grace aux commerces de proximité. Tout le reste, c’est du blabla de politicien.
Quelle que soit le résultat final de ce renouvellement urbain, je n’oublierais pas comment nous avons été considérés et comment ont été traités nos aînés, passés au rayons des "pertes et profits", déconsidérés, parfois insultés (l’épisode du "les gens qui sont pas contents sont manipulés par les socialos-communistes" me reste bien en travers de la gorge). Je n’oublierai jamais cela.

#14312 | Répond au message #14310
Michel Poulet remercie ses électeurs - B. Javerliat - 10 octobre 2008 à 09:17

Un collectif de quartier organise samedi prochain à 18 heures, un rassemblement pour protester contre la fermeture du Champion.
Gageons que Michel Poulet, en tant qu’élu responsable, sera présent pour expliquer aux habitants du quartier pourquoi ils n’auront plus de commerce.


#14307
Des trous partout, de la boue, et des routes défoncées, des rues sales dans des rues désertées, merci M. Lepeltier - Jean-Michel Pinon - 8 octobre 2008 à 22:22

Tout ça, c’est de la faute aux socialos-communistes, évidemment. Ah, bon, ils ne sont plus au pouvoir à Bourges depuis une quinzaine d’années ? Euh... vous savez, il y a des réseaux souterrains, c’est pour cela que notre bon roi a creusé des trous partout dans le quartier et que l’on a l’impression d’habiter et de travailler à Beyrouth...


#14273
Des trous partout, de la boue, et des routes défoncées, des rues sales dans des rues désertées, merci M. Lepeltier - 9 octobre 2008 à  17:32

Cela fait des années que les assos dénoncent la bêtise de ce Plan de Rénovation (?) Urbain... Pendant ce temps,les machines avancent et de toutes façons les riches ne se rendent jamais dans les quartiers nords,alors...

#14292 | Répond au message #14273